• Un pas après l’autre

    Un pas après l’autre

    Nous ne devons pas être parfaits aujourd’hui. 

    Joseph B. Wirthlin du Collège des douze apôtres, liahona janvier 2002.

     

    Nous connaissons tous différentes expériences dans la vie. Tandis que les uns sont remplis de joie aujourd’hui, les autres ont l’impression que leur coeur va se briser de chagrin. Les uns ont le sentiment que le monde est leur huître perlière, les autres ont l’impression d’être eux-mêmes l’huître, arrachée à l’océan, ouverte de force et dépouillée de tout ce qu’elle a de précieux.

     

    Il ne fait pas de doute que nous avons bien des raisons d’être reconnaissants. Je pense que, si nous pensons aux bénédictions qui sont les nôtres, nous oublierons quelques-uns de nos soucis. Il ne fait pas de doute que vous ressentirez joie et sérénité si vous mesurez les bénédictions que nous avons en tant qu’Église, dirigés comme nous les sommes par notre merveilleux président, Gordon B. Hinckley. Cela nous aidera beaucoup.

     

    Un homme de trente-trois ans, complètement aveugle, Erik Weihenemayer. A décider d’escalader le mont Everest, un exploit qui défie les meilleurs alpinistes du monde. En fait, près de quatre-vingt-dix pour cent de ceux qui en font la tentative n’arrivent jamais au sommet. La température descend au-dessous de 52 degrés sous zéro. Outre le froid intense, les vents qui soufflent à 150 km/h, les crevasses mortelles et les avalanches, l’alpiniste doit surmonter les difficultés posées par la haute altitude, le manque d’oxygène, la nourriture avariée et l’eau croupie. Depuis 1953, 165 alpinistes au moins sont morts en essayant d’escalader le sommet qui s’élève à 8849 mètres. Cet homme a fini par réussir l’ascension de la face sud et a pris place à côté de ses prédécesseurs. Il est l’une des rares personnes qui ont posé le pied sur le sommet de la plus haute montagne du monde. Quand on lui a demandé comment il s’y était pris, Erik a dit : «Je ne cessais de penser : Concentre-toi. Ne te laisse pas gagner par le doute, la peur et les contrariétés.» Puis il a dit cette chose importante : «Prends simplement chaque jour un pas après l’autre.»

     

    Comme Erik, nous pouvons rencontrer des obstacles qui nous arrêtent. Nous pouvons même nous trouver des excuses pour ne pas faire ce que nous voulons faire. Quand nous sommes tentés de justifier nos mauvaises performances, nous pourrions peut-être nous rappeler Erik qui, en dépit du fait qu’il avait perdu la vue, a réussi à faire ce que beaucoup considéraient comme impossible, simplement en continuant à mettre un pied devant l’autre.

    Un vieux proverbe dit qu’un voyage de mille kilomètres commence par un seul pas.

    Nous rendons parfois le processus plus compliqué que cela n’est nécessaire. On ne fera jamais un voyage de mille kilomètres en s’inquiétant du temps que cela va prendre ni de la difficulté que cela va représenter. On fait le voyage en prenant chaque jour pas à pas et en répétant cela constamment jusqu’à ce qu’on atteigne la destination.

    Le même principe s’applique à notre ascension spirituelle.

    Notre Père céleste sait que nous devons commencer notre ascension à partir du point où nous sommes. Joseph Smith, le prophète, a enseigné : « Lorsque vous grimpez une échelle, vous devez commencer par le bas et monter échelon par échelon jusqu’à ce que vous arriviez au sommet ; il en va de même des principes de l’Évangile : vous devez commencer par le premier et continuer jusqu’à ce que vous appreniez tous les principes de l’exaltation. Mais il se passera beaucoup de temps lorsque vous aurez traversé le voile avant que vous ne les ayez appris »

     

    Notre Père céleste aime chacun de nous et se rend bien compte que le processus de l’ascension demande de la préparation, du temps et de l’engagement. Il se rend bien compte qu’il va nous arriver de commettre des erreurs, que nous allons trébucher, que nous allons nous décourager et que nous allons peut-être même vouloir renoncer et nous dire que l’effort n’en vaut pas la peine.

    Nous savons que l’effort en vaut la peine, car le prix, la vie éternelle est « le plus grand de tous les dons de Dieu.» Et pour nous qualifier, nous devons faire un pas après l’autre et ne pas nous arrêter, pour atteindre les sommets spirituels auxquels nous aspirons.

     

    Il y a un principe éternel que révèle l’Écriture sainte : «Il n’est pas requis que l’homme coure plus vite qu’il n’a de force. Et en outre, il est nécessaire qu’il soit diligent, afin qu’il remporte ainsi le prix.»

    Nous n’avons pas besoin d’aller vite ; tout ce que nous devons faire, c’est être constants et avancer dans la bonne direction. Nous devons faire de notre mieux, un pas après l’autre.

    La seule chose dont vous ayez à vous préoccuper, c’est de vous efforcer d’être le meilleur que vous puissiez être. Comment faire ? Gardez à l’esprit les buts qui ont le plus d’importance dans la vie et dirigez-vous pas à pas vers eux.

    Je sais que beaucoup ont le sentiment que le chemin est difficile et que la route est sombre. Mais, comme Erik, l’alpiniste courageux, nous ne sommes pas sans guide.

    Nous avons des Écritures qui révèlent la parole de Dieu à l’humanité au fil des siècles. Lorsque nous nous faisons un festin des paroles de Dieu, nous ouvrons notre esprit aux vérités éternelles et notre coeur aux murmures légers du Saint-Esprit. Oui, la parole de Dieu, qui nous parvient par les Écritures et les prophètes modernes est une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier.

     

    Nous ne devons pas être parfaits aujourd’hui. Nous ne devons pas être meilleurs que les autres. Tout ce que nous avons à faire, c’est être le meilleur que nous pouvons.

     

    Português (Portugais).

     

    Un pas après l’autre

    Um Passo de Cada Vez

    Élder Joseph B. Wirthlin Do Quórum dos Doze Apóstolos, liahona, janeiro 2002.

     

    Todos passamos por diferentes experiências na vida. Enquanto algumas pessoas vivem com alegria hoje, outras passam por enormes sofrimentos. Alguns acham que o mundo é sua ostra, enquanto que outros sentem-se como a própria ostra que é retirada do oceano que é aberta e de quem roubam o que tinha de mais precioso.

     

    Temos, certamente, muito por que sermos gratos. E acredito que, se analisarmos as bênçãos que temos, esqueceremos algumas de nossas preocupações. A serenidade e a alegria com certeza chegarão a vocês se perceberem as bênçãos que recebemos sob a liderança de nosso Presidente maravilhoso, o Presidente Gordon B. Hinckley. Isso nos ajudará imensamente.

     

    Un homem de trinta-tres anos, complètement cego, Erik Weihenemayer. Decidiu escaladar a  montanha Everest, façanha que desafia muitos dos melhores alpinistas do mundo. Na verdade, quase 90 por cento dos que tentam a escalada nunca chegam ao topo. As temperaturas caem abaixo de 50 graus Celsius negativos. Além do frio intenso, do vento de mais de 160 quilômetros por hora, dos desfiladeiros mortais e das avalanches, o alpinista tem de vencer as dificuldades das elevadas altitudes, da falta de oxigênio e, talvez, as dificuldades com alimentos e água potável. Desde 1953, pelo menos 165 alpinistas morreram na tentativa de escalar até o pico de quase 9.000 metros de altura.

    Esse homem, Erik, acabou chegando ao pico pela face sul e passou a fazer parte da lista dos poucos que conseguiram chegar ao topo da montanha mais alta da Terra.

     

    Quando lhe perguntaram como conseguira fazê-lo, Erik disse: “Simplesmente pensava com firmeza, concentre-se. Não permita que as dúvidas e temores fiquem em seu caminho”. Mais importante ainda, ele disse: “Enfrente o dia dando um passo de cada vez”.

     

    Como Erik, podemos ter obstáculos que nos detêm. Podemos até encontrar desculpas explicando por que não podemos fazer o que queremos. Talvez, quando nos sentirmos tentados a justificar o que não conseguimos fazer, possamos lembrar de Erik, que mesmo com sua perda de visão, conseguiu realizar o que muitos achavam ser impossível, simplesmente continuando a colocar um pé à frente do outro.

    Um antigo provérbio diz que uma jornada de mil milhas começa com um simples passo.

    Às vezes, tornamos as coisas mais complicadas do que é necessário. Nunca chegaremos ao final da jornada de mil milhas, se ficarmos preocupados com o tempo que ela irá durar ou com a dificuldade de realizá-la. Faremos a jornada enfrentando cada dia passo a passo e então repetindo tudo mais uma vez e outra mais, até chegarmos ao nosso destino.

    O mesmo princípio aplica-se ao modo pelo qual você e eu podemos crescer espiritualmente.

    Nosso Pai Celestial sabe que devemos começar nossa subida a partir do ponto em que nos encontramos. “Quando se sobe uma escada”, ensinou o Profeta Joseph Smith, “é preciso começar embaixo e subir degrau por degrau até chegar ao topo. O mesmo acontece em relação aos princípios do evangelho — é preciso começar pelo primeiro e prosseguir até ter aprendido os princípios da exaltação. Só muito tempo após terem passado pelo véu é que os terá aprendido.”

    Nosso Pai Celestial ama cada um de nós e compreende que esse processo de subir mais e mais alto exige preparação, tempo e comprometimento. Ele entende que cometeremos erros ocasionalmente, que podemos tropeçar, que ficaremos desanimados e, talvez, até desejemos desistir e dizer a nós mesmos que as dificuldades não valem a pena.

    Nosso Pai Celestial ama cada um de nós e compreende que esse processo de subir mais e mais alto exige preparação, tempo e comprometimento. Ele entende que cometeremos erros ocasionalmente, que podemos tropeçar, que ficaremos desanimados e, talvez, até desejemos desistir e dizer a nós mesmos que as dificuldades não valem a pena. 

    Sabemos que o esforço vale a pena, pois o prêmio — a vida eterna — é o “maior de todos os dons de Deus”. E para nos qualificarmos para esse dom, devemos dar um passo após o outro e continuar até atingir o ápice espiritual que almejamos.

     

    As santas escrituras revelam um princípio eterno: “Não se exige que o homem corra mais rapidamente do que suas forças o permitam. E, novamente, é necessário que ele seja diligente, para que assim possa ganhar o galardão”.

     

    Não temos que ser rápidos, temos que simplesmente ser constantes e seguir na direção certa. Temos que fazer o melhor possível, um passo de cada vez.

    Não temos que ser perfeitos hoje. Não temos de ser melhores do que outra pessoa. Tudo o que precisamos fazer é ser o melhor que pudermos.

    Castellano (Espagnol)

     

    Paso por paso

    Élder Joseph B. Wirthlin Del Quórum de los Doce Apóstoles, liahona janvier 2002.

     

    Un pas après l’autre

    Las experiencias por las que pasamos en la vida son diferentes para todos. Si bien hay algunos hoy día que sienten gozo, otros sienten como si el corazón les fuera a estallar de pesar. Hay otros que sienten que el mundo es su ostra, otros sienten como si ellos mismos fueran la ostra, que fue sacada del océano para abrirla a la fuerza y robarles todo lo que era de valor para ellos.

    No importa su condición en la vida, no importa su estado emocional o espiritual, quisiera ofrecerles consejo que podría serles útil, pese al punto en el que se encuentren en su jornada por esta vida terrenal.

    Por cierto tenemos mucho por que estar agradecidos, y creo que si nos ponemos a pensar en las bendiciones que tenemos, nos olvidaremos de algunas de nuestras preocupaciones. No hay duda de que recibiremos serenidad y gozo si reconocemos las bendiciones que tenemos como Iglesia bajo el liderazgo de nuestro maravilloso Presidente, el presidente Gordon B. Hinckley. Nos será de mucho provecho.

    Un hombre de trinta tres años, completemente ciego, Erik Weihenemayer.

    Decidio escalar el monte Everest, una proeza que presenta retos para muchos de los alpinistas más expertos del mundo. De hecho, casi el 90 por ciento de los que intentan realizar la escalada nunca llegan a la cima. Las temperaturas descienden a más de 50 grados centígrados bajo cero. Además del intenso frío, vientos de 150 km. por hora, grietas mortales y avalanchas, el alpinista debe superar los desafíos de la altitud, la falta de oxígeno, y quizás comida y agua insalubres. Desde 1953, por lo menos 165 alpinistas han perdido la vida al intentar escalar la cumbre de casi nueve mil metros de altura. Por fin Erik escaló la cima del lado sur y ocupó su lugar con aquellos que le habían precedido, uno de los pocos que ponía pie en la cumbre de la montaña más alta de la faz de la tierra.

     

    Al preguntarle cómo lo logró, Erik dijo que se esforzó por mantenerse enfocado; no permitió que la duda, ni el miedo ni la frustración se pusieran en su camino. Y, lo más importante de todo, dijo: “Cada día hay que ir paso por paso”.

     

    Al igual que Erik, es posible que tengamos obstáculos que no nos dejen avanzar; quizás hagamos excusas de la razón por la que no hacemos lo que deseamos hacer. Tal vez, cuando nos sintamos propensos a justificar nuestra falta de progreso, recordemos a Erik quien, a pesar de haber perdido la vista, logró lo que muchos pensaron que era imposible tan sólo con poner un pie enfrente del otro.

    Un antiguo refrán reza que una jornada de mil kilómetros empieza con un solo paso.

    A veces hacemos ese proceso más complicado de lo necesario. Jamás realizaremos una jornada de mil kilómetros si nos preocupamos innecesariamente en cuanto al tiempo que tomará y lo difícil que será. Se emprende esa tarea tomando paso por paso, y luego volviéndolo a hacer hasta que lleguemos a nuestro destino.

    Podemos aplicar ese mismo principio a la forma en que podemos ascender a un plano más espiritual.

    Nuestro Padre Celestial sabe que debemos empezar el ascenso desde donde estamos. El profeta José Smith enseñó: “Al subir por una escalera, debemos empezar desde abajo y subir paso por paso, hasta llegar hasta arriba; así es con los principios del Evangelio: debemos empezar con el primero, y seguir adelante hasta que hayamos aprendido todos los principios de exaltación. Pero pasará mucho tiempo después de que hayamos pasado por el velo antes de que los aprendamos”.

     

    Nuestro Padre Celestial nos ama a cada uno y comprende que este proceso de hacernos más espirituales requiere preparación, tiempo y dedicación. Él comprende que a veces cometeremos errores, que tropezaremos, que nos desalentaremos y que quizás querremos darnos por vencidos y convencernos de que no vale la pena luchar.

    Sabemos que el esfuerzo vale la pena, porque el galardón —la vida eterna— “es el mayor de todos los dones de Dios”. Para hacernos acreedores de él, debemos tomar un paso tras otro y seguir adelante para obtener las alturas espirituales que deseamos lograr.

     

    En las Santas Escrituras se revela un principio eterno: “…no se exige que un hombre corra más aprisa de lo que sus fuerzas le permiten. Y además, conviene que sea diligente, para que así gane el galardón”.

     

    No es necesario que seamos rápidos, sólo tenemos que ser firmes y avanzar en la dirección correcta. Tenemos que esforzarnos al máximo, un paso tras otro.

    No tenemos que ser perfectos hoy; no tenemos que ser mejores que alguien más; todo lo que tenemos que hacer es ser lo mejor de nosotros mismos. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    « Climat propice à la croissance, Il n’y a pas de foi s’il n’y a pas d’obéissance. »
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