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    Nous choisissions d'être offensé.

    Maintenant je comprends pourquoi Joseph Smith a dit : «Parlez en bien, parlez en mal, mais parlez-en». Jésus a dit : «Celui qui est averti, averti son prochain.»

    Les articles que je poste ici sont étudiés, médités et je suis la première à apprendre. Je reconnais que j’ai beaucoup de travail à faire sur moi-même. Je veux que vous aussi, vous appreniez comme moi, que la parole de Dieu est vie.

    Regardez bien comment l’apôtre David A. Bednar nous dit que nous choisissons d’être offensé. Que nous ne contrôlons pas les actions des autres mais notre façon de réagir. Je demande à Dieu en prière d’avoir un jour cette maturité spirituelle.

     

    Et rien ne les offensera

    David A. Bednar

    Of the Quorum of the Twelve Apostles, liahona Octobre 2006,

    Quand nous croyons ou disons avoir été offensé, généralement nous disons que nous nous sentons insulté, maltraité, pris de haut ou pas respecté. Et certainement il se produit dans nos rapports avec les autres des choses maladroites, embarrassantes, dénuées de principes et mesquines dont nous pourrions nous offenser. Mais, en fin de compte, il est impossible à quelqu’un d’autre de vous offenser ou de m’offenser. En fait, il est faux, à la base, de croire que quelqu’un d’autre nous a offensé. C’est nous qui choisissons de nous offenser de quelque chose ; il ne s’agit pas d’une situation qui nous est infligée ou imposée par quelqu’un ou quelque chose d’autre.

    Dans la grande division de toute la création divine, il y a des choses qui se meuvent et des choses qui sont mues (voir 2 Néphi 2:13-14). Nous, fils et filles de notre Père céleste, avons reçu le don du libre arbitre, la faculté d’agir et de choisir de manière indépendante. Dotés du libre arbitre, vous et moi sommes actifs et nous devons, avant toute chose, nous mouvoir et ne pas être mus. Le fait de croire que quelqu’un ou quelque chose peut nous faire nous sentir offensés, nous mettre en colère, nous blesser ou nous rendre amers limite notre libre arbitre et nous transforme en objets passifs. Mais, en tant qu’être actifs, nous avons, vous et moi, le pouvoir d’agir et de choisir comment répondre à une situation choquante ou blessante.

    Thomas B. Marsh, premier président du Collège des douze apôtres de cette dispensation, a choisi de s’offenser d’une affaire aussi anodine que de la crème de lait (voir Deseret News, 16 avril 1856, p. 44). Par contre, Brigham Young a été sévèrement et publiquement réprimandé par Joseph Smith, le prophète, mais a choisi de ne pas s’offenser (voir Truman G. Madsen, « Hugh B. Brown:Youthful Veteran », New Era, avril 1976, p. 16). 

    Dans de nombreux cas, le choix de s’offenser est la preuve d’une maladie spirituelle beaucoup plus profonde et plus grave. Thomas B. Marsh s’est laissé mener et le résultat final en a été l’apostasie et la misère. Brigham Young a été actif, a exercé son libre arbitre, a agi en accord avec des principes corrects et est devenu un instrument puissant dans les mains du Seigneur.

    Le Sauveur est le plus grand exemple de la manière dont nous devons réagir aux événements et aux situations qui peuvent nous offenser.

    Par la force que nous donne le pouvoir de l’expiation de Jésus-Christ, nous pouvons, vous et moi, avoir la bénédiction d’éviter les offenses et d’en triompher. « Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et il ne leur arrive aucun malheur » (Psaumes 119:165). 

    La faculté de ne pas s’offenser peut nous paraître au-dessus de nos moyens. Mais cette faculté n’est ni réservée ni réduite aux grands dirigeants de l’Église tels Brigham Young.

    Selon Neal A. Maxwell, l’Église n’est pas « une maison de repos bien équipée pour des gens déjà parfaits » (« A Brother Offended », Ensign, 1982, p. 38). Elle est un laboratoire d’apprentissage et un atelier où nous acquérons l’expérience en nous exerçant les uns sur les autres au processus continu du « perfectionnement des saints ».

     

    Frère Maxwell a aussi expliqué avec profondeur que dans ce laboratoire d’apprentissage des derniers jours, que l’on appelle l’Église rétablie, les membres constituent la matière de base (voir « Jesus the Perfect Mentor », Ensign, février 2001, p. 13) essentielle à la croissance et au développement. Une instructrice visiteuse apprend à s’acquitter de son devoir en servant et en aimant ses sœurs de la Société de Secours. Un enseignant sans expérience reçoit des leçons précieuses en instruisant des élèves qui le soutiennent et des élèves inattentifs, et devient ainsi un enseignant plus efficace. Un nouvel évêque apprend son office en recevant l’inspiration et en travaillant auprès des membres de la paroisse qui le soutiennent de tout leur cœur, même s’ils sont conscients de ses faiblesses humaines.

     

    Si nous comprenons que l’Église est un laboratoire d’apprentissage, cela nous aide à nous préparer à une réalité inévitable. D’une manière ou d’une autre, un jour, quelqu’un dans l’Église fera ou dira quelque chose qui pourra être considéré comme offensant. Cela arrivera certainement à chacun de nous et arrivera certainement plus d’une fois. Sans nécessairement avoir l’intention de nous blesser ou de nous offenser, les gens peuvent manquer d’égards et de tact.

    Ni vous ni moi n’avons de pouvoir sur les intentions ou le comportement des autres. Mais par contre nous décidons de notre manière d’agir. Rappelez-vous que nous sommes, vous et moi, des êtres qui agissent, dotés du libre arbitre, et que nous pouvons choisir de ne pas nous offenser.

    L’un des signes les plus grands de notre maturité spirituelle se manifeste par notre manière de réagir aux faiblesses, au manque d’expérience et au comportement pouvant être offensant des autres. Une chose, un événement ou une expression peut nous offenser mais nous pouvons, vous et moi, choisir de ne pas nous offenser.

    Je vous exhorte à apprendre et à appliquer les enseignements du Sauveur sur les relations et les événements qui peuvent être considérés comme offensants.

    « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi.

    « Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent…

    « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ?

    « Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ?

    « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:43-44 ; 46-48).

    Il est intéressant de remarquer que l’exhortation « soyez donc parfaits » est immédiatement précédée du conseil sur la manière d’agir en réponse aux torts et aux offenses. Il est clair que les conditions rigoureuses qui conduisent au perfectionnement des saints comprennent des tâches qui constituent pour nous des épreuves et des défis. Si quelqu’un dit ou fait quelque chose que nous trouvons offensant, notre première obligation est de refuser de nous offenser puis de communiquer en privé, honnêtement et directement avec l’intéressé. Cette méthode suscite l’inspiration du Saint-Esprit et permet de dissiper les malentendus et de comprendre les vraies intentions.

    Nous choisissions d'être offensé.

     

    Potuguês (portugais)

    Agora compreendo o que dezia Joseph Smith : «fale bien, fale mal, mas falem». Jesus falou assim : «aquele que conhece o evangelio, compartilha com os seus proximos.»

    Os artigos que eu comprtilho aqui sao estudados, meditados por mim. Eu aprendo muito, reconheço que tenho ainda muito trabalho que fazer sobre mim mesma para chegar ser perfeita como Jesus me pide que seja. Eu quero que vocês também compreendam que a palavra de Deus é vida.

    Veja bem o que o apostolo David A. Bednar quer dizer com : «Nos podemos escolher se ficamos ofendidos.» Nos nao podemos controlar as açoes dos outros mas podemos escolher nossa maneira de agir. Eu peço a Deus orando que um dia eu possa ter essa madurez espiritual.

     

    E para Eles Não Há Tropeço

    David A. Bednar

    Of the Quorum of the Twelve Apostles, liahona outubro 2006.

    Quando achamos ou dizemos que fomos ofendidos, em geral isso quer dizer que nos sentimos injuriados, maltratados, desprezados ou desrespeitados. Certamente ocorrem coisas irrefletidas, constrangedoras, censuráveis e mesquinhas em nossas interações com outras pessoas que podem fazer com que nos sintamos ofendidos. Todavia, no fundo é impossível para uma pessoa ofender outra. Na verdade, achar que alguém nos ofendeu é fundamentalmente falso. Ofender-nos é uma escolha que fazemos; não é uma condição infligida ou imposta a nós por alguém ou algo.

    Na grande divisão de todas as criações de Deus, há coisas que agem e outras que recebem a ação (ver 2 Néfi 2:13–14). Na condição de filhos e filhas do Pai Celestial, fomos abençoados com o dom do arbítrio moral, a capacidade de agir e escolher de maneira independente. Investidos do arbítrio, todos somos agentes e portanto devemos primeiramente agir e não só nos submeter à ação. Achar que alguém ou algo pode fazer com que nos sintamos ofendidos, zangados ou magoados é um insulto ao nosso arbítrio moral e reduz-nos a meros objetos sujeitos à ação. Contudo, como agentes, todos temos o poder de agir e escolher como nos conduziremos diante de uma situação ofensiva ou aviltante.

    Thomas B. Marsh, o primeiro presidente do Quórum dos Doze Apóstolos, desta dispensação, optou por ofender-se num desentendimento insignificante sobre uma porção de nata, (ver Deseret News, 16 de abril de 1856, p. 44). Brigham Young, por outro lado, foi repreendido severa e publicamente pelo Profeta Joseph Smith, mas decidiu não se ofender (ver Truman G. Madsen, “Hugh B. Brown—Youthful Veteran”, New Era, abril de 1976, p. 16).

    Em muitas ocasiões, optar por ofender-se é sintoma de um problema espiritual bem mais amplo e sério. Thomas B. Marsh permitiu-se sofrer a ação, e no final os resultados foram a apostasia e a infelicidade. Brigham Young foi um agente que exerceu seu arbítrio e procedeu de acordo com princípios corretos. Assim, tornou-se um instrumento valioso nas mãos do Senhor.

    O Salvador é o maior exemplo de como devemos reagir a acontecimentos ou situações potencialmente ofensivos.

    Por meio do poder fortalecedor da Expiação de Jesus Cristo, vocês e eu seremos abençoados para evitar e vencer as ofensas. “Muita paz têm os que amam a tua lei, e para eles não há tropeço” (Salmos 119:165).

    A capacidade de estar imune às ofensas talvez pareça algo além do nosso alcance. Essa faculdade, porém, não está reservada a líderes proeminentes da Igreja como Brigham Young.

    Conforme descrito pelo élder Neal A. Maxwell, a Igreja não é uma “clínica de repouso bem-equipada para pessoas já aperfeiçoadas” (“A Brother Offended”, Ensign, maio de 1982, p. 38). Na realidade, a Igreja é um laboratório de aprendizado e uma oficina na qual adquirimos experiência ao praticarmos uns com os outros o processo contínuo de “aperfeiçoar os santos”.

     

    O élder Maxwell também explicou com sabedoria que, neste laboratório de aprendizado dos últimos dias conhecido como a Igreja restaurada, os membros constituem o “material de estudo“ (ver “Jesus the Perfect Mentor”,Ensign, fevereiro de 2001, p. 13) que é essencial para o crescimento e o desenvolvimento. Uma professora visitante aprende seu dever ao servir e amar suas irmãs da Sociedade de Socorro. Um professor inexperiente aprende lições preciosas ao ensinar tanto alunos interessados como desatentos e assim se torna um professor mais eficaz. E um novo bispo aprende seu ofício por meio da inspiração e do trabalho conjunto com os membros da ala que o apóiam incondicionalmente, mesmo reconhecendo suas fraquezas humanas.

     

    Compreender que a Igreja é um laboratório de aprendizado ajuda a preparar-nos para uma realidade inevitável. De uma forma ou de outra e mais cedo ou mais tarde, alguém na Igreja fará ou dirá algo que poderá ser considerado ofensivo. Um acontecimento desse tipo seguramente se dará com cada um de nós — e com certeza mais de uma vez. Ainda que as pessoas não tenham a intenção de nos insultar ou ofender-nos, pode ser que às vezes ajam de modo irrefletido ou careçam de tato.

    Nenhum de nós pode controlar as intenções ou o comportamento dos outros. Contudo, nós é que determinamos a maneira como agiremos. Peço que nunca se esqueçam de que todos somos agentes investidos do arbítrio moral e podemos optar por não nos ofendermos.

    Convido-os a aprender e a aplicar os ensinamentos do Salvador sobre as interações e episódios que podem ser interpretados como ofensivos.

    “Ouvistes o que foi dito: Amarás o teu próximo, e odiarás o teu inimigo.

    Eu, porém, vos digo: Amai a vossos inimigos, bendizei os que vos maldizem, fazei bem aos que vos odeiam, e orai pelos que vos maltratam e vos perseguem;

    Pois, se amardes os que vos amam, que galardão tereis? Não fazem os publicanos também o mesmo?

    E, se saudardes unicamente os vossos irmãos, que fazeis de mais? Não fazem os publicanos também assim?

    Sede vós pois perfeitos, como é perfeito o vosso Pai que está nos céus” (Mateus 5:43–44; 46–48).

    É interessante notar que a admoestação “sede vós pois perfeitos” vem precedida imediatamente de conselhos sobre a forma de agir em resposta a injustiças e ofensas. Está claro que os requisitos rígidos para o aperfeiçoamento dos santos incluem designações que nos põem à prova e nos desafiam. Se uma pessoa disser ou fizer algo que considerarmos ofensivo, nossa primeira obrigação é recusarmo-nos a ofender-nos e depois nos comunicarmos em particular, de modo honesto e direto com a pessoa. Tal atitude é um convite à inspiração do Espírito Santo e permite que os mal-entendidos se esclareçam e que se compreenda a real intenção.

     

    Nous choisissions d'être offensé.

    Castellano (Espagnol).

     

    Ahora comprendo lo que dijo Joseph Smith : «Hablen bien, hablen mal pero hablen.» Jesus dejo también :«Aquel qui conoce el evangelio, ensena a su projimo.»

    Los articulos que yo comparto aqui son estudiados, méditados por mim y yo aprendro mucho, Reconozco que tengo mucho trabajo todavia para que un dia llegue ser perfecta como Jesus quiere que yo sea. Yo quiero que ustedes también aprenda como yo, que la palabra de Dios es vida.

     

    Miren bien Como el apostolo David A. Bednar nos ensena que nosotros escojemos quedarnos ofendidos. Nosotros no controlamos las acciones de los otros pero controlamos nuestra manera de agir. Yo pido a Dios que un dia pueda llegar a tener esa madurez espiritual.

     

    Y no hay para ellos tropiezo

    David A. Bednar

    Of the Quorum of the Twelve Apostles, liahona octubre 2006.

    Cuando creemos o afirmamos que se nos ha ofendido, solemos querer decir que nos hemos sentido insultados, maltratados, desairados o que nos han faltado al respeto. Y, desde luego, al relacionarnos con las demás personas, vamos a ser objeto de expresiones torpes que nos hagan sentir vergüenza, de observaciones carentes de escrúpulos y maliciosas, por las que podríamos sentirnos ofendidos. No obstante, básicamente, es imposible que otra persona los ofenda a ustedes o que me ofenda a mí. De hecho, creer que otra persona nos ha ofendido es fundamentalmente falso, puesto que el sentirnos ofendidos es un sentimiento que escogemos experimentar y no un estado inferido a nosotros ni impuesto sobre nosotros por otra persona o cosa.

     

    En la espléndida distribución de todas las creaciones de Dios, existen tanto las cosas que actúan como aquéllas sobre las cuales se actúa (véase 2 Nefi 2:13–14). Los hijos y las hijas de nuestro Padre Celestial hemos sido bendecidos con el don del albedrío moral, la capacidad de actuar y de escoger independientemente. Habiendo sido dotados del albedrío, ustedes y yo venimos a ser agentes, y ante todo hemos de actuar y no permitir tan sólo que se actúe sobre nosotros. El creer que alguien o algo podrá hacernos sentir ofendidos, irritados, lastimados emocionalmente o amargados disminuye nuestro albedrío moral y nos transforma en objetos sobre los cuales se actúa. Sin embargo, en calidad de agentes, ustedes y yo tenemos el poder de actuar y de escoger la forma en la que reaccionaremos ante una situación agraviadora o hiriente.

     

    Thomas B. Marsh, que fue el primer Presidente del Quórum de los Doce Apóstoles en esta dispensación, escogió sentirse ofendido por un asunto tan insignificante como la nata de la leche (véase Deseret News, abril de 1856, pág. 44). Brigham Young, en cambio, fue severa y públicamente reprendido por el profeta José Smith, pero escogió no sentirse ofendido por ello (véase Truman G. Madsen, “Hugh B. Brown—Youthful Veteran”, New Era, abril de 1976, pág. 16).

    En muchos casos, el escoger sentirse ofendido es síntoma de un mal espiritual mucho más profundo y más grave. Thomas B. Marsh permitió que se actuase sobre él y lo que al final se desprendió de ello fueron la apostasía y el sufrimiento. Brigham Young fue un agente que ejerció su albedrío y actuó en conformidad con principios correctos, y llegó a ser un instrumento poderoso en las manos del Señor.

    El Salvador ha sido el mayor ejemplo del modo en que debemos reaccionar ante sucesos o situaciones potencialmente insultantes.

    Mediante el fortalecedor poder de la expiación de Jesucristo, ustedes y yo seremos bendecidos para evitar sentirnos ofendidos y triunfar sobre la ofensa. “Mucha paz tienen los que aman tu ley, Y no hay para ellos tropiezo”, es decir, no hay ofensa para ellos (Salmos 119:165).

    Tal vez consideremos que la capacidad de superar la ofensa está fuera de nuestro alcance; sin embargo, dicha capacidad no está reservada ni circunscrita a líderes destacados de la Iglesia como Brigham Young. La naturaleza misma de la expiación del Redentor y el propósito de la Iglesia restaurada tienen por objeto ayudarnos a recibir precisamente esa clase de fortaleza espiritual.

    Como lo describió el élder Neal A. Maxwell, la Iglesia “no es una casa de reposo para los que ya son perfectos” (“El hermano ofendido”, Liahona, julio de 1982, pág. 78), sino que la Iglesia es un laboratorio de aprendizaje y un taller de trabajo en el que adquirimos experiencia al practicar los unos con los otros en el proceso continuo de “perfeccionar a los santos”.

     

    El élder Maxwell también explicó con profunda comprensión que en este laboratorio de aprendizaje de los últimos días que se conoce como la Iglesia restaurada, los miembros de ella constituyen “el material clínico” (véase “Jesus the Perfect Mentor”, Ensign, febrero de 2001, pág. 13) que es esencial para el progreso y la superación de las personas. La maestra visitante aprende su deber al prestar servicio y al querer a sus hermanas de la Sociedad de Socorro. El maestro inexperto aprende valiosas lecciones al enseñar tanto a los miembros de la clase que participan como a aquellos que prestan poca atención y de ese modo llega a ser un maestro más eficaz. Un nuevo obispo aprende a ser obispo por medio de la inspiración y del trabajar con los miembros del barrio que le apoyan de todo corazón, aun cuando reconocen sus flaquezas

    Humanas.

     

    Tal vez consideremos que la capacidad de superar la ofensa está fuera de nuestro alcance; sin embargo, dicha capacidad no está reservada ni circunscrita a líderes destacados de la Iglesia como Brigham Young. La naturaleza misma de la expiación del Redentor y el propósito de la Iglesia restaurada tienen por objeto ayudarnos a recibir precisamente esa clase de fortaleza espiritual. 

     

    El comprender que la Iglesia es un laboratorio de aprendizaje contribuye a prepararnos para la inevitable realidad: de alguna forma y en algún momento, alguien en esta Iglesia hará o dirá algo que podrá considerarse ofensivo. Un suceso así ciertamente le ocurrirá a cada uno de nosotros e, indudablemente, más de una vez. Aun cuando las personas no tengan la intención de lastimarnos ni de ofendernos, actuarán alguna vez con falta de consideración y de tacto.

    Si bien ustedes y yo no podemos ejercer control en las intenciones ni en el comportamiento de las demás personas, sí determinamos la forma en la que actuaremos. Les ruego que recuerden que tanto ustedes como yo somos agentes dotados de albedrío moral y que podemos escoger no sentirnos ofendidos.

    Los invito a aprender acerca de las enseñanzas del Salvador con respecto al trato entre las personas y a aplicarlas a episodios que podrían interpretarse como ofensivos.

    “Oísteis que fue dicho: Amarás a tu prójimo y aborrecerás a tu enemigo.

    “Pero yo os digo: Amad a vuestros enemigos, bendecid a los que os maldicen, haced bien a los que os aborrecen, y orad por los que os ultrajan y os persiguen;

    “Porque si amáis a los que os aman, ¿qué recompensa tendréis? ¿No hacen también lo mismo los publicanos?

    “Y si saludáis a vuestros hermanos solamente, ¿qué hacéis de más? ¿No hacen también así los gentiles?

    “Sed, pues, vosotros perfectos, como vuestro Padre que está en los cielos es perfecto” (Mateo 5:43–44; 46–48).

    No deja de ser interesante que a la admonición: “Sed, pues, vosotros perfectos…” preceda de inmediato el consejo sobre el modo en que debemos actuar ante los que nos hacen mal y nos ofenden. Evidentemente, los estrictos requisitos que llevan a la perfección de los santos comprenden asignaciones que nos ponen a prueba. Si alguna persona dice o hace algo que consideramos insultante, nuestra primera obligación es negarnos a sentirnos ofendidos y, en seguida, comunicarnos en privado, con sinceridad y directamente con esa persona. Ese modo de actuar invita a la inspiración del Espíritu Santo y permite que se aclaren los conceptos erróneos, y que al mismo tiempo, se comprendan las verdaderas intenciones.

     

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