• Liahona mai 2007, La lengua de ángeles, Élder Jeffrey R. Holland

    Del Quórum de los Doce Apóstoles.

     

     

    Un moyen pour devenir parfait.

    Comme tous les dons et « ce qui vient d’en haut », les paroles sont sacrées et doivent être dites « avec prudence et sous la contrainte de l’Esprit ».

    C’est avec cette conscience du pouvoir et de la sainteté des mots que je souhaite nous mettre en garde, si cela est nécessaire, concernant la manière dont nous nous parlons les uns aux autres et dont nous parlons de nous-mêmes.

    Il y a une ligne des apocryphes qui souligne la gravité de ce sujet mieux que je ne le pourrais.

    Elle dit : « Le coup du fouet laisse une marque dans la chair, mais le coup de la langue brise les os. » Avec cette image cinglante à l’esprit, j’ai été particulièrement impressionné de lire dans le livre de Jacques qu’il y avait un moyen par lequel je pouvais devenir « un homme parfait ».

    Jacques a dit : « Nous bronchons tous de plusieurs manières. Mais si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride. »

    Continuant l’image de la bride, il écrit : « Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier.

    « Voici, même les navires, qui sont si grands et que poussent des vents impétueux, sont dirigés par un très petit gouvernail. »

    Puis Jacques explique : « De même, la langue est un petit membre Mais un petit feu peut embraser une grande forêt !

    « La langue aussi est un feu… placée parmi nos membres, souillant tout le corps… enflammée par la géhenne.

    « La langue, aucun homme ne peut la dompter; c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel.

    « Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.

    « De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. »

    Eh bien, c’est très direct ! Il est évident que Jacques ne veut pas dire que notre langue est toujours mauvaise, ni que tout ce que nous disons est « plein d’un venin mortel ». Mais il veut clairement dire qu’au moins certaines de nos paroles peuvent être destructrices, venimeuses même, et cela fait froid dans le dos des saints des derniers jours ! La voix qui rend un témoignage profond, qui murmure des prières ferventes et qui chante les cantiques de Sion peut aussi être celle qui reproche et critique, embarrasse et rabaisse, fait mal et détruit sa propre spiritualité ainsi que celle des autres.

    Est-ce une chose à laquelle nous pouvons tous travailler ne serait-ce qu’un peu ? Est-ce un domaine dans lequel nous pouvons chacun essayer d’être un homme ou une femme un peu plus « parfaits » ?

    Les sévices physiques sont uniformément et clairement condamnés par l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Si tant est qu’il soit possible de condamner encore davantage, nous nous élevons plus vigoureusement contre toute forme de sévices sexuels. Aujourd’hui je m’élève contre les sévices verbaux et émotionnels de quiconque contre quiconque, mais particulièrement du mari contre sa femme. Mes frères, ces choses ne doivent pas être.

    Dans le même esprit, nous nous adressons aussi aux sœurs, car le péché des sévices verbaux n’est pas propre à un sexe. Femmes, y a-t-il une langue débridée dans votre bouche, que faites-vous du pouvoir bénéfique ou maléfique de vos paroles ? Comment se fait-il qu’une voix aussi jolie, par nature divine aussi angélique, si proche du voile, si instinctivement douce et intrinsèquement gentille, puisse subitement être si stridente, si acerbe, si mordante et indomptée ? Les paroles d’une femme peuvent être plus acérées que le meilleur des poignards, et elles peuvent pousser les gens qu’elle aime à s’abriter derrière une barrière plus distante que quiconque, au début de cet échange, aurait pu l’imaginer. Sœurs, il n’y a pas de place dans ce magnifique esprit qui est le vôtre pour quelque expression acerbe ou caustique, notamment le commérage, la médisance ou les réflexions désagréables. Qu’il ne soit jamais dit de notre foyer, de notre paroisse ou de notre voisinage que « la langue est un feu, un monde d’iniquité [brûlant] parmi nos membres ».

    Aux enfants :

    Adressez des paroles constructives aux enfants, toujours. Ne leur dites jamais, même en plaisantant, qu’ils sont gros, bêtes, paresseux ou pas très beaux. Vous ne le feriez pas par méchanceté, mais ils s’en souviendraient et mettraient des années à essayer de l’oublier, et à pardonner. Et essayez de ne pas comparer vos enfants, même si vous pensez que vous êtes doués pour le faire. Vous pouvez dire de manière positive que « Suzanne est jolie et Sandra intelligente », mais tout ce que Suzanne retiendra c’est qu’elle n’est pas intelligente et que Sandra n’est pas jolie. Complimentez chaque enfant individuellement pour ce qu’il est et aidez-le à échapper à l’obsession de notre culture pour la comparaison, la compétition et le sentiment de n’être jamais « à la hauteur ».

    Dans tout cela, je pense qu’il va sans dire que les paroles négatives viennent souvent de pensées négatives, notamment de pensées négatives à notre sujet. Nous voyons nos propres fautes, nous nous critiquons en paroles, ou au moins en pensées, et rapidement c’est comme cela que nous voyons tout et tout le monde. Pas de soleil, pas de roses, pas de promesses d’espoir ou de bonheur. Rapidement, nous sommes malheureux et notre entourage aussi.

     

    Portugais (Português).

     

    Liahona mai 2007, A Língua dos Anjos, Élder Jeffrey R. Holland

    Do Quórum dos Doze Apóstolos.

     

    Un moyen pour devenir parfait.

    Como todas as dádivas que “vêm do céu”, as palavras são sagradas e devem ser ditas “com cuidado e por indução do Espírito”.

    É com essa compreensão do poder e santidade das palavras que desejo prevenir a todos, se é que isso é necessario, quanto ao modo como falamos uns com os outros e como falamos de nós mesmos.

    Há um versículo de um livro apócrifo que expressa a seriedade dessa questão melhor do que eu. É o seguinte: “O golpe do chicote deixa marcas na carne; mas o golpe da língua quebra os ossos”. Com essa forte imagem em mente, fui particularmente inspirado a ler no livro de Tiago que há um modo pelo qual eu posso me tornar “perfeito”. 

    Tiago disse: “Porque todos tropeçamos em muitas coisas. Mas se alguém não tropeça em palavra, o tal é perfeito, e poderoso para também refrear todo o corpo”.

    Dando continuidade à imagem do freio, ele escreveu: “Ora, nós pomos freio nas bocas dos cavalos, para que nos obedeçam; e conseguimos dirigir todo o seu corpo.

    Vede também as navios ou naves que, sendo tão grandes, e levadas de impetuosos ventos, se viram com um bem pequeno leme”.

    Então, Tiago chega aonde pretendia: “Assim também a língua é um pequeno membro. Mas vede quão grande floresta um pequeno fogo pode incendiar.

    A língua é um fogo, posta entre os nossos membros, e contamina todo o corpo, e é inflamada pelo inferno.

    Porque toda a natureza, tanto de bestas feras como de aves, tanto de répteis como de animais do mar foi domada pela natureza humana;

    Mas nenhum homem pode domar a língua. É um mal que não se pode refrear; está cheia de peçonha mortal.

     Com ela bendizemos a Deus e Pai, e com ela amaldiçoamos os homens, feitos à semelhança de Deus.

     

    De uma mesma boca procede bênção e maldição. Meus irmãos, não convém que isto se faça assim”.

    Ora, isso foi muito direto! Evidentemente, Tiago não quis dizer que nossa língua é sempre iníqua, tampouco que tudo o que dizemos é “cheio de peçonha mortal”, mas fica claro que ele quis dizer que ao menos algumas coisas que dizemos podem ser destrutivas, até venenosas—e essa é uma acusação assustadora para um santo dos últimos dias! A voz que presta um profundo testemunho, profere orações fervorosas e canta os hinos de Sião pode ser a mesma voz que deprecia e critica, envergonha e rebaixa, inflige dor e destrói seu próprio espírito e o de outras pessoas no processo. “De uma mesma boca procede bênção e maldição”.

    Não será isso algo no qual todos podemos melhorar um pouquinho? Não será um ponto em que todos podemos tentar ser um pouco mais perfeitos?

    Esposos

    Os maus-tratos físicos são unânime e inequivocamente condenados na Igreja de Jesus Cristo dos Santos dos Últimos Dias. Se for possível ser mais condenatório ainda, denunciamos mais vigorosamente todas as formas de abuso sexual. Hoje, censuro os maus-tratos verbais e emocionais que qualquer pessoa inflija a qualquer outra, mas especialmente os do marido contra a mulher. Irmãos, não convém que isto se faça assim.

    As irmãs

    Nesse mesmo espírito, falamos também às irmãs, porque o pecado dos maus-tratos verbais não existe apenas nos homens. Esposas, o que dizer da sua língua desenfreada, ou do bem ou mal que as suas palavras podem fazer? Como pode uma voz tão encantadora, que por natureza divina e tão angelical, tão naturalmente espiritual, tão instintivamente gentil e intrinsecamente bondosa, tornar-se estridente, mordaz, ácida e descontrolada? As palavras de uma mulher podem ser mais cortantes do que qualquer adaga já forjada e podem fazer com que seus entes queridos se ocultem por trás de uma barreira mais intransponível do que se poderia imaginar. Irmãs, não há lugar nesse seu espírito magnífico para qualquer tipo de expressão ácida ou cáustica, inclusive para a fofoca, a difamação ou os comentários maldosos. Que jamais se possa dizer, de nossa casa, ala ou vizinhança, que “a língua é um fogo; como mundo de iniqüidade [queimando] entre os nossos membros”.

    As crianças

    Sejam edificantes nos comentários que fazem às crianças —sempre. Nunca digam para uma criança, nem por brincadeira, que ela é gorda, burra, preguiçosa ou feia. Vocês jamais fariam isso por maldade, mas elas se lembrarão disso e podem passar vários anos tentando esquecer — e perdoar. E não tentem comparar seus filhos uns com outros, mesmo que achem que sabem fazer isso com tato. Vocês podem dizer de modo muito positivo que “Susana é bonita, e Sandra é inteligente”, mas Susana só vai-se lembrar que não é inteligente, e Sandra, que não é bonita. Elogiem cada filho individualmente pelo que ele é, e ajudem-no a escapar da obsessão de nossa cultura em comparar, competir e de nunca sentir que somos “suficientemente bons”.

    Nisso tudo, suponho que não seja nem preciso dizer que as palavras negativas geralmente são resultado de pensamentos negativos, inclusive a nosso próprio respeito. Vemos nossas próprias faltas, falamos (ou ao menos pensamos) de modo crítico a nosso próprio respeito e, em pouco tempo, é assim que passamos a ver a tudo e a todos, sem um raio de sol, sem rosas nem qualquer promessa de esperança ou felicidade. Em pouco tempo, nós e todos ao nosso redor passamos a nos sentir péssimos.

     

    Castelano (Espagnol).

    Liahona mayo 2007, La lengua de ángeles Élder Jeffrey R. Holland Del Quórum de los Doce Apóstoles.

    Un moyen pour devenir parfait.

    Como todos los dones “que vienen de arriba”, las palabras son “sagradas, y deben expresarse con cuidado y por constreñimiento del Espíritu”.

    Siguiendo con la imagen del freno, escribe: “He aquí nosotros ponemos freno en la boca de los caballos para que nos obedezcan, y dirigimos así todo su cuerpo.

    Una línea de los textos apócrifos expresa la gravedad de ese asunto mejor que yo; dice así: “Las heridas causadas por azotes quedan en la piel; las heridas causadas por la lengua rompen los huesos”. Con esa desagradable imagen en la mente, me impresionó en forma particular leer en el libro de Santiago que había una manera mediante la que podía ser “varón perfecto”.

    Santiago dijo: “Porque todos ofendemos muchas veces. Pero si alguno no ofende en palabra, éste es varón perfecto, capaz también de refrenar todo el cuerpo”.

    “Mirad también las naves; aunque tan grandes, y llevadas de impetuosos vientos, son gobernadas con un muy pequeño timón…”

    Entonces Santiago señala: “ la lengua es también un miembro pequeño… Pero he aquí, ¡cuán grande bosque enciende un pequeño fuego!

    “…la lengua es un fuego… entre nuestros miembros, y contamina todo el cuerpo… y… es inflamada por el infierno.

    “Porque toda naturaleza de bestias, y de aves, y de serpientes, y de seres del mar… ha sido domada por la naturaleza humana;

    “pero ningún hombre puede domar la lengua, que es un mal que no puede ser refrenado, llena de veneno mortal.

    “Con ella bendecimos al Dios y Padre, y con ella maldecimos a los hombres, que están hechos a la semejanza de Dios.

     

    “De una misma boca proceden bendición y maldición. Hermanos míos, esto no debe ser así”.

    Y bien, ¡ésas son palabras sumamente francas! Obviamente, Santiago no quiere decir que nuestras lenguas sean siempre inicuas, ni que todo lo que digamos esté “lleno de veneno mortal”, pero claramente quiere decir que por lo menos algunas de las cosas que decimos pueden ser destructivas, e incluso venenosas, ¡y ésa es una acusación escalofriante para un Santo de los Últimos Días! La voz que expresa un testimonio sincero, que pronuncia fervientes oraciones y que canta los himnos de Sión, puede ser la misma voz que vitupera y critica, que avergüenza y denigra, que ocasiona dolor y destruye el espíritu de uno mismo y con ello, el de los demás. “De una misma boca proceden bendición y maldición”, se lamenta Santiago.

    ¿Es esto algo en lo que todos podríamos mejorar aunque sea un poco? ¿Es éste un aspecto en el que todos podríamos esforzarnos por asemejarnos más a un varón o una mujer “perfectos”?

    En La Iglesia de Jesucristo de los Santos de los Últimos Días se condena el maltrato físico de manera uniforme e inequívoca. Si es posible condenar más que eso, nos oponemos de manera aún más enérgica contra todas las formas de abuso sexual. Hoy hablo contra el abuso verbal y emocional de cualquier persona hacia otra, pero en especial, el de los esposos hacia las esposas. Hermanos, esto no debe ser así.

    En ese mismo espíritu nos dirigimos también a las hermanas, ya que el pecado del abuso verbal no conoce las barreras del género. Esposas, ¿han considerado la lengua desenfrenada de sus bocas, o el poder que sus palabras tienen para bien o para mal? ¿Cómo es posible que una voz tan hermosa, que por naturaleza divina es tan angelical, tan cerca del velo, tan instintivamente tierna e inherentemente amable, pueda de pronto volverse tan estridente, tan cortante, tan agria y agresiva? Las palabras de la mujer pueden ser más punzantes que cualquier puñal que se haya creado, y pueden ocasionar que las personas a las que ustedes aman se retraigan tras una barrera más distante de lo que se imaginaron. Hermanas, en el espléndido espíritu que poseen no hay lugar para expresiones mordaces o ásperas de ninguna clase, ni siquiera los chismes, las murmuraciones o los comentarios venenosos. Que nunca se diga de nuestro hogar, de nuestro barrio o de nuestro vecindario que “la lengua es un fuego, un mundo de iniquidad… [que quema] entre nuestros miembros”.

    Siempre sean constructivos en los comentarios que les hagan a los niños; nunca les digan, ni siquiera como broma, que son gordos, tontos, perezosos o pocos atractivos. Ustedes nunca lo harían con el intento de causarles daño, pero ellos lo recordarán y tal vez luchen por años para tratar de olvidar y de perdonar. Traten de no comparar a los niños, aunque piensen que tienen habilidad para hacerlo. Tal vez digan de la manera más positiva que “Susana es bonita y Sandra es muy inteligente”, pero todo lo que Susana recordará es que ella no es inteligente; y Sandra, que ella no es bonita. Elogien a cada hijo individualmente por lo que es, y ayúdenlo a escapar de la obsesión que tiene nuestra cultura de comparar, de competir y de nunca sentir que son lo “suficientemente” buenos.

    En ese respecto, supongo que sobra decir que el hablar de manera negativa muchas veces resulta del pensar negativamente, incluso de nosotros mismos. Vemos nuestras propias faltas; hablamos, o por lo menos pensamos, en tono de crítica de nosotros mismos, y al poco tiempo, es así como vemos a todos y a todo; somos incapaces de ver las cosas buenas de la vida, como la luz del sol, las rosas o la promesa de esperanza o de felicidad. Al poco tiempo, tanto nosotros, como los que nos rodean, somos desdichados.

     

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