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    Il n’y a pas de foi s’il n’y a pas d’obéissance.

     

    « Viens au secours de mon incrédulité ! »

    L. Whitney Clayton des soixante-dix, Liahona 2002.

     

    Le Sauveur a rencontré un jour une grande foule de personnes qui suivaient une conversation entre ses disciples et les scribes. Il demanda alors aux scribes : « Sur quoi discutez-vous avec eux ? »

    Un homme s’agenouilla devant lui, répondit qu’il avait demandé aux disciples de chasser un esprit impur de son fils mais qu’ils n’avaient pas pu le faire. Il supplia Jésus en ces termes : « Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous.

    « Jésus lui dit : Si tu peux ! Tout est possible à celui qui croit.

    « Aussitôt le père de l’enfant s’écria, en larmes : Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! »

    Le Sauveur menaça ensuite l’esprit impur et lui commanda de sortir de cet enfant, et ne plus y rentrer. « Et il sortit en poussant des cris, et en l’agitant avec une grande violence. »

    Nous rencontrons tous des périodes difficiles et même désespérées où, les larmes aux yeux, nous tombons à genoux et supplions, comme l’a fait ce père : « Seigneur, je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! »

    De même que pour ce père dont le fils souffrait cruellement, le Sauveur est prêt à venir au secours de notre incrédulité, aujourd’hui, afin qu’avec la foi, nous puissions surmonter nos difficultés de la condition mortelle et « sortir vainqueur ».

    La foi au Seigneur Jésus-Christ est le premier principe de l’Évangile et c’est plus qu’une simple croyance. La foi est l’espérance « en des choses qui ne sont pas vues, qui sont vraies ». « La foi pousse toujours celui qui en fait preuve… à l’action, physiquement et mentalement. » « Avoir foi en Jésus-Christ signifie avoir une confiance telle que nous obéirons à tout ce qu’il commandera. Il n’y a pas de foi s’il n’y a pas d’obéissance. »

    « La foi vient de ce qu’on entend » la parole de Dieu, et c’est un don spirituel. La foi augmente, non seulement lorsque nous entendons, mais aussi lorsque nous agissons suivant la parole de Dieu, en obéissant aux vérités qui nous ont été enseignées.

    Il n’y a pas de foi s’il n’y a pas d’obéissance.

     

    Português (Portugais)

    “Ajuda a Minha Incredulidade”

    Élder L. Whitney Clayton Dos Setenta, Liahona 2002.

     

    Em certa ocasião, o Salvador encontrou uma grande multidão, que ouvia uma discussão entre Seus discípulos e os escribas. Então, Ele perguntou aos escribas: “Que é que discutis com eles?”

    Certo homem, pondo-se de joelhos diante Dele, respondeu que pedira aos discípulos que expulsassem um espírito imundo de seu filho, mas eles “não puderam curá-lo”. O pai implorou a Ele, dizendo: “Mas, se tu podes fazer alguma coisa, tem compaixão de nós, e ajuda-nos.

    E Jesus disse-lhe: Se tu podes crer, tudo é possível ao que crê.

    E logo o pai do menino, clamando, com lágrimas disse: Eu creio, Senhor! Ajuda a minha incredulidade”.

    O Salvador então repreendeu o espírito imundo e ordenou-lhe: “Sai dele, e não entres mais nele. E ele, clamando e agitando-o com violência, saiu”.

    Todos nós já nos deparamos com momentos de dificuldade e até mesmo de desespero em que, com lágrimas nos olhos, caímos de joelhos e imploramos como fez esse pai: “Eu creio, Senhor! Ajuda a minha incredulidade”.

    Assim como o Senhor estava pronto para ajudar esse pai, cujo filho “[sofria] muito”, Ele também está pronto para ajudar nossa incredulidade nos dias de hoje, para que com fé sejamos capazes de sobreviver a nossas dificuldades da vida mortal e sejamos vencedores.

     

    A fé no Senhor Jesus Cristo é o primeiro princípio do evangelho e é mais do que uma mera crença. A fé é uma “esperança nas coisas que se não vêem e que são verdadeiras”. “A fé sempre leva o que a possui a realizar uma ação física ou mental.” “Ter fé no Senhor Jesus Cristo significa ter tanta confiança Nele que obedeceremos a qualquer coisa que Ele ordenar. Não existe fé sem obediência.”

    “A fé [vem] pelo ouvir” a palavra de Deus, é um dom espiritual. A fé aumenta quando além de ouvirmos, agimos de acordo com a palavra de Deus, obedecendo às verdades que nos foram ensinadas.

     

    Il n’y a pas de foi s’il n’y a pas d’obéissance.

    Castellano (Espagnol).

    “Ayuda mi incredulidad”

    Élder L. Whitney Clayton De los Setenta, Liahona 2002.

     

    En una ocasión, el Salvador encontró a una gran multitud de personas que escuchaban una conversación entre sus discípulos y los escribas, y entonces preguntó a los escribas: “¿Qué disputáis con ellos?”.

    Cierto hombre, arrodillándose ante Él, le respondió que había pedido a los discípulos que expulsaran un espíritu inmundo de su hijo, pero que “no pudieron”. El padre le suplicó, diciendo: “Si puedes hacer algo, ten misericordia de nosotros, y ayúdanos.

    “Jesús le dijo: Si puedes creer, al que cree todo le es posible.

    “E inmediatamente el padre del muchacho clamó y dijo: Creo; ayuda mi incredulidad”.

    Entonces el Salvador reprendió al espíritu inmundo y le mandó: “Sal de él, y no entres más en él. Entonces el espíritu, clamando y sacudiéndole con violencia, salió…”.

     

    Todos hemos enfrentado dificultades, horas desesperadas cuando con lágrimas en los ojos nos hemos arrodillado y suplicado como hizo ese padre: “Señor, creo; ayuda mi incredulidad”.

    Así como el Salvador se aprestó a ayudar a ese padre cuyo hijo “[padecía] muchísimo”, así se apresta Él hoy día a ayudar nuestra incredulidad para que, mediante la fe, podamos superar las dificultades terrenales y salgamos triunfantes.

    La fe en el Señor Jesucristo es el primer principio del Evangelio y es más que una creencia. La fe es una “esperanza en cosas que no se ven, y que son verdaderas”. “La fe siempre impulsa al que la ejerce a… la acción física y mental”. “Tener fe en Jesucristo significa confiar en Él tan plenamente que obedeceremos cualquier cosa que nos mande. Sin obediencia no hay fe”.

    La fe es por el oír la palabra de Dios, y es un don espiritual. La fe aumenta no sólo cuando oímos, sino cuando obramos según la palabra de Dios, obedientes a las verdades que se nos han enseñado.

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  • Un pas après l’autre

    Nous ne devons pas être parfaits aujourd’hui. 

    Joseph B. Wirthlin du Collège des douze apôtres, liahona janvier 2002.

     

    Nous connaissons tous différentes expériences dans la vie. Tandis que les uns sont remplis de joie aujourd’hui, les autres ont l’impression que leur coeur va se briser de chagrin. Les uns ont le sentiment que le monde est leur huître perlière, les autres ont l’impression d’être eux-mêmes l’huître, arrachée à l’océan, ouverte de force et dépouillée de tout ce qu’elle a de précieux.

     

    Il ne fait pas de doute que nous avons bien des raisons d’être reconnaissants. Je pense que, si nous pensons aux bénédictions qui sont les nôtres, nous oublierons quelques-uns de nos soucis. Il ne fait pas de doute que vous ressentirez joie et sérénité si vous mesurez les bénédictions que nous avons en tant qu’Église, dirigés comme nous les sommes par notre merveilleux président, Gordon B. Hinckley. Cela nous aidera beaucoup.

     

    Un homme de trente-trois ans, complètement aveugle, Erik Weihenemayer. A décider d’escalader le mont Everest, un exploit qui défie les meilleurs alpinistes du monde. En fait, près de quatre-vingt-dix pour cent de ceux qui en font la tentative n’arrivent jamais au sommet. La température descend au-dessous de 52 degrés sous zéro. Outre le froid intense, les vents qui soufflent à 150 km/h, les crevasses mortelles et les avalanches, l’alpiniste doit surmonter les difficultés posées par la haute altitude, le manque d’oxygène, la nourriture avariée et l’eau croupie. Depuis 1953, 165 alpinistes au moins sont morts en essayant d’escalader le sommet qui s’élève à 8849 mètres. Cet homme a fini par réussir l’ascension de la face sud et a pris place à côté de ses prédécesseurs. Il est l’une des rares personnes qui ont posé le pied sur le sommet de la plus haute montagne du monde. Quand on lui a demandé comment il s’y était pris, Erik a dit : «Je ne cessais de penser : Concentre-toi. Ne te laisse pas gagner par le doute, la peur et les contrariétés.» Puis il a dit cette chose importante : «Prends simplement chaque jour un pas après l’autre.»

     

    Comme Erik, nous pouvons rencontrer des obstacles qui nous arrêtent. Nous pouvons même nous trouver des excuses pour ne pas faire ce que nous voulons faire. Quand nous sommes tentés de justifier nos mauvaises performances, nous pourrions peut-être nous rappeler Erik qui, en dépit du fait qu’il avait perdu la vue, a réussi à faire ce que beaucoup considéraient comme impossible, simplement en continuant à mettre un pied devant l’autre.

    Un vieux proverbe dit qu’un voyage de mille kilomètres commence par un seul pas.

    Nous rendons parfois le processus plus compliqué que cela n’est nécessaire. On ne fera jamais un voyage de mille kilomètres en s’inquiétant du temps que cela va prendre ni de la difficulté que cela va représenter. On fait le voyage en prenant chaque jour pas à pas et en répétant cela constamment jusqu’à ce qu’on atteigne la destination.

    Le même principe s’applique à notre ascension spirituelle.

    Notre Père céleste sait que nous devons commencer notre ascension à partir du point où nous sommes. Joseph Smith, le prophète, a enseigné : « Lorsque vous grimpez une échelle, vous devez commencer par le bas et monter échelon par échelon jusqu’à ce que vous arriviez au sommet ; il en va de même des principes de l’Évangile : vous devez commencer par le premier et continuer jusqu’à ce que vous appreniez tous les principes de l’exaltation. Mais il se passera beaucoup de temps lorsque vous aurez traversé le voile avant que vous ne les ayez appris »

     

    Notre Père céleste aime chacun de nous et se rend bien compte que le processus de l’ascension demande de la préparation, du temps et de l’engagement. Il se rend bien compte qu’il va nous arriver de commettre des erreurs, que nous allons trébucher, que nous allons nous décourager et que nous allons peut-être même vouloir renoncer et nous dire que l’effort n’en vaut pas la peine.

    Nous savons que l’effort en vaut la peine, car le prix, la vie éternelle est « le plus grand de tous les dons de Dieu.» Et pour nous qualifier, nous devons faire un pas après l’autre et ne pas nous arrêter, pour atteindre les sommets spirituels auxquels nous aspirons.

     

    Il y a un principe éternel que révèle l’Écriture sainte : «Il n’est pas requis que l’homme coure plus vite qu’il n’a de force. Et en outre, il est nécessaire qu’il soit diligent, afin qu’il remporte ainsi le prix.»

    Nous n’avons pas besoin d’aller vite ; tout ce que nous devons faire, c’est être constants et avancer dans la bonne direction. Nous devons faire de notre mieux, un pas après l’autre.

    La seule chose dont vous ayez à vous préoccuper, c’est de vous efforcer d’être le meilleur que vous puissiez être. Comment faire ? Gardez à l’esprit les buts qui ont le plus d’importance dans la vie et dirigez-vous pas à pas vers eux.

    Je sais que beaucoup ont le sentiment que le chemin est difficile et que la route est sombre. Mais, comme Erik, l’alpiniste courageux, nous ne sommes pas sans guide.

    Nous avons des Écritures qui révèlent la parole de Dieu à l’humanité au fil des siècles. Lorsque nous nous faisons un festin des paroles de Dieu, nous ouvrons notre esprit aux vérités éternelles et notre coeur aux murmures légers du Saint-Esprit. Oui, la parole de Dieu, qui nous parvient par les Écritures et les prophètes modernes est une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier.

     

    Nous ne devons pas être parfaits aujourd’hui. Nous ne devons pas être meilleurs que les autres. Tout ce que nous avons à faire, c’est être le meilleur que nous pouvons.

     

    Português (Portugais).

     

    Un pas après l’autre

    Um Passo de Cada Vez

    Élder Joseph B. Wirthlin Do Quórum dos Doze Apóstolos, liahona, janeiro 2002.

     

    Todos passamos por diferentes experiências na vida. Enquanto algumas pessoas vivem com alegria hoje, outras passam por enormes sofrimentos. Alguns acham que o mundo é sua ostra, enquanto que outros sentem-se como a própria ostra que é retirada do oceano que é aberta e de quem roubam o que tinha de mais precioso.

     

    Temos, certamente, muito por que sermos gratos. E acredito que, se analisarmos as bênçãos que temos, esqueceremos algumas de nossas preocupações. A serenidade e a alegria com certeza chegarão a vocês se perceberem as bênçãos que recebemos sob a liderança de nosso Presidente maravilhoso, o Presidente Gordon B. Hinckley. Isso nos ajudará imensamente.

     

    Un homem de trinta-tres anos, complètement cego, Erik Weihenemayer. Decidiu escaladar a  montanha Everest, façanha que desafia muitos dos melhores alpinistas do mundo. Na verdade, quase 90 por cento dos que tentam a escalada nunca chegam ao topo. As temperaturas caem abaixo de 50 graus Celsius negativos. Além do frio intenso, do vento de mais de 160 quilômetros por hora, dos desfiladeiros mortais e das avalanches, o alpinista tem de vencer as dificuldades das elevadas altitudes, da falta de oxigênio e, talvez, as dificuldades com alimentos e água potável. Desde 1953, pelo menos 165 alpinistas morreram na tentativa de escalar até o pico de quase 9.000 metros de altura.

    Esse homem, Erik, acabou chegando ao pico pela face sul e passou a fazer parte da lista dos poucos que conseguiram chegar ao topo da montanha mais alta da Terra.

     

    Quando lhe perguntaram como conseguira fazê-lo, Erik disse: “Simplesmente pensava com firmeza, concentre-se. Não permita que as dúvidas e temores fiquem em seu caminho”. Mais importante ainda, ele disse: “Enfrente o dia dando um passo de cada vez”.

     

    Como Erik, podemos ter obstáculos que nos detêm. Podemos até encontrar desculpas explicando por que não podemos fazer o que queremos. Talvez, quando nos sentirmos tentados a justificar o que não conseguimos fazer, possamos lembrar de Erik, que mesmo com sua perda de visão, conseguiu realizar o que muitos achavam ser impossível, simplesmente continuando a colocar um pé à frente do outro.

    Um antigo provérbio diz que uma jornada de mil milhas começa com um simples passo.

    Às vezes, tornamos as coisas mais complicadas do que é necessário. Nunca chegaremos ao final da jornada de mil milhas, se ficarmos preocupados com o tempo que ela irá durar ou com a dificuldade de realizá-la. Faremos a jornada enfrentando cada dia passo a passo e então repetindo tudo mais uma vez e outra mais, até chegarmos ao nosso destino.

    O mesmo princípio aplica-se ao modo pelo qual você e eu podemos crescer espiritualmente.

    Nosso Pai Celestial sabe que devemos começar nossa subida a partir do ponto em que nos encontramos. “Quando se sobe uma escada”, ensinou o Profeta Joseph Smith, “é preciso começar embaixo e subir degrau por degrau até chegar ao topo. O mesmo acontece em relação aos princípios do evangelho — é preciso começar pelo primeiro e prosseguir até ter aprendido os princípios da exaltação. Só muito tempo após terem passado pelo véu é que os terá aprendido.”

    Nosso Pai Celestial ama cada um de nós e compreende que esse processo de subir mais e mais alto exige preparação, tempo e comprometimento. Ele entende que cometeremos erros ocasionalmente, que podemos tropeçar, que ficaremos desanimados e, talvez, até desejemos desistir e dizer a nós mesmos que as dificuldades não valem a pena.

    Nosso Pai Celestial ama cada um de nós e compreende que esse processo de subir mais e mais alto exige preparação, tempo e comprometimento. Ele entende que cometeremos erros ocasionalmente, que podemos tropeçar, que ficaremos desanimados e, talvez, até desejemos desistir e dizer a nós mesmos que as dificuldades não valem a pena. 

    Sabemos que o esforço vale a pena, pois o prêmio — a vida eterna — é o “maior de todos os dons de Deus”. E para nos qualificarmos para esse dom, devemos dar um passo após o outro e continuar até atingir o ápice espiritual que almejamos.

     

    As santas escrituras revelam um princípio eterno: “Não se exige que o homem corra mais rapidamente do que suas forças o permitam. E, novamente, é necessário que ele seja diligente, para que assim possa ganhar o galardão”.

     

    Não temos que ser rápidos, temos que simplesmente ser constantes e seguir na direção certa. Temos que fazer o melhor possível, um passo de cada vez.

    Não temos que ser perfeitos hoje. Não temos de ser melhores do que outra pessoa. Tudo o que precisamos fazer é ser o melhor que pudermos.

    Castellano (Espagnol)

     

    Paso por paso

    Élder Joseph B. Wirthlin Del Quórum de los Doce Apóstoles, liahona janvier 2002.

     

    Un pas après l’autre

    Las experiencias por las que pasamos en la vida son diferentes para todos. Si bien hay algunos hoy día que sienten gozo, otros sienten como si el corazón les fuera a estallar de pesar. Hay otros que sienten que el mundo es su ostra, otros sienten como si ellos mismos fueran la ostra, que fue sacada del océano para abrirla a la fuerza y robarles todo lo que era de valor para ellos.

    No importa su condición en la vida, no importa su estado emocional o espiritual, quisiera ofrecerles consejo que podría serles útil, pese al punto en el que se encuentren en su jornada por esta vida terrenal.

    Por cierto tenemos mucho por que estar agradecidos, y creo que si nos ponemos a pensar en las bendiciones que tenemos, nos olvidaremos de algunas de nuestras preocupaciones. No hay duda de que recibiremos serenidad y gozo si reconocemos las bendiciones que tenemos como Iglesia bajo el liderazgo de nuestro maravilloso Presidente, el presidente Gordon B. Hinckley. Nos será de mucho provecho.

    Un hombre de trinta tres años, completemente ciego, Erik Weihenemayer.

    Decidio escalar el monte Everest, una proeza que presenta retos para muchos de los alpinistas más expertos del mundo. De hecho, casi el 90 por ciento de los que intentan realizar la escalada nunca llegan a la cima. Las temperaturas descienden a más de 50 grados centígrados bajo cero. Además del intenso frío, vientos de 150 km. por hora, grietas mortales y avalanchas, el alpinista debe superar los desafíos de la altitud, la falta de oxígeno, y quizás comida y agua insalubres. Desde 1953, por lo menos 165 alpinistas han perdido la vida al intentar escalar la cumbre de casi nueve mil metros de altura. Por fin Erik escaló la cima del lado sur y ocupó su lugar con aquellos que le habían precedido, uno de los pocos que ponía pie en la cumbre de la montaña más alta de la faz de la tierra.

     

    Al preguntarle cómo lo logró, Erik dijo que se esforzó por mantenerse enfocado; no permitió que la duda, ni el miedo ni la frustración se pusieran en su camino. Y, lo más importante de todo, dijo: “Cada día hay que ir paso por paso”.

     

    Al igual que Erik, es posible que tengamos obstáculos que no nos dejen avanzar; quizás hagamos excusas de la razón por la que no hacemos lo que deseamos hacer. Tal vez, cuando nos sintamos propensos a justificar nuestra falta de progreso, recordemos a Erik quien, a pesar de haber perdido la vista, logró lo que muchos pensaron que era imposible tan sólo con poner un pie enfrente del otro.

    Un antiguo refrán reza que una jornada de mil kilómetros empieza con un solo paso.

    A veces hacemos ese proceso más complicado de lo necesario. Jamás realizaremos una jornada de mil kilómetros si nos preocupamos innecesariamente en cuanto al tiempo que tomará y lo difícil que será. Se emprende esa tarea tomando paso por paso, y luego volviéndolo a hacer hasta que lleguemos a nuestro destino.

    Podemos aplicar ese mismo principio a la forma en que podemos ascender a un plano más espiritual.

    Nuestro Padre Celestial sabe que debemos empezar el ascenso desde donde estamos. El profeta José Smith enseñó: “Al subir por una escalera, debemos empezar desde abajo y subir paso por paso, hasta llegar hasta arriba; así es con los principios del Evangelio: debemos empezar con el primero, y seguir adelante hasta que hayamos aprendido todos los principios de exaltación. Pero pasará mucho tiempo después de que hayamos pasado por el velo antes de que los aprendamos”.

     

    Nuestro Padre Celestial nos ama a cada uno y comprende que este proceso de hacernos más espirituales requiere preparación, tiempo y dedicación. Él comprende que a veces cometeremos errores, que tropezaremos, que nos desalentaremos y que quizás querremos darnos por vencidos y convencernos de que no vale la pena luchar.

    Sabemos que el esfuerzo vale la pena, porque el galardón —la vida eterna— “es el mayor de todos los dones de Dios”. Para hacernos acreedores de él, debemos tomar un paso tras otro y seguir adelante para obtener las alturas espirituales que deseamos lograr.

     

    En las Santas Escrituras se revela un principio eterno: “…no se exige que un hombre corra más aprisa de lo que sus fuerzas le permiten. Y además, conviene que sea diligente, para que así gane el galardón”.

     

    No es necesario que seamos rápidos, sólo tenemos que ser firmes y avanzar en la dirección correcta. Tenemos que esforzarnos al máximo, un paso tras otro.

    No tenemos que ser perfectos hoy; no tenemos que ser mejores que alguien más; todo lo que tenemos que hacer es ser lo mejor de nosotros mismos. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Climat propice à la croissance,

     

    La quête de la connaissance spirituelle

    Par Boyd K. Packer

    Président suppléant du Collège des douze apôtres, liahona janvier 2007.

     

    Le murmure doux et léger

     

    La voix de l’Esprit est décrite dans les Écritures comme n’étant ni « forte » ni « dure » (3 Néphi 11:3). Ce n’est « pas une voix de tonnerre, ni la voix de grands bruits tumultueux » mais « une voix douce, d’une douceur parfaite, comme un chuchotement » et elle peut percer « jusqu’à l’âme même » (Hélaman 5:30) et faire brûler le cœur (voir 3 Néphi 11:3). Souvenez-vous qu’Élie a découvert que la voix du Seigneur n’était ni dans le vent, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, mais que c’était « un murmure doux et léger » (1 Rois 19:12). 

    L’Esprit n’attire pas notre attention en criant ou en nous secouant d’une main lourde. Il murmure. Il nous caresse si doucement que, si nous sommes préoccupés, nous pouvons ne pas le ressentir du tout.

    Parfois, il va insister  juste assez de fermeté pour que nous prêtions attention. Mais la plupart du temps, si nous ne tenons pas compte de cette sensation douce, l’Esprit se retire et attend jusqu’à ce que nous allions à sa recherche, que nous soyons à son écoute et disions à notre façon, comme Samuel des temps anciens « Parle Seigneur, car ton serviteur écoute » (1 Samuel 3:10).

    On ne peut pas forcer les choses spirituelles

     

    Il y a encore autre chose à apprendre. Un témoignage ne nous est pas imposé, il grandit. Notre témoignage croît, tout comme nous grandissons physiquement ; nous nous en apercevons à peine parce qu’il vient progressivement.

    On ne peut pas forcer les choses spirituelles. Des mots comme contraindre, obliger, pousser, faire pression et exiger ne décrivent pas nos droits auprès de l’Esprit. On ne peut pas davantage forcer l’Esprit à répondre qu’on ne peut forcer un haricot à germer ou un œuf à éclore avant l’heure. On peut créer un climat propice à la croissance, nourrir et protéger, mais on ne peut ni forcer ni obliger : on doit attendre la croissance.

    Ne soyez pas impatients d’obtenir une grande connaissance spirituelle. Laissez-la grandir, aidez-la à grandir, mais ne la forcez pas sans quoi vous risquerez d’être trompés.

     

    Utilisez toutes vos ressources

     

    Nous sommes censés nous servir de la lumière et de la connaissance que nous possédons déjà pour résoudre les problèmes qui se présentent à nous. Nous ne devrions pas avoir besoin de la révélation pour nous instruire pour faire notre devoir, car cela nous a déjà été dit dans les Écritures ; nous ne devrions pas non plus nous attendre à ce que la révélation remplace l’intelligence spirituelle ou temporelle que nous avons déjà reçue, seulement à ce qu’elle l’accroisse. Nous devons vaquer à notre vie de tous les jours, de façon ordinaire, en suivant les habitudes, les règles et les réglementations qui la gouvernent.

    Les règles, les réglementations et les commandements offrent une protection précieuse. Si nous avons besoin d’une instruction révélée pour modifier notre route, elle nous attendra en chemin lorsque nous arriverons au point où elle sera nécessaire. Le conseil d’« œuvrer avec zèle » est vraiment sage (D&A 58:27). 

    Votre témoignage est peut-être plus fort que vous ne le savez

     

    N’hésitez donc pas ou n’ayez pas honte de ne pas tout savoir. Néphi a déclaré : « Je sais qu’il aime ses enfants ; néanmoins, je ne connais pas la signification de tout » (1 Néphi 11:17). 

    Dans votre témoignage il y a peut-être plus de puissance que vous ne vous en rendez compte. Le Seigneur a dit aux Néphites :

    « Et quiconque vient à moi, le cœur brisé et l’esprit contrit, je le baptiserai de feu et du Saint-Esprit, tout comme les Lamanites, à cause de leur foi en moi au moment de leur conversion, ont été baptisés de feu et du Saint-Esprit, et ils ne le savaient pas » (3 Néphi 9:20). 

     

    Il y a quelques années, j’ai rencontré l’un de nos fils dans le champ de la mission dans une partie lointaine du monde. Cela faisait un an qu’il y était. Sa première question a été : « Papa, qu’est-ce que je peux faire pour progresser spirituellement ? Je fais tant d’efforts, et je ne fais aucun progrès. »

    C’était son impression : je le voyais différemment. Je pouvais à peine croire quelle maturité, quelle progression spirituelle il avait obtenues en seulement un an. Il « ne le savait pas », car cela s’était fait progressivement, pas par une expérience spirituelle saisissante.

     

    Português(Portugais)

     

    Climat propice à la croissance,

    A Busca do Conhecimento Espiritual

    Presidente Boyd K. Packer

    Presidente Interino do Quórum dos Doze Apóstolos, liahona janeiro 2007.

     

    A Voz Mansa e Delicada

     

    A voz do Espírito é descrita nas escrituras como não sendo nem “áspera” nem “forte” (3 Néfi 11:3). “Não é uma voz de trovão nem uma voz de ruído tumultuoso”, mas, sim, “uma voz mansa, de perfeita suavidade, semelhante a um sussurro” que penetra “até o âmago da alma” (Helamã 5:30) e faz “arder o coração” (3 Néfi 11:3). Lembrem-se de que Elias descobriu que a voz do Senhor não estava no vento nem no terremoto nem no fogo, mas era uma “voz mansa e delicada” (I Reis 19:12). 

    O Espírito não chama nossa atenção gritando conosco ou sacudindo-nos com brutalidade. Ele sussurra. Ele nos afaga tão gentilmente que, se estivermos preocupados com alguma coisa, talvez não sintamos nada.

    De vez em quando, Ele nos chamará com suficiente firmeza para que prestemos atenção. Mas na maioria das vezes, se não prestarmos atenção ao delicado sentimento, o Espírito vai Se retirar e esperar que O busquemos e O ouçamos e digamos, à nossa própria maneira, o mesmo que Samuel disse no passado: “Fala, porque o teu servo ouve” (I Samuel 3:10). 

    Não Podemos Forçar as Coisas Espirituais

     

    Há algo mais para ser aprendido. Não se pode forçar um testemunho a surgir; ele precisa crescer. Aumentamos o nosso testemunho da mesma forma que crescemos em altura física; mal percebemos isso acontecer, porque o crescimento é muito gradual.

    Não podemos forçar as coisas espirituais. Palavras como compelir, coagir, forçar, pressionar e exigir não descrevem nossos privilégios com o Espírito. Não podemos forçar o Espírito a responder, da mesma forma que não podemos forçar um feijão a brotar ou um ovo a chocar antes do tempo. Podemos criar um ambiente que promova crescimento, edificação e proteção; mas não podemos forçar ou compelir: É preciso esperar o crescimento.

    Não sejam impacientes para adquirirem grande conhecimento espiritual. Deixem-no crescer, ajudem-no a crescer, mas não o forcem, caso contrário estarão propensos a se desviar do rumo certo.

    Usem Todos os Seus Recursos

     

    Espera-se que usemos a luz e o conhecimento que já possuímos para lidar com os problemas de nossa vida. Não precisamos que uma revelação nos instrua a sair e cumprir nosso dever, porque isso já nos foi dito nas escrituras; tampouco devemos esperar que a revelação substitua a inteligência espiritual ou física que já recebemos. Ela simplesmente vai ampliá-la. Precisamos seguir adiante com nossa vida normalmente, trabalhando todos os dias, seguindo as rotinas, regras e normas que governam a vida. 

    As regras, normas e mandamentos são uma proteção valiosa. Se precisarmos de uma instrução revelada para alterar nosso curso, ela estará nos esperando ao longo do caminho, assim que chegarmos ao ponto em que necessitaremos dela. O conselho de “ocupar-nos zelosamente” é realmente muito sábio (ver D&C 58:27). 

    Seu Testemunho Pode Tornar-se Mais Forte do que Você Imagina

     

    Não se sintam acanhados nem envergonhados se não souberem tudo. Néfi disse: “Sei que ele ama seus filhos; não conheço, no entanto, o significado de todas as coisas” (1 Néfi 11:17). 

    Há mais poder em seu testemunho do que vocês imaginam. O Senhor disse aos nefitas:

    “Todo aquele que a mim vier com um coração quebrantado e um espírito contrito, eu batizarei com fogo e com o Espírito Santo, como os lamanitas que, por causa de sua fé em mim na época de sua conversão, foram batizados com fogo e com o Espírito Santo e não o souberam”(3 Néfi 9:20;

    ). 

    Há vários anos, encontrei-me com um de nossos filhos no campo missionário num lugar longínquo do mundo. Ele estava lá havia um ano. Sua primeira pergunta foi: “Pai, o que posso fazer para crescer espiritualmente? Tentei com afinco crescer espiritualmente, mas simplesmente não fiz progresso algum”.

    Essa era a percepção dele. Para mim, não era isso que eu via. Mal podia acreditar na maturidade e no crescimento espiritual que ele havia adquirido em apenas um ano. Ele “não o soube” porque havia acontecido como crescimento, e não como uma experiência espiritual espantosa.

     

    Castellano(Espagnol)

     

    Climat propice à la croissance,

    La búsqueda del conocimiento espiritual

    Por el Presidente Boyd K. Packer

    Presidente en Funciones del Quórum de los Doce Apóstoles, liahona enero 2007.

    La voz apacible y delicada

     

    En las Escrituras se dice que la voz del Espíritu no es una voz “áspera” ni “fuerte” (3 Nefi 11:3). Tampoco es “una voz de trueno, ni una voz de un gran ruido tumultuoso”, sino más bien “una voz apacible de perfecta suavidad, cual si hubiese sido un susurro”, y pe- netra “hasta el alma misma” (Helamán 5:30) y hace “arder los corazones” (3 Nefi 11:3). Recuerden, Elías el profeta se dio cuenta de que la voz del Señor no se encontraba en el viento, ni en el terremoto, ni en el fuego, sino que era un “un silbo apacible y delicado” (1 Reyes 19:12). 

    El Espíritu no nos reclama la atención gritando o agitándonos con una mano férrea; más bien, nos susurra; nos toca con tanta suavidad que si tenemos la mente preocupada por otras cosas quizá no lo percibamos en absoluto.

    Algunas veces, insiste con la firmeza suficiente para que lo escuchemos. Sin embargo, en la mayoría de las ocasiones, si no prestamos oído a ese sutil sentimiento, el Espíritu se retira y espera hasta que nos volvamos a Él, procuremos escucharlo y digamos en nuestras propias palabras, como Samuel en la antigüedad: «Habla, Señor, porque tu siervo oye” (1 Samuel 3:10). 

    Las cosas espirituales no se pueden forzar

     

    Hay algo más que conviene aprender. Un testimonio no se obtiene instantáneamente, sino que va creciendo. Crecemos en el testimonio del mismo modo que crecemos físicamente; casi ni nos damos cuenta de ello, porque crecemos poco a poco.

    Las cosas espirituales no se pueden forzar. Palabras como obligar, coaccionar, constreñir, presionar exigir son ajenas a los privilegios que tenemos con el Espíritu. No se puede forzar un garbanzo a crecer, ni abrir el cascarón de un huevo antes de tiempo; del mismo modo, no se puede forzar al Espíritu a responder. Se puede crear un ambiente que favorezca el crecimiento, el sustento y la protección, pero no se puede forzar ni obligar; hay que esperar hasta que se produzca el crecimiento.

    No se impacienten por obtener un gran conocimiento espiritual. Déjenlo crecer, ayúdenlo a crecer; pero no lo fuercen, pues se arriesgan a descarriarse.

    Válganse de todos sus recursos

     

    Se espera que nos valgamos de la luz y del conocimiento que ya poseamos para resolver los problemas de la vida. No hace falta una revelación para saber que debemos cumplir con nuestro deber, ya que las Escrituras nos lo dicen; tampoco debemos esperar que la revelación sustituya la inteligencia espiritual o temporal que ya hayamos recibido, sino que la amplíe. Debemos enfrentarnos a la vida de una manera normal, cotidiana, siguiendo las rutinas, reglas y normas que gobiernan la vida.

    Las reglas, normas y mandamientos constituyen una valiosa protección. Si necesitamos una instrucción revelada para alterar nuestro camino, nos estará esperando cuando lleguemos a ese momento de necesidad. El consejo de estar “anhelosamente consagrados” es ciertamente un sabio consejo (véase D. y C. 58:27). 

    Tal vez su testimonio sea más firme de lo que piensan

     

    No se sientan inseguros ni se avergüencen por no saberlo todo. Nefi dijo: “Sé que ama a sus hijos; sin embargo, no sé el significado de todas las cosas” (1 Nefi 11:17). 

    Tal vez su testimonio sea más fuerte de lo que creen. El Señor dijo a los nefitas:

    «Y al que venga a mí con un corazón quebrantado y un espíritu contrito, lo bautizaré con fuego y con el Espíritu Santo, así como los lamanitas fueron bautizados con fuego y con el Espíritu Santo al tiempo de su conversión, por motivo de su fe en mí, y no lo supieron” (3 Nefi 9:20). 

     

    Hace varios años estuve con uno de mis hijos que servía en el campo misional en una lejana región del mundo. Llevaba un año allí y lo primero que me preguntó fue: “Papá, ¿qué puedo hacer para crecer espiritualmente? Me he esforzado al máximo por lograrlo, pero no he progresado nada”.

    Eso es lo que él pensaba, pero yo tenía una percepción muy diferente. Apenas podía creer la madurez y el crecimiento espiritual que había logrado en sólo un año. Él “no lo sabía”, porque se produjo mediante un proceso de crecimiento y no a través de una gran experiencia espiritual.

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  •  

    Je n’avais pas compris cette citation de Jésus dans : Matthieu 13 : 12 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a.

    Je ne sais pas si vous voyez la même chose que moi, je vois l’explication à ce verset dans ce discours de frère Henry B. Eyring. Aussi Une fois j’entendue quelqu’un dire que personne dans une église va lui dire de changer sa personnalité et qu’elle est fière d’être comme elle est, dans ce discours on apprend aussi sur notre changement de cœur. Une autre fois  j’entendue dire que Jésus quand il était sur la croix, il avait méprisé la vierge Marie, on apprend dans ce discours que ce n’est pas ça que Jésus a fait.

     

    Testés, éprouvés et polis

    Par Henry B. Eyring

    Deuxième conseiller dans la Première Présidence, dans la liahona novembre 2020.

    J’ai lu les paroles de notre Père céleste et de son Fils bien-aimé expliquant leur but en créant ce monde et en donnant aux enfants d’esprit la possibilité de vivre dans la condition mortelle :

    « Nous les mettrons ainsi à l’épreuve, pour voir s’ils feront tout ce que le Seigneur, leur Dieu, leur commandera ;

    « Ceux qui gardent leur premier état recevront davantage ; ceux qui ne gardent pas leur premier état n’auront pas de gloire dans le même royaume que ceux qui gardent leur premier état ; et ceux qui gardent leur second état recevront plus de gloire sur leur tête pour toujours et à jamais. »

     

    La plus grande bénédiction que nous obtiendrons si nous nous montrons fidèles à nos alliances pendant nos épreuves sera le changement de notre nature. Quand nous choisissons de respecter nos alliances, le pouvoir de Jésus-Christ et les bénédictions de son expiation peuvent agir en nous. Notre cœur peut être adouci au point que nous sommes poussés à aimer, à pardonner et à inviter autrui à aller au Sauveur. Notre confiance dans le Seigneur augmente. Nos craintes diminuent.

    Sur la croix du Golgotha, alors qu’il avait déjà souffert des douleurs si extrêmes, douleurs que seul le Fils de Dieu pouvait souffrir sans en mourir, il a regardé ses bourreaux et a dit à son Père : « Pardonne-leur ; car ils ne savent ce qu’ils font. » Tandis qu’il souffrait sur la croix pour tous les humains passés, présents et à venir, il a posé les yeux sur Jean et sur sa propre mère affligée et l’a soutenue dans son épreuve :

    « Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils !

    « Puis il dit au disciple : Voilà ta mère ! Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. »

     

    Le plan du bonheur du Père a pour but que nous devenions de plus en plus semblables à son Fils bien-aimé, Jésus-Christ. En toutes choses, l’exemple du Sauveur est notre meilleur guide. Il n’a pas été exempté de la nécessité de faire ses preuves. Il a souffert pour tous les enfants de notre Père céleste et a payé le prix de tous nos péchés. Il a ressenti les souffrances de toutes les personnes qui sont venues et qui viendront dans la condition mortelle.

    Quand vous vous demandez combien de souffrances vous pourrez encore endurer, souvenez-vous de lui. Il a souffert ce que vous souffrez afin de savoir comment vous relever. Il n’enlèvera peut-être pas votre fardeau, mais il vous donnera de la force, de l’espoir et vous réconfortera. Il connaît le chemin. Il a bu la coupe amère. Il a supporté les souffrances de tous.

    Português (Portugais).

    Eu nao entendia esse versiculo em Mateus 13 : 12 Porque àquele que tem, se dará, e terá em abundância; mas àquele que não tem, até aquilo que tem lhe será tirado.

    Nao sei se vocês vêem a mesma coisa que eu vejo; a explicaçao de esse versiculo neste discurso do irmao Henry B. Eyring.

    Jà ouvi muita gente dizer que ninguém de uma Igreja vai mandar que eles mudem a personalidade deles, eles sao como sao e estao orgulhosos de serem o que eles sao. Neste discurso aprendemos sobre a humildade de coraçao.

    Varias vezes ouvi  pessoas falarem assim : «A virgem Maria nunca foi importante pra Jesus, ele até desprecio-a quando estava na cruz». Aqui podemos ver que Jesus nunca desprecio a virgem Maria.

    Testados, provados e aperfeiçoados

    Presidente Henry B. Eyring

    Segundo conselheiro na Primeira Presidência, liahona novembro 2020.

    Eu li o relato do Pai Celestial e de Seu Filho Amado falando a respeito do propósito que Eles tinham de criar este mundo e de conceder a Seus filhos espirituais a oportunidade de terem uma vida mortal:

    “E assim os provaremos para ver se farão todas as coisas que o Senhor seu Deus lhes ordenar;

    E os que guardarem seu primeiro estado receberão um acréscimo; e os que não guardarem seu primeiro estado não terão glória no mesmo reino que aqueles que guardarem seu primeiro estado; e os que guardarem seu segundo estado terão um acréscimo de glória sobre sua cabeça para todo o sempre”.

    A maior bênção que receberemos quando nos provarmos fiéis aos nossos convênios em meio às nossas provações é a mudança em nossa natureza. Ao escolhermos cumprir nossos convênios, o poder de Jesus Cristo e as bênçãos de Sua Expiação podem surtir efeito em nós. Nosso coração pode ser abrandado para amar, perdoar e convidar outras pessoas a se achegarem ao Salvador. Nossa confiança no Senhor aumenta. Nosso medo diminui.

    Na cruz do Gólgota, tendo já sofrido dores excruciantes que fariam com que Ele morresse caso não fosse o Filho Unigênito de Deus, Ele olhou para Seus executores e disse a Seu Pai: “Perdoa-lhes, porque não sabem o que fazem”. Enquanto sofria na cruz por todos aqueles que ainda viveriam, Ele olhou para João e para sua angustiada mãe e ministrou a ela em sua provação:

    “Ora, Jesus, vendo ali a sua mãe, e o discípulo a quem ele amava estando presente, disse a sua mãe: Mulher, eis aí o teu filho.

    Depois disse ao discípulo: Eis aí tua mãe. E desde aquela hora o discípulo a recebeu em sua casa”.

     

    O plano de felicidade do Pai tem como propósito principal nos tornarmos mais semelhantes a Seu amado Filho, Jesus Cristo. Em todos os aspectos, o exemplo do Salvador é nosso melhor guia. Ele não estava isento da necessidade de provar a Si mesmo. Ele padeceu em favor de todos os filhos do Pai Celestial, pagando o preço por todos os nossos pecados. Ele sofreu por todos aqueles que estão na mortalidade e por todos aqueles que ainda virão.

    Quando se perguntarem quanta dor vocês são capazes de suportar bem, lembrem-se Dele. Ele sofreu as mesmas coisas que vocês sofrem para que soubesse como socorrê-los. Ele talvez não retire seu fardo, mas lhes dará força, consolo e esperança. Ele conhece o caminho. Ele bebeu a amarga taça. Ele suportou o sofrimento de todas as pessoas.

    Castellano (Espagnol)

     

     

    Yo no entendia ese versiculo en Mateo 13 : 12 Porque a cualquiera que tiene, se le dará y tendrá más; pero al que no tiene, aun lo que tiene le será quitado.

    No sé si ustedes ven la misma cosa que yo veo; la explicacion de este versiculo en este discurso del hermano Henry B. Eyring.

    Ya he escuchado decir que nadie de una iglesia va le decir de cambiar su personalidad, que ellos son como sao y que estan bien orgullosos de seren asi. Aqui aprendemos el cambio del corazon.

    Tambien hay gente que dicen que la virgen Maria no es importante para Jesus y que quando él estava en la cruz hasta la desprecio. Aqui podemos ver que Jesus no desprecio la virgen Marie.

    Ser probados, probarnos y ser pulidos

    Por el presidente Henry B. Eyring

    Segundo Consejero de la Primera Presidencia

    Yo leí cómo el Padre Celestial y Su Amado Hijo explicaron Su propósito al crear este mundo para dar la oportunidad de la vida terrenal a Sus hijos procreados como espíritus:

    “Y con esto los probaremos, para ver si harán todas las cosas que el Señor su Dios les mandare;

    “y a los que guarden su primer estado les será añadido; y aquellos que no guarden su primer estado no tendrán gloria en el mismo reino con los que guarden su primer estado; y a quienes guarden su segundo estado, les será aumentada gloria sobre su cabeza para siempre jamás”.

     

     

    La bendición más grande que recibiremos cuando hayamos probado ser fieles a nuestros convenios durante nuestras pruebas será un cambio en nuestra naturaleza. Al escoger honrar nuestros convenios, el poder de Jesucristo y las bendiciones de Su expiación pueden obrar en nosotros. Se ablandará nuestro corazón para amar, para perdonar y para invitar a otros a venir al Salvador; aumentará nuestra confianza en el Señor; disminuirán nuestros temores.

    En la cruz del Gólgota, tras haber sufrido dolores tan grandes que le habrían ocasionado la muerte si Él no hubiese sido el Hijo Unigénito de Dios, miró a los que lo ejecutaban y dijo a Su Padre: “Perdónalos, porque no saben lo que hacen”. Mientras padecía por todos los que algún día vivirían, Él miró desde la cruz a Juan y a Su propia madre acongojada y la ministró en su prueba:

    “Y cuando vio Jesús a su madre y al discípulo a quien él amaba, que estaba presente, dijo a su madre: Mujer, he ahí tu hijo.

    “Después dijo al discípulo: He ahí tu madre. Y desde aquella hora el discípulo la recibió en su casa”.

     

    El plan de felicidad del Padre tiene como objetivo central el que nosotros lleguemos a ser más como Su Amado Hijo, Jesucristo. El ejemplo del Salvador es nuestra mejor guía en todas las cosas. Él no estuvo exento de la necesidad de probarse a Sí mismo. Él perseveró en beneficio de todos los hijos del Padre Celestial y pagó el precio de todos nuestros pecados. Él sintió el sufrimiento de todos los que han venido y vendrán a la vida terrenal.

    Cuando se pregunten cuánto dolor podrán soportar bien, piensen en Él. Él sufrió lo que ustedes sufren para que pudiera saber cómo elevarlos a ustedes. Puede que Él no retire las cargas, pero les dará fortaleza, consuelo y esperanza. Él conoce el camino, Él bebió la amarga copa, Él padeció el sufrimiento de todos.

     

     

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    Nous choisissions d'être offensé.

    Maintenant je comprends pourquoi Joseph Smith a dit : «Parlez en bien, parlez en mal, mais parlez-en». Jésus a dit : «Celui qui est averti, averti son prochain.»

    Les articles que je poste ici sont étudiés, médités et je suis la première à apprendre. Je reconnais que j’ai beaucoup de travail à faire sur moi-même. Je veux que vous aussi, vous appreniez comme moi, que la parole de Dieu est vie.

    Regardez bien comment l’apôtre David A. Bednar nous dit que nous choisissons d’être offensé. Que nous ne contrôlons pas les actions des autres mais notre façon de réagir. Je demande à Dieu en prière d’avoir un jour cette maturité spirituelle.

     

    Et rien ne les offensera

    David A. Bednar

    Of the Quorum of the Twelve Apostles, liahona Octobre 2006,

    Quand nous croyons ou disons avoir été offensé, généralement nous disons que nous nous sentons insulté, maltraité, pris de haut ou pas respecté. Et certainement il se produit dans nos rapports avec les autres des choses maladroites, embarrassantes, dénuées de principes et mesquines dont nous pourrions nous offenser. Mais, en fin de compte, il est impossible à quelqu’un d’autre de vous offenser ou de m’offenser. En fait, il est faux, à la base, de croire que quelqu’un d’autre nous a offensé. C’est nous qui choisissons de nous offenser de quelque chose ; il ne s’agit pas d’une situation qui nous est infligée ou imposée par quelqu’un ou quelque chose d’autre.

    Dans la grande division de toute la création divine, il y a des choses qui se meuvent et des choses qui sont mues (voir 2 Néphi 2:13-14). Nous, fils et filles de notre Père céleste, avons reçu le don du libre arbitre, la faculté d’agir et de choisir de manière indépendante. Dotés du libre arbitre, vous et moi sommes actifs et nous devons, avant toute chose, nous mouvoir et ne pas être mus. Le fait de croire que quelqu’un ou quelque chose peut nous faire nous sentir offensés, nous mettre en colère, nous blesser ou nous rendre amers limite notre libre arbitre et nous transforme en objets passifs. Mais, en tant qu’être actifs, nous avons, vous et moi, le pouvoir d’agir et de choisir comment répondre à une situation choquante ou blessante.

    Thomas B. Marsh, premier président du Collège des douze apôtres de cette dispensation, a choisi de s’offenser d’une affaire aussi anodine que de la crème de lait (voir Deseret News, 16 avril 1856, p. 44). Par contre, Brigham Young a été sévèrement et publiquement réprimandé par Joseph Smith, le prophète, mais a choisi de ne pas s’offenser (voir Truman G. Madsen, « Hugh B. Brown:Youthful Veteran », New Era, avril 1976, p. 16). 

    Dans de nombreux cas, le choix de s’offenser est la preuve d’une maladie spirituelle beaucoup plus profonde et plus grave. Thomas B. Marsh s’est laissé mener et le résultat final en a été l’apostasie et la misère. Brigham Young a été actif, a exercé son libre arbitre, a agi en accord avec des principes corrects et est devenu un instrument puissant dans les mains du Seigneur.

    Le Sauveur est le plus grand exemple de la manière dont nous devons réagir aux événements et aux situations qui peuvent nous offenser.

    Par la force que nous donne le pouvoir de l’expiation de Jésus-Christ, nous pouvons, vous et moi, avoir la bénédiction d’éviter les offenses et d’en triompher. « Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et il ne leur arrive aucun malheur » (Psaumes 119:165). 

    La faculté de ne pas s’offenser peut nous paraître au-dessus de nos moyens. Mais cette faculté n’est ni réservée ni réduite aux grands dirigeants de l’Église tels Brigham Young.

    Selon Neal A. Maxwell, l’Église n’est pas « une maison de repos bien équipée pour des gens déjà parfaits » (« A Brother Offended », Ensign, 1982, p. 38). Elle est un laboratoire d’apprentissage et un atelier où nous acquérons l’expérience en nous exerçant les uns sur les autres au processus continu du « perfectionnement des saints ».

     

    Frère Maxwell a aussi expliqué avec profondeur que dans ce laboratoire d’apprentissage des derniers jours, que l’on appelle l’Église rétablie, les membres constituent la matière de base (voir « Jesus the Perfect Mentor », Ensign, février 2001, p. 13) essentielle à la croissance et au développement. Une instructrice visiteuse apprend à s’acquitter de son devoir en servant et en aimant ses sœurs de la Société de Secours. Un enseignant sans expérience reçoit des leçons précieuses en instruisant des élèves qui le soutiennent et des élèves inattentifs, et devient ainsi un enseignant plus efficace. Un nouvel évêque apprend son office en recevant l’inspiration et en travaillant auprès des membres de la paroisse qui le soutiennent de tout leur cœur, même s’ils sont conscients de ses faiblesses humaines.

     

    Si nous comprenons que l’Église est un laboratoire d’apprentissage, cela nous aide à nous préparer à une réalité inévitable. D’une manière ou d’une autre, un jour, quelqu’un dans l’Église fera ou dira quelque chose qui pourra être considéré comme offensant. Cela arrivera certainement à chacun de nous et arrivera certainement plus d’une fois. Sans nécessairement avoir l’intention de nous blesser ou de nous offenser, les gens peuvent manquer d’égards et de tact.

    Ni vous ni moi n’avons de pouvoir sur les intentions ou le comportement des autres. Mais par contre nous décidons de notre manière d’agir. Rappelez-vous que nous sommes, vous et moi, des êtres qui agissent, dotés du libre arbitre, et que nous pouvons choisir de ne pas nous offenser.

    L’un des signes les plus grands de notre maturité spirituelle se manifeste par notre manière de réagir aux faiblesses, au manque d’expérience et au comportement pouvant être offensant des autres. Une chose, un événement ou une expression peut nous offenser mais nous pouvons, vous et moi, choisir de ne pas nous offenser.

    Je vous exhorte à apprendre et à appliquer les enseignements du Sauveur sur les relations et les événements qui peuvent être considérés comme offensants.

    « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi.

    « Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent…

    « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ?

    « Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ?

    « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:43-44 ; 46-48).

    Il est intéressant de remarquer que l’exhortation « soyez donc parfaits » est immédiatement précédée du conseil sur la manière d’agir en réponse aux torts et aux offenses. Il est clair que les conditions rigoureuses qui conduisent au perfectionnement des saints comprennent des tâches qui constituent pour nous des épreuves et des défis. Si quelqu’un dit ou fait quelque chose que nous trouvons offensant, notre première obligation est de refuser de nous offenser puis de communiquer en privé, honnêtement et directement avec l’intéressé. Cette méthode suscite l’inspiration du Saint-Esprit et permet de dissiper les malentendus et de comprendre les vraies intentions.

    Nous choisissions d'être offensé.

     

    Potuguês (portugais)

    Agora compreendo o que dezia Joseph Smith : «fale bien, fale mal, mas falem». Jesus falou assim : «aquele que conhece o evangelio, compartilha com os seus proximos.»

    Os artigos que eu comprtilho aqui sao estudados, meditados por mim. Eu aprendo muito, reconheço que tenho ainda muito trabalho que fazer sobre mim mesma para chegar ser perfeita como Jesus me pide que seja. Eu quero que vocês também compreendam que a palavra de Deus é vida.

    Veja bem o que o apostolo David A. Bednar quer dizer com : «Nos podemos escolher se ficamos ofendidos.» Nos nao podemos controlar as açoes dos outros mas podemos escolher nossa maneira de agir. Eu peço a Deus orando que um dia eu possa ter essa madurez espiritual.

     

    E para Eles Não Há Tropeço

    David A. Bednar

    Of the Quorum of the Twelve Apostles, liahona outubro 2006.

    Quando achamos ou dizemos que fomos ofendidos, em geral isso quer dizer que nos sentimos injuriados, maltratados, desprezados ou desrespeitados. Certamente ocorrem coisas irrefletidas, constrangedoras, censuráveis e mesquinhas em nossas interações com outras pessoas que podem fazer com que nos sintamos ofendidos. Todavia, no fundo é impossível para uma pessoa ofender outra. Na verdade, achar que alguém nos ofendeu é fundamentalmente falso. Ofender-nos é uma escolha que fazemos; não é uma condição infligida ou imposta a nós por alguém ou algo.

    Na grande divisão de todas as criações de Deus, há coisas que agem e outras que recebem a ação (ver 2 Néfi 2:13–14). Na condição de filhos e filhas do Pai Celestial, fomos abençoados com o dom do arbítrio moral, a capacidade de agir e escolher de maneira independente. Investidos do arbítrio, todos somos agentes e portanto devemos primeiramente agir e não só nos submeter à ação. Achar que alguém ou algo pode fazer com que nos sintamos ofendidos, zangados ou magoados é um insulto ao nosso arbítrio moral e reduz-nos a meros objetos sujeitos à ação. Contudo, como agentes, todos temos o poder de agir e escolher como nos conduziremos diante de uma situação ofensiva ou aviltante.

    Thomas B. Marsh, o primeiro presidente do Quórum dos Doze Apóstolos, desta dispensação, optou por ofender-se num desentendimento insignificante sobre uma porção de nata, (ver Deseret News, 16 de abril de 1856, p. 44). Brigham Young, por outro lado, foi repreendido severa e publicamente pelo Profeta Joseph Smith, mas decidiu não se ofender (ver Truman G. Madsen, “Hugh B. Brown—Youthful Veteran”, New Era, abril de 1976, p. 16).

    Em muitas ocasiões, optar por ofender-se é sintoma de um problema espiritual bem mais amplo e sério. Thomas B. Marsh permitiu-se sofrer a ação, e no final os resultados foram a apostasia e a infelicidade. Brigham Young foi um agente que exerceu seu arbítrio e procedeu de acordo com princípios corretos. Assim, tornou-se um instrumento valioso nas mãos do Senhor.

    O Salvador é o maior exemplo de como devemos reagir a acontecimentos ou situações potencialmente ofensivos.

    Por meio do poder fortalecedor da Expiação de Jesus Cristo, vocês e eu seremos abençoados para evitar e vencer as ofensas. “Muita paz têm os que amam a tua lei, e para eles não há tropeço” (Salmos 119:165).

    A capacidade de estar imune às ofensas talvez pareça algo além do nosso alcance. Essa faculdade, porém, não está reservada a líderes proeminentes da Igreja como Brigham Young.

    Conforme descrito pelo élder Neal A. Maxwell, a Igreja não é uma “clínica de repouso bem-equipada para pessoas já aperfeiçoadas” (“A Brother Offended”, Ensign, maio de 1982, p. 38). Na realidade, a Igreja é um laboratório de aprendizado e uma oficina na qual adquirimos experiência ao praticarmos uns com os outros o processo contínuo de “aperfeiçoar os santos”.

     

    O élder Maxwell também explicou com sabedoria que, neste laboratório de aprendizado dos últimos dias conhecido como a Igreja restaurada, os membros constituem o “material de estudo“ (ver “Jesus the Perfect Mentor”,Ensign, fevereiro de 2001, p. 13) que é essencial para o crescimento e o desenvolvimento. Uma professora visitante aprende seu dever ao servir e amar suas irmãs da Sociedade de Socorro. Um professor inexperiente aprende lições preciosas ao ensinar tanto alunos interessados como desatentos e assim se torna um professor mais eficaz. E um novo bispo aprende seu ofício por meio da inspiração e do trabalho conjunto com os membros da ala que o apóiam incondicionalmente, mesmo reconhecendo suas fraquezas humanas.

     

    Compreender que a Igreja é um laboratório de aprendizado ajuda a preparar-nos para uma realidade inevitável. De uma forma ou de outra e mais cedo ou mais tarde, alguém na Igreja fará ou dirá algo que poderá ser considerado ofensivo. Um acontecimento desse tipo seguramente se dará com cada um de nós — e com certeza mais de uma vez. Ainda que as pessoas não tenham a intenção de nos insultar ou ofender-nos, pode ser que às vezes ajam de modo irrefletido ou careçam de tato.

    Nenhum de nós pode controlar as intenções ou o comportamento dos outros. Contudo, nós é que determinamos a maneira como agiremos. Peço que nunca se esqueçam de que todos somos agentes investidos do arbítrio moral e podemos optar por não nos ofendermos.

    Convido-os a aprender e a aplicar os ensinamentos do Salvador sobre as interações e episódios que podem ser interpretados como ofensivos.

    “Ouvistes o que foi dito: Amarás o teu próximo, e odiarás o teu inimigo.

    Eu, porém, vos digo: Amai a vossos inimigos, bendizei os que vos maldizem, fazei bem aos que vos odeiam, e orai pelos que vos maltratam e vos perseguem;

    Pois, se amardes os que vos amam, que galardão tereis? Não fazem os publicanos também o mesmo?

    E, se saudardes unicamente os vossos irmãos, que fazeis de mais? Não fazem os publicanos também assim?

    Sede vós pois perfeitos, como é perfeito o vosso Pai que está nos céus” (Mateus 5:43–44; 46–48).

    É interessante notar que a admoestação “sede vós pois perfeitos” vem precedida imediatamente de conselhos sobre a forma de agir em resposta a injustiças e ofensas. Está claro que os requisitos rígidos para o aperfeiçoamento dos santos incluem designações que nos põem à prova e nos desafiam. Se uma pessoa disser ou fizer algo que considerarmos ofensivo, nossa primeira obrigação é recusarmo-nos a ofender-nos e depois nos comunicarmos em particular, de modo honesto e direto com a pessoa. Tal atitude é um convite à inspiração do Espírito Santo e permite que os mal-entendidos se esclareçam e que se compreenda a real intenção.

     

    Nous choisissions d'être offensé.

    Castellano (Espagnol).

     

    Ahora comprendo lo que dijo Joseph Smith : «Hablen bien, hablen mal pero hablen.» Jesus dejo también :«Aquel qui conoce el evangelio, ensena a su projimo.»

    Los articulos que yo comparto aqui son estudiados, méditados por mim y yo aprendro mucho, Reconozco que tengo mucho trabajo todavia para que un dia llegue ser perfecta como Jesus quiere que yo sea. Yo quiero que ustedes también aprenda como yo, que la palabra de Dios es vida.

     

    Miren bien Como el apostolo David A. Bednar nos ensena que nosotros escojemos quedarnos ofendidos. Nosotros no controlamos las acciones de los otros pero controlamos nuestra manera de agir. Yo pido a Dios que un dia pueda llegar a tener esa madurez espiritual.

     

    Y no hay para ellos tropiezo

    David A. Bednar

    Of the Quorum of the Twelve Apostles, liahona octubre 2006.

    Cuando creemos o afirmamos que se nos ha ofendido, solemos querer decir que nos hemos sentido insultados, maltratados, desairados o que nos han faltado al respeto. Y, desde luego, al relacionarnos con las demás personas, vamos a ser objeto de expresiones torpes que nos hagan sentir vergüenza, de observaciones carentes de escrúpulos y maliciosas, por las que podríamos sentirnos ofendidos. No obstante, básicamente, es imposible que otra persona los ofenda a ustedes o que me ofenda a mí. De hecho, creer que otra persona nos ha ofendido es fundamentalmente falso, puesto que el sentirnos ofendidos es un sentimiento que escogemos experimentar y no un estado inferido a nosotros ni impuesto sobre nosotros por otra persona o cosa.

     

    En la espléndida distribución de todas las creaciones de Dios, existen tanto las cosas que actúan como aquéllas sobre las cuales se actúa (véase 2 Nefi 2:13–14). Los hijos y las hijas de nuestro Padre Celestial hemos sido bendecidos con el don del albedrío moral, la capacidad de actuar y de escoger independientemente. Habiendo sido dotados del albedrío, ustedes y yo venimos a ser agentes, y ante todo hemos de actuar y no permitir tan sólo que se actúe sobre nosotros. El creer que alguien o algo podrá hacernos sentir ofendidos, irritados, lastimados emocionalmente o amargados disminuye nuestro albedrío moral y nos transforma en objetos sobre los cuales se actúa. Sin embargo, en calidad de agentes, ustedes y yo tenemos el poder de actuar y de escoger la forma en la que reaccionaremos ante una situación agraviadora o hiriente.

     

    Thomas B. Marsh, que fue el primer Presidente del Quórum de los Doce Apóstoles en esta dispensación, escogió sentirse ofendido por un asunto tan insignificante como la nata de la leche (véase Deseret News, abril de 1856, pág. 44). Brigham Young, en cambio, fue severa y públicamente reprendido por el profeta José Smith, pero escogió no sentirse ofendido por ello (véase Truman G. Madsen, “Hugh B. Brown—Youthful Veteran”, New Era, abril de 1976, pág. 16).

    En muchos casos, el escoger sentirse ofendido es síntoma de un mal espiritual mucho más profundo y más grave. Thomas B. Marsh permitió que se actuase sobre él y lo que al final se desprendió de ello fueron la apostasía y el sufrimiento. Brigham Young fue un agente que ejerció su albedrío y actuó en conformidad con principios correctos, y llegó a ser un instrumento poderoso en las manos del Señor.

    El Salvador ha sido el mayor ejemplo del modo en que debemos reaccionar ante sucesos o situaciones potencialmente insultantes.

    Mediante el fortalecedor poder de la expiación de Jesucristo, ustedes y yo seremos bendecidos para evitar sentirnos ofendidos y triunfar sobre la ofensa. “Mucha paz tienen los que aman tu ley, Y no hay para ellos tropiezo”, es decir, no hay ofensa para ellos (Salmos 119:165).

    Tal vez consideremos que la capacidad de superar la ofensa está fuera de nuestro alcance; sin embargo, dicha capacidad no está reservada ni circunscrita a líderes destacados de la Iglesia como Brigham Young. La naturaleza misma de la expiación del Redentor y el propósito de la Iglesia restaurada tienen por objeto ayudarnos a recibir precisamente esa clase de fortaleza espiritual.

    Como lo describió el élder Neal A. Maxwell, la Iglesia “no es una casa de reposo para los que ya son perfectos” (“El hermano ofendido”, Liahona, julio de 1982, pág. 78), sino que la Iglesia es un laboratorio de aprendizaje y un taller de trabajo en el que adquirimos experiencia al practicar los unos con los otros en el proceso continuo de “perfeccionar a los santos”.

     

    El élder Maxwell también explicó con profunda comprensión que en este laboratorio de aprendizaje de los últimos días que se conoce como la Iglesia restaurada, los miembros de ella constituyen “el material clínico” (véase “Jesus the Perfect Mentor”, Ensign, febrero de 2001, pág. 13) que es esencial para el progreso y la superación de las personas. La maestra visitante aprende su deber al prestar servicio y al querer a sus hermanas de la Sociedad de Socorro. El maestro inexperto aprende valiosas lecciones al enseñar tanto a los miembros de la clase que participan como a aquellos que prestan poca atención y de ese modo llega a ser un maestro más eficaz. Un nuevo obispo aprende a ser obispo por medio de la inspiración y del trabajar con los miembros del barrio que le apoyan de todo corazón, aun cuando reconocen sus flaquezas

    Humanas.

     

    Tal vez consideremos que la capacidad de superar la ofensa está fuera de nuestro alcance; sin embargo, dicha capacidad no está reservada ni circunscrita a líderes destacados de la Iglesia como Brigham Young. La naturaleza misma de la expiación del Redentor y el propósito de la Iglesia restaurada tienen por objeto ayudarnos a recibir precisamente esa clase de fortaleza espiritual. 

     

    El comprender que la Iglesia es un laboratorio de aprendizaje contribuye a prepararnos para la inevitable realidad: de alguna forma y en algún momento, alguien en esta Iglesia hará o dirá algo que podrá considerarse ofensivo. Un suceso así ciertamente le ocurrirá a cada uno de nosotros e, indudablemente, más de una vez. Aun cuando las personas no tengan la intención de lastimarnos ni de ofendernos, actuarán alguna vez con falta de consideración y de tacto.

    Si bien ustedes y yo no podemos ejercer control en las intenciones ni en el comportamiento de las demás personas, sí determinamos la forma en la que actuaremos. Les ruego que recuerden que tanto ustedes como yo somos agentes dotados de albedrío moral y que podemos escoger no sentirnos ofendidos.

    Los invito a aprender acerca de las enseñanzas del Salvador con respecto al trato entre las personas y a aplicarlas a episodios que podrían interpretarse como ofensivos.

    “Oísteis que fue dicho: Amarás a tu prójimo y aborrecerás a tu enemigo.

    “Pero yo os digo: Amad a vuestros enemigos, bendecid a los que os maldicen, haced bien a los que os aborrecen, y orad por los que os ultrajan y os persiguen;

    “Porque si amáis a los que os aman, ¿qué recompensa tendréis? ¿No hacen también lo mismo los publicanos?

    “Y si saludáis a vuestros hermanos solamente, ¿qué hacéis de más? ¿No hacen también así los gentiles?

    “Sed, pues, vosotros perfectos, como vuestro Padre que está en los cielos es perfecto” (Mateo 5:43–44; 46–48).

    No deja de ser interesante que a la admonición: “Sed, pues, vosotros perfectos…” preceda de inmediato el consejo sobre el modo en que debemos actuar ante los que nos hacen mal y nos ofenden. Evidentemente, los estrictos requisitos que llevan a la perfección de los santos comprenden asignaciones que nos ponen a prueba. Si alguna persona dice o hace algo que consideramos insultante, nuestra primera obligación es negarnos a sentirnos ofendidos y, en seguida, comunicarnos en privado, con sinceridad y directamente con esa persona. Ese modo de actuar invita a la inspiración del Espíritu Santo y permite que se aclaren los conceptos erróneos, y que al mismo tiempo, se comprendan las verdaderas intenciones.

     

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