• Pourquoi Ève a mangé le fruit interdit?

     

     

    Principes de base de l’Évangile, Liahona janvier 2022.

    La Chute faisait partie du plan de Dieu          

    Pourquoi Eve a mangé le fruit interdit? Croyez vous que Dieu a un plan pour l’humanité? Dans cet enseignement on voir que c’est simple d’être sauvé, mais non, pas du tout, ce texte nous apporte un bref récit, être chrétien nous demande beaucoup plus que nous repentir et croire en Jésus Christ.

    Que se serait-il produit si Adam et Ève n’avaient pas mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ? (Voir 2 Néphi 2:22.)

    Quelles bénédictions résultent de la Chute ? (Voir Moïse 5:10-11.)

    Que nous arriverait-il sans les bénédictions liées à l’expiation du Christ ? (Voir 2 Néphi 9:7-10.)

    Dans le jardin d’Éden, Dieu a commandé à Adam et à Ève de ne pas prendre du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il leur a ensuite dit qu’ils pouvaient choisir par eux-mêmes mais qu’il leur défendait de manger du fruit (voir Moïse 3:17).

    La Chute

    Hors du jardin Éden, Adam et Ève n’étaient plus en présence de Dieu. Cette séparation s’appelle la mort spirituelle. En quittant le jardin, Adam et Ève sont devenus mortels, et donc pouvaient mourir. Ils ne vivaient plus avec Dieu et étaient désormais mortels. Cependant, ils étaient heureux et pleins d’espoir quand ils virent qu’ils pouvaient progresser (voir Moïse 5:10-11).

    Une période d’épreuves

    Quand nous naissons, nous vivons éloignés de Dieu, tout comme Adam et Ève après la Chute. Chaque fois que nous pêchons et ne nous repentons pas, nous nous éloignons un peu plus de notre Père céleste. Mais, si nous nous repentons, nous nous rapprochons de lui.

    La mort physique

    La terre a été créée pour nous (voir 1 Néphi 17:36). La Chute a permis à Adam et Ève d’obéir au commandement de Dieu d’avoir des enfants. Ainsi, nous avons pu venir sur terre dans un corps physique. Notre corps mourra un jour mais notre esprit continuera de vivre. Notre corps et notre esprit seront réunis quand nous ressusciterons.

    Sauvés par Jésus-Christ.

    Grâce au pouvoir expiatoire de Jésus-Christ, nous pouvons surmonter la mort physique et la mort spirituelle. Parce que le Christ est ressuscité, tous les gens qui ont vécu sur la terre ressusciteront et vivront à jamais. Et parce que Jésus-Christ a souffert pour nos péchés, nous pouvons nous repentir et obtenir le pardon. De ce fait, nous pourrons retourner vivre auprès de notre Père céleste.

     

    Pourquoi Ève a mangé le fruit interdit?

    Português(Portugais).

    Porque Eva comeu a fruta proibida? Vocês creem que Deus tem um plano para a humanidade? Em este texto podemos pensar que ser cristiano é facil, mas nao, nao é nao. Este é um résume. Ser cristiano é mais que arrepender e crer em Jésus.

    O que teria acontecido se Adão e Eva não tivessem comido do fruto da árvore do conhecimento do bem e do mal? (Ver 2 Néfi 2:22.)

    Quais são algumas bênçãos da Queda? (Ver Moisés 5:10–11.)

    O que aconteceria conosco se não tivéssemos as bênçãos da Expiação de Cristo? (Ver 2 Néfi 9:7–10.)

     

    Princípios do evangelho, liahona janeiro 2022.

     

    A Queda fazia parte do plano de Deus.

    No Jardim do Éden, o Senhor ordenou a Adão que não comesse do fruto da árvore do conhecimento do bem e do mal. Então, Ele lhes disse: “Podes escolher segundo a tua vontade, (…) mas lembra-te de que eu o proíbo” (Moisés 3:17). Ela comeu do fruto e depois compartilhou dele com Adão. Deus os expulsou do Jardim do Éden.

    A Queda

    Quando Adão e Eva deixaram o Jardim do Éden, eles não estavam mais na presença de Deus. Essa separação de Deus é chamada de morte espiritual. Deixar o jardim também significou que Adão e Eva haviam se tornado mortais e, assim, eram capazes de morrer. Apesar de Adão e Eva não estarem mais com Deus e haverem se tornado mortais, eles estavam felizes e esperançosos quando perceberam que poderiam progredir (ver Moisés 5:10–11).

    Um período de provações

    Quando nascemos, vivemos longe de Deus, assim como Adão e Eva viveram depois da Queda. Satanás nos tenta para fazermos más escolhas. Toda vez que cometemos um pecado e não nos arrependemos, nós nos distanciamos mais do Pai Celestial. Mas, se nos arrependemos, aproximamo-nos Dele.

    A morte física

    Esta Terra foi criada para nós (ver 1 Néfi 17:36). A Queda permitiu que Adão e Eva cumprissem o mandamento de Deus de ter filhos, dando-nos a oportunidade de vir à Terra com um corpo físico. Nosso corpo um dia vai morrer, mas nosso espírito continuará a viver. Quando ressuscitarmos, nosso corpo e nosso espírito serão reunidos.

    Salvos por Jesus Cristo.

    Por meio do poder expiatório de Jesus Cristo, podemos sobrepujar a morte física e a espiritual. Porque Cristo ressuscitou, todos os que nascem nesta Terra serão ressuscitados e viverão para sempre. E, em razão de Cristo ter sofrido por nossos pecados, podemos nos arrepender e ser perdoados para que possamos viver com nosso Pai Celestial novamente.

    Pourquoi Ève a mangé le fruit interdit?

     

    Castellano(Espagnol).

    Por que Eva comio el fruto prohibido? Ustedes ceen que Dios tiene un plan para la humanidad? En este texto podemos piensar que ser cristiano es facil , pero no, leemos aqui un simples texto comme un résumen, pero ser cristiano es mucho mas que arrepentirnos y créer en Jesus Cristo.

    ¿Qué habría pasado si Adán y Eva no hubieran comido del fruto del árbol de la ciencia del bien y del mal? (véase 2 Nefi 2:22).

    ¿Cuáles son algunas de las bendiciones de la Caída? (véase Moisés 5:10–11).

    ¿Qué nos sucedería sin las bendiciones de la expiación de Cristo? (véase 2 Nefi 9:7–10).

     

    Principios básicos del Evangelio, liahona enero 2022,

     

    La Caída fue parte del plan de Dios.

    En el Jardín de Edén, el Señor mandó a Adán y a Eva que no comieran del fruto del árbol de la ciencia del bien y del mal. Luego les dijo: “… podrás escoger según tu voluntad […], pero recuerda que yo lo prohíbo” (Moisés 3:17). Ella comió del fruto y luego lo compartió con Adán. Dios los expulsó del Jardín de Edén.

     

    La Caída.

    Cuando Adán y Eva salieron del Jardín de Edén, ya no se hallaron más en la presencia de Dios. Esa separación de Dios se llama muerte espiritual. Salir del jardín también significó que Adán y Eva se convirtieron en mortales y, por tanto, podían morir. Aunque Adán y Eva ya no estaban con Dios y ahora eran mortales, se sintieron felices y esperanzados cuando vieron que podían progresar (véase Moisés 5:10–11).

     

    Un tiempo de prueba

    Cuando nacemos, vivimos apartados de Dios, igual que Adán y Eva después de la Caída. Satanás nos tienta a tomar malas decisiones. Cada vez que pecamos y no nos arrepentimos, nos alejamos más del Padre Celestial, pero si nos arrepentimos, nos acercamos más a nuestro Padre Celestial.

     

    La muerte física

    La tierra fue creada para nosotros (véase 1 Nefi 17:36). La Caída hizo posible que Adán y Eva cumplieran el mandamiento de Dios de tener hijos, lo que nos permitió venir a la tierra en un cuerpo físico. Nuestro cuerpo algún día morirá, pero nuestro espíritu seguirá viviendo. Nuestro cuerpo y espíritu se reunirán cuando resucitemos.

     

    Salvos por Jesucristo.

    Mediante el poder expiatorio de Jesucristo podemos vencer la muerte física y la espiritual. Gracias a que Cristo resucitó, todos los que nacen en esta tierra resucitarán y vivirán para siempre, y gracias a que Cristo sufrió por nuestros pecados, podemos arrepentirnos y ser perdonados para poder vivir nuevamente con nuestro Padre Celestial.

     

     

     

     

    Google Bookmarks

  • À quel point est-ce que j’aime Dieu ?

    L’amour de Dieu, liahona octobre 2021.

    Par D. Todd Christofferson du Collège des douze apôtres.

    Notre Père céleste nous aime profondément et parfaitement. Dans son amour, il a préparé un plan, un plan de rédemption et de bonheur qui nous permet à tous d’avoir les opportunités et la joie que nous sommes disposés à recevoir, jusqu’à devenir comme le Père et avoir tout ce qu’il a. Cet amour divin nous procure du réconfort et de la confiance en abondance tandis que nous prions le Père au nom du Christ. Aucun de nous n’est un étranger pour eux. Nous ne devons pas hésiter à nous adresser à notre Père céleste même lorsque nous nous sentons indignes. Nous pouvons avoir confiance en la miséricorde et les mérites de Jésus-Christ pour être entendus. En demeurant dans l’amour de Dieu, nous dépendons de moins en moins de l’approbation des autres pour être guidés.

    Comme l’amour de Dieu est universel, certains disent qu’il est « inconditionnel ». Ils pensent que cela signifie que les bénédictions de Dieu sont « inconditionnelles » et que le salut est « inconditionnel ». Mais ce n’est pas le cas. Certains diront : « Le Seigneur m’aime tel que je suis. » Et c’est tout à fait vrai. Mais il ne peut pas nous faire entrer dans son royaume tels que nous sommes, car « rien d’impur ne peut y demeurer ou demeurer en sa présence ». Nous devons d’abord nous repentir de nos péchés.

    Jeffrey R. Holland a fait la remarque suivante : « Jésus comprenait clairement ce que beaucoup ont l’air d’oublier dans notre culture moderne: il y a une différence essentielle entre le commandement de pardonner le péché (ce qu’il a la capacité infinie de faire) et l’avertissement qu’il ne faut pas le tolérer (ce qu’il n’a jamais fait, pas même une seule fois). »

    Malgré nos imperfections actuelles, nous pouvons toujours espérer obtenir un « nom [et une] position », une place dans son Église et dans le monde céleste. Après avoir clairement fait savoir qu’il ne peut excuser le péché ni fermer les yeux sur lui, le Seigneur nous assure :

    « Celui qui se repent et obéit aux commandements du Seigneur sera pardonné. » « Et toutes les fois que mon peuple se repentira, je lui pardonnerai ses offenses envers moi. »

     

    La repentance et la grâce divine résolvent ce dilemme :

    « Souvenez-vous aussi des paroles qu’Amulek dit à Zeezrom dans la ville d’Ammonihah ; car il lui dit que le Seigneur viendrait certainement racheter son peuple, mais qu’il ne viendrait pas le racheter dans ses péchés, mais le racheter de ses péchés.

    En reconnaissant que Dieu nous aime parfaitement, nous pouvons nous demander : « À quel point est-ce que j’aime Dieu ? Peut-il compter sur mon amour comme je compte sur le sien ? » Ne serait-ce pas une noble aspiration que de vivre de façon que Dieu puisse nous aimer pas uniquement malgré nos échecs, mais également en raison de ce que nous devenons ?

    À quel point est-ce que j’aime Dieu ?

     

    PORTUGUÊS (Portugais).

    O amor de Deus, Élder D. Todd Christofferson Do Quórum dos Doze Apóstolos, liahona outubro 2021.

     

    Nosso Pai Celestial nos ama profunda e perfeitamente. Em Seu amor, Ele criou um plano; um plano de redenção e felicidade para colocar ao nosso alcance todas as oportunidades e alegrias que desejamos receber, inclusive tudo o que Ele tem e tudo o que Ele é. Esse amor divino nos concede consolo e confiança abundantes ao orarmos ao Pai em nome de Cristo. Nenhum de nós é um estranho para Eles. Não devemos hesitar em buscar a Deus, mesmo quando nos sentimos indignos. Podemos confiar na misericórdia e nos méritos de Jesus Cristo para sermos ouvidos. Ao permanecermos no amor de Deus, dependeremos cada vez menos da aprovação de outros para nos guiar.

    O amor de Deus envolve todas as pessoas e, por esse motivo, algumas delas dizem que ele  “incondicional” e, em sua mente, podem dar a esse pensamento o significado de que as bênçãos de Deus são “incondicionais” e de que a salvação é “incondicional”. Não são. Algumas pessoas costumam dizer: “O Salvador me ama do jeito que sou”, e isso certamente é verdade. Contudo, Ele não pode levar nenhum de nós para Seu reino do jeito que somos, “porque nenhuma coisa impura pode ali habitar ou habitar em sua presença”. Nossos pecados precisam primeiro ser abandonados.

    O élder Jeffrey R. Holland comentou: “Jesus claramente compreendia o que muitos de nossa cultura moderna parecem esquecer: há uma diferença crucial entre o mandamento de perdoar pecados (algo que Ele tem a capacidade infinita de fazer) e a advertência de não os tolerar (algo que Ele jamais fez, nem sequer uma vez)”.

    A despeito de nossas imperfeições atuais, ainda podemos ter a esperança de obter “um nome e uma posição”, um lugar, em Sua Igreja e no mundo celestial. Após deixar claro que Ele não pode tolerar nem ignorar o pecado, o Senhor nos assegura:

    “Entretanto, aquele que se arrepender e cumprir os mandamentos do Senhor será perdoado”.

    “Sim, e tantas vezes quantas o meu povo se arrepender, perdoá-lo-ei de suas ofensas contra mim.”

    O arrependimento e a graça divina solucionam o dilema:

    “E lembrai-vos também das palavras que Amuleque disse a Zeezrom, na cidade de Amonia; pois ele disse-lhe que o Senhor certamente viria para redimir seu povo; que não viria, porém, redimi-los em seus pecados, mas redimi-los de seus pecados.

    O amor do Pai e do Filho é dado livremente, mas também inclui expectativas. Como o presidente Nelson ensinou: “As leis de Deus são totalmente motivadas por Seu amor infinito por nós e por Seu desejo de que nos tornemos tudo o que podemos nos tornar”.

     

     

    À quel point est-ce que j’aime Dieu ?

     

    CASTELLANO (Espagnol).

    El amor de Dios

    Por el élder D. Todd Christofferson Del Cuórum de los Doce Apóstoles, liahona octubre 2021.

     

    Nuestro Padre Celestial nos ama de una manera profunda y perfecta. A causa de Su amor, Él creó un plan, un plan de redención y felicidad para brindarnos todas las oportunidades y los gozos que estemos dispuestos a recibir, incluido todo lo que Él tiene y es.

    Este amor divino debiera proporcionarnos un consuelo y una confianza abundantes cuando oramos al Padre en el nombre de Cristo. Ninguno de nosotros es un extraño para Ellos. No debemos dudar en invocar a Dios, aun cuando nos sintamos indignos. Podemos confiar en la misericordia y en los méritos de Jesucristo para que nos oiga. Conforme permanecemos en el amor de Dios, dependemos cada vez menos de la aprobación de los demás para guiarnos.

    Dado que el amor de Dios es universal, algunos dicen que es “incondicional” y, desde esta perspectiva, tal vez concluyan que las bendiciones de Dios son “incondicionales” y que también lo es la salvación; pero no lo son. Algunos suelen decir: “El Salvador me ama tal como soy”, lo cual es verdad, pero Él no puede llevar a ninguno de nosotros a Su reino tal como somos, “porque ninguna cosa inmunda puede morar allí, ni morar en su presencia”. Primero hay que resolver nuestros pecados.

    El élder Jeffrey R. Holland observó: “Jesús entendía claramente lo que muchos de la cultura moderna parecen olvidar: que hay una diferencia fundamental entre el mandamiento de perdonar el pecado (para lo que Él tenía una capacidad infinita) y la advertencia de no aprobarlo (lo cual Él jamás hizo, ni siquiera una vez)”.

     

    Sin embargo, a pesar de nuestras imperfecciones actuales todavía podemos tener la esperanza de lograr “un nombre y una posición”, un lugar, en Su Iglesia y en el mundo celestial. Después de aclarar que Él no puede excusar ni ignorar el pecado, el Señor nos asegura:

    “No obstante, el que se arrepienta y cumpla los mandamientos del Señor será perdonado”.

    “Sí, y cuantas veces mi pueblo se arrepienta, le perdonaré sus transgresiones contra mí”.

    El arrepentimiento y la gracia divina resuelven el dilema:

    “Y acordaos también de las palabras que Amulek habló a Zeezrom en la ciudad de Ammoníah; pues le dijo que el Señor de cierto vendría para redimir a su pueblo; pero que no vendría para redimirlos en sus pecados, sino para redimirlos de sus pecados.

    “Y ha recibido poder, que le ha sido dado del Padre, para redimir a los hombres de sus pecados por motivo del arrepentimiento; por tanto, ha enviado a sus ángeles para declarar las nuevas de las condiciones del arrepentimiento, el cual conduce al poder del Redentor, para la salvación de sus almas”.

    Con la condición del arrepentimiento, el Señor puede extender misericordia sin robar a la justicia, y “Dios no cesa de ser Dios”.

    El amor del Padre y del Hijo se da sin reservas, pero también incluye esperanzas y expectativas. Cito de nuevo al presidente Nelson: “Las leyes de Dios están motivadas exclusivamente por Su infinito amor por nosotros y Su deseo de que lleguemos a ser todo lo que podemos llegar a ser”.

     

    Google Bookmarks

  •  

    Google Bookmarks

  •  

    Portugais

    Castellano (Espagnol)

     

     

    Feliz natal ! Feliz navidad ! Joyeux noël!! 

    Google Bookmarks

  • Liahona mai 2007, La lengua de ángeles, Élder Jeffrey R. Holland

    Del Quórum de los Doce Apóstoles.

     

     

    Un moyen pour devenir parfait.

    Comme tous les dons et « ce qui vient d’en haut », les paroles sont sacrées et doivent être dites « avec prudence et sous la contrainte de l’Esprit ».

    C’est avec cette conscience du pouvoir et de la sainteté des mots que je souhaite nous mettre en garde, si cela est nécessaire, concernant la manière dont nous nous parlons les uns aux autres et dont nous parlons de nous-mêmes.

    Il y a une ligne des apocryphes qui souligne la gravité de ce sujet mieux que je ne le pourrais.

    Elle dit : « Le coup du fouet laisse une marque dans la chair, mais le coup de la langue brise les os. » Avec cette image cinglante à l’esprit, j’ai été particulièrement impressionné de lire dans le livre de Jacques qu’il y avait un moyen par lequel je pouvais devenir « un homme parfait ».

    Jacques a dit : « Nous bronchons tous de plusieurs manières. Mais si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride. »

    Continuant l’image de la bride, il écrit : « Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier.

    « Voici, même les navires, qui sont si grands et que poussent des vents impétueux, sont dirigés par un très petit gouvernail. »

    Puis Jacques explique : « De même, la langue est un petit membre Mais un petit feu peut embraser une grande forêt !

    « La langue aussi est un feu… placée parmi nos membres, souillant tout le corps… enflammée par la géhenne.

    « La langue, aucun homme ne peut la dompter; c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel.

    « Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.

    « De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. »

    Eh bien, c’est très direct ! Il est évident que Jacques ne veut pas dire que notre langue est toujours mauvaise, ni que tout ce que nous disons est « plein d’un venin mortel ». Mais il veut clairement dire qu’au moins certaines de nos paroles peuvent être destructrices, venimeuses même, et cela fait froid dans le dos des saints des derniers jours ! La voix qui rend un témoignage profond, qui murmure des prières ferventes et qui chante les cantiques de Sion peut aussi être celle qui reproche et critique, embarrasse et rabaisse, fait mal et détruit sa propre spiritualité ainsi que celle des autres.

    Est-ce une chose à laquelle nous pouvons tous travailler ne serait-ce qu’un peu ? Est-ce un domaine dans lequel nous pouvons chacun essayer d’être un homme ou une femme un peu plus « parfaits » ?

    Les sévices physiques sont uniformément et clairement condamnés par l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Si tant est qu’il soit possible de condamner encore davantage, nous nous élevons plus vigoureusement contre toute forme de sévices sexuels. Aujourd’hui je m’élève contre les sévices verbaux et émotionnels de quiconque contre quiconque, mais particulièrement du mari contre sa femme. Mes frères, ces choses ne doivent pas être.

    Dans le même esprit, nous nous adressons aussi aux sœurs, car le péché des sévices verbaux n’est pas propre à un sexe. Femmes, y a-t-il une langue débridée dans votre bouche, que faites-vous du pouvoir bénéfique ou maléfique de vos paroles ? Comment se fait-il qu’une voix aussi jolie, par nature divine aussi angélique, si proche du voile, si instinctivement douce et intrinsèquement gentille, puisse subitement être si stridente, si acerbe, si mordante et indomptée ? Les paroles d’une femme peuvent être plus acérées que le meilleur des poignards, et elles peuvent pousser les gens qu’elle aime à s’abriter derrière une barrière plus distante que quiconque, au début de cet échange, aurait pu l’imaginer. Sœurs, il n’y a pas de place dans ce magnifique esprit qui est le vôtre pour quelque expression acerbe ou caustique, notamment le commérage, la médisance ou les réflexions désagréables. Qu’il ne soit jamais dit de notre foyer, de notre paroisse ou de notre voisinage que « la langue est un feu, un monde d’iniquité [brûlant] parmi nos membres ».

    Aux enfants :

    Adressez des paroles constructives aux enfants, toujours. Ne leur dites jamais, même en plaisantant, qu’ils sont gros, bêtes, paresseux ou pas très beaux. Vous ne le feriez pas par méchanceté, mais ils s’en souviendraient et mettraient des années à essayer de l’oublier, et à pardonner. Et essayez de ne pas comparer vos enfants, même si vous pensez que vous êtes doués pour le faire. Vous pouvez dire de manière positive que « Suzanne est jolie et Sandra intelligente », mais tout ce que Suzanne retiendra c’est qu’elle n’est pas intelligente et que Sandra n’est pas jolie. Complimentez chaque enfant individuellement pour ce qu’il est et aidez-le à échapper à l’obsession de notre culture pour la comparaison, la compétition et le sentiment de n’être jamais « à la hauteur ».

    Dans tout cela, je pense qu’il va sans dire que les paroles négatives viennent souvent de pensées négatives, notamment de pensées négatives à notre sujet. Nous voyons nos propres fautes, nous nous critiquons en paroles, ou au moins en pensées, et rapidement c’est comme cela que nous voyons tout et tout le monde. Pas de soleil, pas de roses, pas de promesses d’espoir ou de bonheur. Rapidement, nous sommes malheureux et notre entourage aussi.

     

    Portugais (Português).

     

    Liahona mai 2007, A Língua dos Anjos, Élder Jeffrey R. Holland

    Do Quórum dos Doze Apóstolos.

     

    Un moyen pour devenir parfait.

    Como todas as dádivas que “vêm do céu”, as palavras são sagradas e devem ser ditas “com cuidado e por indução do Espírito”.

    É com essa compreensão do poder e santidade das palavras que desejo prevenir a todos, se é que isso é necessario, quanto ao modo como falamos uns com os outros e como falamos de nós mesmos.

    Há um versículo de um livro apócrifo que expressa a seriedade dessa questão melhor do que eu. É o seguinte: “O golpe do chicote deixa marcas na carne; mas o golpe da língua quebra os ossos”. Com essa forte imagem em mente, fui particularmente inspirado a ler no livro de Tiago que há um modo pelo qual eu posso me tornar “perfeito”. 

    Tiago disse: “Porque todos tropeçamos em muitas coisas. Mas se alguém não tropeça em palavra, o tal é perfeito, e poderoso para também refrear todo o corpo”.

    Dando continuidade à imagem do freio, ele escreveu: “Ora, nós pomos freio nas bocas dos cavalos, para que nos obedeçam; e conseguimos dirigir todo o seu corpo.

    Vede também as navios ou naves que, sendo tão grandes, e levadas de impetuosos ventos, se viram com um bem pequeno leme”.

    Então, Tiago chega aonde pretendia: “Assim também a língua é um pequeno membro. Mas vede quão grande floresta um pequeno fogo pode incendiar.

    A língua é um fogo, posta entre os nossos membros, e contamina todo o corpo, e é inflamada pelo inferno.

    Porque toda a natureza, tanto de bestas feras como de aves, tanto de répteis como de animais do mar foi domada pela natureza humana;

    Mas nenhum homem pode domar a língua. É um mal que não se pode refrear; está cheia de peçonha mortal.

     Com ela bendizemos a Deus e Pai, e com ela amaldiçoamos os homens, feitos à semelhança de Deus.

     

    De uma mesma boca procede bênção e maldição. Meus irmãos, não convém que isto se faça assim”.

    Ora, isso foi muito direto! Evidentemente, Tiago não quis dizer que nossa língua é sempre iníqua, tampouco que tudo o que dizemos é “cheio de peçonha mortal”, mas fica claro que ele quis dizer que ao menos algumas coisas que dizemos podem ser destrutivas, até venenosas—e essa é uma acusação assustadora para um santo dos últimos dias! A voz que presta um profundo testemunho, profere orações fervorosas e canta os hinos de Sião pode ser a mesma voz que deprecia e critica, envergonha e rebaixa, inflige dor e destrói seu próprio espírito e o de outras pessoas no processo. “De uma mesma boca procede bênção e maldição”.

    Não será isso algo no qual todos podemos melhorar um pouquinho? Não será um ponto em que todos podemos tentar ser um pouco mais perfeitos?

    Esposos

    Os maus-tratos físicos são unânime e inequivocamente condenados na Igreja de Jesus Cristo dos Santos dos Últimos Dias. Se for possível ser mais condenatório ainda, denunciamos mais vigorosamente todas as formas de abuso sexual. Hoje, censuro os maus-tratos verbais e emocionais que qualquer pessoa inflija a qualquer outra, mas especialmente os do marido contra a mulher. Irmãos, não convém que isto se faça assim.

    As irmãs

    Nesse mesmo espírito, falamos também às irmãs, porque o pecado dos maus-tratos verbais não existe apenas nos homens. Esposas, o que dizer da sua língua desenfreada, ou do bem ou mal que as suas palavras podem fazer? Como pode uma voz tão encantadora, que por natureza divina e tão angelical, tão naturalmente espiritual, tão instintivamente gentil e intrinsecamente bondosa, tornar-se estridente, mordaz, ácida e descontrolada? As palavras de uma mulher podem ser mais cortantes do que qualquer adaga já forjada e podem fazer com que seus entes queridos se ocultem por trás de uma barreira mais intransponível do que se poderia imaginar. Irmãs, não há lugar nesse seu espírito magnífico para qualquer tipo de expressão ácida ou cáustica, inclusive para a fofoca, a difamação ou os comentários maldosos. Que jamais se possa dizer, de nossa casa, ala ou vizinhança, que “a língua é um fogo; como mundo de iniqüidade [queimando] entre os nossos membros”.

    As crianças

    Sejam edificantes nos comentários que fazem às crianças —sempre. Nunca digam para uma criança, nem por brincadeira, que ela é gorda, burra, preguiçosa ou feia. Vocês jamais fariam isso por maldade, mas elas se lembrarão disso e podem passar vários anos tentando esquecer — e perdoar. E não tentem comparar seus filhos uns com outros, mesmo que achem que sabem fazer isso com tato. Vocês podem dizer de modo muito positivo que “Susana é bonita, e Sandra é inteligente”, mas Susana só vai-se lembrar que não é inteligente, e Sandra, que não é bonita. Elogiem cada filho individualmente pelo que ele é, e ajudem-no a escapar da obsessão de nossa cultura em comparar, competir e de nunca sentir que somos “suficientemente bons”.

    Nisso tudo, suponho que não seja nem preciso dizer que as palavras negativas geralmente são resultado de pensamentos negativos, inclusive a nosso próprio respeito. Vemos nossas próprias faltas, falamos (ou ao menos pensamos) de modo crítico a nosso próprio respeito e, em pouco tempo, é assim que passamos a ver a tudo e a todos, sem um raio de sol, sem rosas nem qualquer promessa de esperança ou felicidade. Em pouco tempo, nós e todos ao nosso redor passamos a nos sentir péssimos.

     

    Castelano (Espagnol).

    Liahona mayo 2007, La lengua de ángeles Élder Jeffrey R. Holland Del Quórum de los Doce Apóstoles.

    Un moyen pour devenir parfait.

    Como todos los dones “que vienen de arriba”, las palabras son “sagradas, y deben expresarse con cuidado y por constreñimiento del Espíritu”.

    Siguiendo con la imagen del freno, escribe: “He aquí nosotros ponemos freno en la boca de los caballos para que nos obedezcan, y dirigimos así todo su cuerpo.

    Una línea de los textos apócrifos expresa la gravedad de ese asunto mejor que yo; dice así: “Las heridas causadas por azotes quedan en la piel; las heridas causadas por la lengua rompen los huesos”. Con esa desagradable imagen en la mente, me impresionó en forma particular leer en el libro de Santiago que había una manera mediante la que podía ser “varón perfecto”.

    Santiago dijo: “Porque todos ofendemos muchas veces. Pero si alguno no ofende en palabra, éste es varón perfecto, capaz también de refrenar todo el cuerpo”.

    “Mirad también las naves; aunque tan grandes, y llevadas de impetuosos vientos, son gobernadas con un muy pequeño timón…”

    Entonces Santiago señala: “ la lengua es también un miembro pequeño… Pero he aquí, ¡cuán grande bosque enciende un pequeño fuego!

    “…la lengua es un fuego… entre nuestros miembros, y contamina todo el cuerpo… y… es inflamada por el infierno.

    “Porque toda naturaleza de bestias, y de aves, y de serpientes, y de seres del mar… ha sido domada por la naturaleza humana;

    “pero ningún hombre puede domar la lengua, que es un mal que no puede ser refrenado, llena de veneno mortal.

    “Con ella bendecimos al Dios y Padre, y con ella maldecimos a los hombres, que están hechos a la semejanza de Dios.

     

    “De una misma boca proceden bendición y maldición. Hermanos míos, esto no debe ser así”.

    Y bien, ¡ésas son palabras sumamente francas! Obviamente, Santiago no quiere decir que nuestras lenguas sean siempre inicuas, ni que todo lo que digamos esté “lleno de veneno mortal”, pero claramente quiere decir que por lo menos algunas de las cosas que decimos pueden ser destructivas, e incluso venenosas, ¡y ésa es una acusación escalofriante para un Santo de los Últimos Días! La voz que expresa un testimonio sincero, que pronuncia fervientes oraciones y que canta los himnos de Sión, puede ser la misma voz que vitupera y critica, que avergüenza y denigra, que ocasiona dolor y destruye el espíritu de uno mismo y con ello, el de los demás. “De una misma boca proceden bendición y maldición”, se lamenta Santiago.

    ¿Es esto algo en lo que todos podríamos mejorar aunque sea un poco? ¿Es éste un aspecto en el que todos podríamos esforzarnos por asemejarnos más a un varón o una mujer “perfectos”?

    En La Iglesia de Jesucristo de los Santos de los Últimos Días se condena el maltrato físico de manera uniforme e inequívoca. Si es posible condenar más que eso, nos oponemos de manera aún más enérgica contra todas las formas de abuso sexual. Hoy hablo contra el abuso verbal y emocional de cualquier persona hacia otra, pero en especial, el de los esposos hacia las esposas. Hermanos, esto no debe ser así.

    En ese mismo espíritu nos dirigimos también a las hermanas, ya que el pecado del abuso verbal no conoce las barreras del género. Esposas, ¿han considerado la lengua desenfrenada de sus bocas, o el poder que sus palabras tienen para bien o para mal? ¿Cómo es posible que una voz tan hermosa, que por naturaleza divina es tan angelical, tan cerca del velo, tan instintivamente tierna e inherentemente amable, pueda de pronto volverse tan estridente, tan cortante, tan agria y agresiva? Las palabras de la mujer pueden ser más punzantes que cualquier puñal que se haya creado, y pueden ocasionar que las personas a las que ustedes aman se retraigan tras una barrera más distante de lo que se imaginaron. Hermanas, en el espléndido espíritu que poseen no hay lugar para expresiones mordaces o ásperas de ninguna clase, ni siquiera los chismes, las murmuraciones o los comentarios venenosos. Que nunca se diga de nuestro hogar, de nuestro barrio o de nuestro vecindario que “la lengua es un fuego, un mundo de iniquidad… [que quema] entre nuestros miembros”.

    Siempre sean constructivos en los comentarios que les hagan a los niños; nunca les digan, ni siquiera como broma, que son gordos, tontos, perezosos o pocos atractivos. Ustedes nunca lo harían con el intento de causarles daño, pero ellos lo recordarán y tal vez luchen por años para tratar de olvidar y de perdonar. Traten de no comparar a los niños, aunque piensen que tienen habilidad para hacerlo. Tal vez digan de la manera más positiva que “Susana es bonita y Sandra es muy inteligente”, pero todo lo que Susana recordará es que ella no es inteligente; y Sandra, que ella no es bonita. Elogien a cada hijo individualmente por lo que es, y ayúdenlo a escapar de la obsesión que tiene nuestra cultura de comparar, de competir y de nunca sentir que son lo “suficientemente” buenos.

    En ese respecto, supongo que sobra decir que el hablar de manera negativa muchas veces resulta del pensar negativamente, incluso de nosotros mismos. Vemos nuestras propias faltas; hablamos, o por lo menos pensamos, en tono de crítica de nosotros mismos, y al poco tiempo, es así como vemos a todos y a todo; somos incapaces de ver las cosas buenas de la vida, como la luz del sol, las rosas o la promesa de esperanza o de felicidad. Al poco tiempo, tanto nosotros, como los que nos rodean, somos desdichados.

     

    Google Bookmarks