• J’aperçois dans notre époque qu’une de choses plus difficiles est la dépression. Même que plus bas on va voir un cas que se répète dans de milles de foyers, cela ne veut pas dire qu’on doit se sentir meilleur que ceux qui souffrent avec cette difficulté. L’important est la bataille pour s’en sortir, l’important est d’apprendre se pardonner, de se valoriser et continuer à vivre libre de ces vices. Quand je dis vice, je ne parle pas seulement de drogues, alcool et cigarettes…

    Ces mots sont de Benedita.

     

    Déchiré par le souvenir

    Conférence générale d’avril 2023, Discours Par K. Brett Nattress des soixante-dix. Ai-je vraiment été pardonné ?

     

    Frères et sœurs, je témoigne que notre Père céleste se souvient toujours de nous et qu’il nous aime parfaitement. Ma question est : nous souvenons-nous de lui ? Et l’aimons-nous ?

    Il y a des années, j’étais un dirigeant local de l’Église. L’un de nos jeunes gens, Danny, était remarquable à tous égards. Il était obéissant, gentil, bon et avait un grand cœur. Mais, après l’obtention de son diplôme de fin d’études secondaires, il a commencé à avoir de mauvaises fréquentations. Il est tombé dans la drogue, en particulier la méthamphétamine, et s’est enfoncé dans l’engrenage de la dépendance et de la destruction. Rapidement, son apparence a complètement changé. Il était méconnaissable. Le changement le plus remarquable était dans ses yeux, la lumière qui éclairait son regard s’était ternie. À plusieurs reprises, j’ai essayé de lui tendre la main, mais en vain. Il n’était pas intéressé.

    Quel tristesse de voir ce jeune homme extraordinaire souffrir et mener une vie qui ne lui ressemblait pas ! Il était capable de tellement plus.

    Puis, un jour, son miracle a commencé.

    Il a assisté à une réunion de Sainte-Cène où son frère cadet, qui s’apprêtait à partir en mission, a rendu témoignage. Pendant la réunion, Danny a ressenti quelque chose qu’il n’avait pas ressenti depuis longtemps. Il a ressenti l’amour du Seigneur. Il avait enfin de l’espoir.

    Malgré son désir de changer, Danny a eu du mal à le faire. La dépendance et la culpabilité qui l’accompagne étaient presque insupportables.

    Un après-midi, alors que je tondais ma pelouse, Danny est arrivé à l’improviste en voiture. Il n’allait pas bien du tout. J’ai éteint la tondeuse et nous nous sommes assis ensemble à l’ombre du porche. Il a alors déversé son cœur. Il voulait réellement revenir ! Mais, il avait énormément de mal à se libérer de la dépendance et à changer de mode de vie. En plus de cela, Danny se sentait extrêmement coupable. Il était honteux d’être tombé si bas. Il m’a demandé : « Puis-je vraiment recevoir le pardon ? Est-il vraiment possible de revenir ? »

    Après l’avoir écouté déverser ses préoccupations, nous avons lu ensemble le chapitre 36 d’Alma :

    « Oui, je me souvenais de tous mes péchés et de toutes mes iniquités.

    « Oui,  la pensée même de retourner en la présence de mon Dieu torturait mon âme d’une horreur inexprimable » (versets 13-14).

    Après ces versets, Danny a dit : « C’est exactement ce que je ressens ! »

    Nous avons continué :

    « Tandis que j’étais déchiré par le souvenir de mes nombreux péchés, voici, je me souvins aussi d’avoir entendu mon père prophétiser au peuple concernant la venue d’un certain Jésus-Christ, un Fils de Dieu, pour expier les péchés du monde.

    « Et oh quelle joie, et quelle lumière merveilleuse je vis ! » (Versets 17, 20.)

    Tandis que nous lisions ces passages, les larmes se sont mises à couler. La joie d’Alma était la joie que Danny recherchait !

    Nous avons parlé du fait qu’Alma avait été exceptionnellement méchant. Mais, qu’une fois repenti, il n’a jamais regardé en arrière. Il est devenu un disciple dévoué de Jésus-Christ. Il est devenu prophète ! Danny a écarquillé les yeux. Il a répété : « Un prophète ? »

    J’ai simplement répondu : « Oui, un prophète. Mais, je ne te mets pas la pression ! »

    Nous avons parlé du fait que bien que les péchés de Danny ne soient pas aussi graves que ceux d’Alma, il avait droit à la même promesse, offerte à tout le monde : le pardon complet et parfait, dans et par l’intermédiaire de l’expiation infinie de Jésus-Christ.

    Maintenant, Danny avait compris. Il savait ce qu’il devait faire : il devait commencer par faire confiance au Seigneur et se pardonner lui-même !

    Le grand changement de cœur de Danny a été un véritable miracle. Avec le temps, son aspect a changé et la lumière est revenue dans ses yeux. Il est devenu digne de se rendre au temple ! Il était enfin de retour !

    Au bout de plusieurs mois, j’ai demandé à Danny s’il souhaitait envoyer une demande pour faire une mission à plein temps. Cela l’a surpris et émerveillé.

    Il a répondu : « Je serais heureux de faire une mission, mais vous savez par où je suis passé et ce que j’ai fait ! Je croyais être disqualifié. »

    J’ai répondu : « C’est peut-être vrai. Mais, rien ne nous empêche de faire une demande. Si elle est refusée, tu sauras au moins que tu as manifesté le désir sincère de servir le Seigneur. » Ses yeux se sont éclairés. Cette idée le ravissait. Les chances lui paraissaient très minces, mais il était disposé à essayer.

    Quelques semaines plus tard, et à son grand étonnement, un autre miracle s’est produit. Danny a reçu un appel à faire une mission à plein temps.

    Quelques mois après son arrivée dans le champ de la mission, j’ai reçu un appel téléphonique. Le président de mission de Danny a simplement dit : « Mais qui est ce jeune homme ? C’est le missionnaire le plus extraordinaire que j’aie jamais vu ! » Effectivement, ce président avait reçu un « Alma le Jeune » des temps modernes.

    Deux ans plus tard, Danny est rentré chez lui après avoir servi le Seigneur honorablement et de tout son cœur, de tout son pouvoir, de tout son esprit et de toute sa force.

     

    À peine étais-je rentré chez moi, le jour de son rapport missionnaire à la réunion de Sainte-Cène, que j’ai entendu frapper à la porte. C’était Danny, les larmes aux yeux. Il m’a demandé : « Peut-on se parler un instant ? » Nous sommes sortis au même endroit sous le porche.

    Il m’a demandé : « Frère, est-ce que vous pensez que j’ai vraiment été pardonné ? »

    Maintenant, mes larmes coulaient avec les siennes. Devant moi se tenait un disciple dévoué de Jésus-Christ qui avait donné le meilleur de lui pour parler du Sauveur et témoigner de lui. Il était l’incarnation du pouvoir guérisseur et fortifiant de l’expiation du Sauveur.

    Je lui ai répondu : « Danny ! Est-ce que tu t’es regardé dans un miroir ? Est-ce que tu as vu tes yeux ? Ils sont remplis de lumière et tu es rayonnant de l’Esprit du Seigneur. Bien sûr que tu es pardonné ! Tu es formidable ! Maintenant, ce que tu dois faire, c’est aller de l’avant. Ne regarde pas en arrière ! Avance avec foi vers la prochaine ordonnance. »

    Le miracle de Danny se poursuit aujourd’hui. Il s’est marié au temple et est retourné à l’université où il a obtenu une maîtrise. Il continue de servir le Seigneur avec honneur et dignité dans ses appels. Chose plus importante encore, il est devenu un excellent mari et un père fidèle. C’est un disciple dévoué de Jésus-Christ.

    Le président Nelson a enseigné : « Sans l’expiation infinie [du Sauveur], tout le genre humain serait irrémédiablement perdu. » Danny n’était pas perdu au yeux du Seigneur, et nous ne le sommes pas non plus. Jésus se tient à la porte pour nous élever, nous fortifier et nous pardonner. Il se souvient toujours de nous aimer !

    Une preuve admirable de l’amour du Sauveur pour les enfants de Dieu est rapportée dans le Livre de Mormon : « Lorsque Jésus eut ainsi parlé, il jeta de nouveau les regards alentour sur la multitude, et vit qu’elle était en larmes et avait les regards fixés sur lui, comme si elle voulait lui demander de demeurer encore un peu avec elle » (3 Néphi 17:5).

    Le Sauveur avait déjà passé une journée entière à servir le peuple. Mais, il avait davantage à faire : il devait rendre visite à ses autres brebis ; il devait aller à son Père.

    Je témoigne que Dieu vit et qu’il nous aime. Je témoigne également que Jésus-Christ est le Sauveur et le Rédempteur du monde. Il est le guérisseur suprême. Je sais que mon Rédempteur est vivant ! Au nom de Jésus-Christ. Amen.

     

    Déchiré par le souvenir

    Portugues (Portugais),

     

    Conferência Geral de Abril de 2023, discourso de Élder K. Brett Nattress Dos setenta,

    Eu realmente fui perdoado?

     

    Irmãos e irmãs, testifico que nosso Pai Celestial sempre Se lembra de nós e nos ama perfeitamente. Minha pergunta é: Será que nos lembramos sempre Dele? Será que O amamos?

    Há alguns anos, servi como líder local da Igreja. Um de nossos rapazes, Danny, era excelente em todos os aspectos. Ele era obediente, gentil, bondoso e muito generoso. No entanto, depois de se formar no Ensino Médio, ele começou a andar com pessoas que não se comportavam tão bem. Acabou se envolvendo com drogas, especificamente com a metanfetamina, e enveredou pelo caminho traiçoeiro do vício e da destruição. Pouco tempo depois, sua aparência ficou completamente alterada. Era difícil reconhecê-lo. A mudança mais significativa ocorrera em seus olhos: a luz que eles continham havia diminuído. Tentei entrar em contato com ele várias vezes, mas sem sucesso. Ele não estava interessado.

    Era difícil ver aquele rapaz incrível sofrer e viver uma vida que não era dele! Ele podia ser bem mais do que aquilo.

    Então, certo dia, seu milagre começou.

    Ele foi à reunião sacramental em que seu irmão mais novo compartilhou um testemunho antes de partir para a missão. Durante a reunião, Danny sentiu algo que não sentia havia muito tempo. Ele sentiu o amor do Senhor e, por fim, sentiu esperança.

    Embora Danny tivesse o desejo, mudar era algo difícil para ele. Seus vícios e a culpa decorrente deles eram quase maiores do que ele podia suportar.

    Certa tarde, enquanto eu cortava a grama, Danny chegou em seu carro sem avisar. Ele não estava bem. Desliguei o cortador de grama, e nos sentamos juntos à sombra da varanda de casa. Foi então que ele compartilhou seus profundos sentimentos. Ele realmente queria voltar. No entanto, era extremamente difícil se afastar de seus vícios e de seu estilo de vida. Além disso, ele sentia muita culpa, muita vergonha por ter falhado tão profundamente. Ele perguntou: “Posso realmente ser perdoado? Existe mesmo um caminho de volta?”

    Ele abriu seu coração e explicou suas preocupações, e então lemos juntos o capítulo 36 de Alma:

    “Sim, lembrei-me de todos os meus pecados e iniquidades.

    Sim, a simples ideia de entrar na presença de meu Deus atormentava-me a alma com inexprimível horror” (versículos 13–14).

    Após esses versículos, Danny exclamou: “É exatamente assim que eu me sinto!” Continuamos:

    “Enquanto eu estava perturbado pela lembrança de tantos pecados, eis que me lembrei também de ter ouvido meu pai profetizar ao povo sobre a vinda de um Jesus Cristo, um Filho de Deus, para expiar os pecados do mundo.

    E oh! que alegria e que luz maravilhosa contemplei!” (Versículos 17, 20.

    Ao lermos essas passagens, as lágrimas começaram a escorrer. A alegria de Alma era a alegria que Danny estava procurando!

    Conversamos sobre o fato de que Alma tinha sido excepcionalmente iníquo. Porém, depois que se arrependeu, nunca mais olhou para o passado. Ele se tornou um discípulo dedicado de Jesus Cristo. Ele se tornou um profeta! Danny arregalou os olhos. “Um profeta?”, perguntou.

    Apenas respondi: “Sim, um profeta. Mas não se sinta pressionado!”

    Conversamos sobre o fato de que, por mais que seus pecados não tenham sido tão graves quanto os de Alma, todas as pessoas recebem a mesma promessa de serem completa e perfeitamente perdoadas por intermédio da Expiação infinita de Jesus Cristo.

    Danny então entendeu. Ele sabia o que precisava fazer: precisava começar sua jornada confiando no Senhor e perdoando a si mesmo!

    A poderosa mudança no coração de Danny não foi nada menos que um milagre. Com o tempo, seu semblante mudou, e o brilho em seus olhos voltou. Ele se tornou digno para entrar no templo! Ele finalmente voltou!

    Meses depois, perguntei ao Danny se ele tinha o desejo de enviar os papéis para servir missão de tempo integral. Sua reação foi de choque e espanto.

    Ele disse: “Eu adoraria servir missão, mas você sabe por onde andei e o que fiz! Pensei que eu estivesse desqualificado”.

    Então respondi: “Talvez você esteja certo. Mas nada nos impede de enviar uma solicitação. Se você for dispensado, pelo menos saberá que expressou o desejo sincero de servir ao Senhor”. Seus olhos brilharam. Ele ficou entusiasmado com a ideia. Ele achava que suas chances eram mínimas, mas estava disposto a arriscar.

    Algumas semanas depois, e para sua surpresa, outro milagre aconteceu. Danny foi chamado para servir missão de tempo integral.

    Meses depois de Danny chegar ao campo missionário, recebi um telefonema. Seu presidente apenas disse: “O que acontece com esse rapaz? Ele é o missionário mais incrível que já vi!” Como podem ver, o presidente tinha recebido a versão moderna de Alma, o filho.

    Dois anos depois, Danny retornou para casa com honra, tendo servido ao Senhor com todo o coração, poder, mente e força.

    Após a reunião sacramental em que Danny relatou sobre sua recém-concluída missão, voltei para casa e ouvi uma batida na porta. Lá estava Danny com lágrimas nos olhos. Ele perguntou se podíamos conversar por um minuto. Então saímos e nos sentamos no mesmo degrau da varanda de casa.

    Ele disse: “Presidente, você acha que eu realmente fui perdoado?”

    Naquele momento, minhas lágrimas se juntaram às dele. Ali, diante de mim, estava um discípulo dedicado de Jesus Cristo que tinha dado tudo de si para ensinar e testificar sobre o Salvador. Ele era a personificação do poder de cura e de força da Expiação do Salvador.

    Eu disse: “Danny! Você se olhou no espelho? Você viu os seus olhos? Eles estão cheios de luz, e você está irradiando o Espírito do Senhor. É claro que você foi perdoado! Você é incrível! Agora o que você precisa fazer é seguir em frente com sua vida. Não olhe para trás! Olhe adiante com fé, em direção à próxima ordenança”.

    O milagre de Danny continua até hoje. Ele se casou no templo, voltou a estudar e obteve um mestrado. Ele continua servindo ao Senhor com honra e dignidade em seus chamados. Acima de tudo, ele se tornou um marido incrível e um pai fiel. Ele é um discípulo dedicado de Jesus Cristo.

    O presidente Russell M. Nelson ensinou: “Sem a Expiação infinita do Salvador, toda a humanidade estaria irremediavelmente perdida”. À vista do Senhor, Danny não estava perdido, e nós também não estamos. Ele está à porta para nos elevar, fortalecer e perdoar. Ele sempre Se lembra de nos amar!

    Uma demonstração incrível do amor do Salvador pelos filhos de Deus está registrada no Livro de Mórmon: “Depois de assim haver falado, Jesus olhou novamente para a multidão que o cercava e viu que estavam em lágrimas e olhavam-no fixamente, como se quisessem pedir-lhe que permanecesse um pouco mais com eles” (3 Néfi 17:5).

    O Salvador já havia passado um dia inteiro ministrando ao povo. No entanto, Ele tinha outras pendências a resolver: precisava visitar Suas outras ovelhas; precisava encontrar Seu Pai.

    Testifico que Deus vive e que Ele nos ama. Testifico que Jesus Cristo é o Salvador e Redentor do mundo. Ele é o poderoso Mestre que nos cura. Eu sei que vive meu Senhor! Em nome de Jesus Cristo, amém.

     

    Castellano (Espagnol).

     

    Yo veo una de las cosas mas difficiles actualmente , es la depresión. Mismo que aqui en este texto vamos ver un caso, eso no significa que devemos nos sentir mejores que las personas que estan con ese problema. Lo que es importante, es la batalla para salir del vicio, es aprender se perdonar, a se valorisar y a continuar a vivir libre de vicios. Quando yo digo vicios, no estoy hablando solamente de drogas, alcool e cigarros…

    Palabras de Benedita.

     

    Conferencia General de abril de 2023, Discours del élder K. Brett Nattress De los Setenta,

    ¿De verdad he sido perdonado?

     

    Hermanos y hermanas, testifico que nuestro Padre Celestial siempre se acuerda de nosotros y que nos ama perfectamente. Mi pregunta es la siguiente: ¿Nos acordamos nosotros de Él? ¿Y lo amamos?

    Hace años serví como líder local de la Iglesia. Danny, uno de nuestros hombres jóvenes, destacaba en todos los sentidos. Era obediente, amable y bueno, y tenía un gran corazón. Sin embargo, al graduarse de la escuela secundaria comenzó a relacionarse con personas de mala conducta. Se metió en el mundo de las drogas, en particular, en el de la metanfetamina, y descendió por la resbaladiza pendiente de la adicción y la destrucción. En poco tiempo su aspecto cambió por completo; apenas se lo reconocía. El cambio más significativo se reflejaba en sus ojos: su luz se había atenuado. Varias veces traté de hablar con él, pero fue en vano: no estaba interesado.

    ¡Era difícil ver a aquel joven increíble sufrir y llevar una vida que no era la suya! Él era capaz de mucho más.

    Entonces, un día, comenzó su milagro.

    Asistió a una reunión sacramental en la que su hermano menor compartió su testimonio antes de partir a la misión. Durante la reunión, Danny sintió algo que no había sentido en mucho tiempo: el amor del Señor. Por fin tenía esperanza.

    Aunque Danny tenía el deseo de cambiar, le resultó difícil. Sus adicciones y la culpa que las acompañaba eran casi más de lo que podía soportar.

    Una tarde en particular, mientras yo estaba cortando el césped, Danny llegó en su auto sin previo aviso. Estaba teniendo terribles dificultades. Apagué el cortacésped y nos sentamos juntos a la sombra, en la entrada de la casa. Fue entonces cuando compartió los sentimientos de su corazón. Realmente quería regresar; sin embargo, le resultaba muy difícil abandonar sus adicciones y su estilo de vida. Además, se sentía muy culpable y avergonzado por haber caído tan bajo. Se preguntaba: “¿De verdad puedo ser perdonado? ¿De verdad hay un camino de vuelta?”.

    Después de sincerarse de corazón con estas inquietudes, leímos juntos el capítulo 36 de Alma:

    “Sí, me acordaba de todos mis pecados e iniquidades .

    “Sí , el solo pensar en volver a la presencia de mi Dios atormentaba mi alma con indecible horror” (versículos 13–14).

    Después de esos versículos, Danny dijo: “¡Así es exactamente como me siento!”.

    Continuamos:

    “M]ientras me atribulaba el recuerdo de mis muchos pecados, he aquí, también me acordé de haber oído a mi padre profetizar al pueblo concerniente a la venida de un Jesucristo, un Hijo de Dios, para expiar los pecados del mundo .

    “Y, ¡oh qué gozo, y qué luz tan maravillosa fue la que vi!” (versículos 17, 20).

    Comenzamos a derramar lágrimas al leer estos pasajes. ¡El gozo de Alma era el que Danny había estado buscando!

    Hablamos de que Alma había sido excepcionalmente inicuo; sin embargo, una vez que se arrepintió, nunca miró atrás; se convirtió en un devoto discípulo de Jesucristo. ¡Llegó a ser profeta! Danny abrió los ojos de par en par. “¿Profeta?”, dijo él.

    Yo respondí simplemente: “Sí, profeta. ¡No te sientas presionado!”.

    Hablamos de que, aunque los pecados de Danny no llegaban al nivel de los de Alma, a todos se nos hace la misma promesa de un perdón completo y perfecto en la expiación infinita de Jesucristo y por medio de ella.

    Danny ahora lo entendía, sabía lo que tenía que hacer: ¡tenía que comenzar su trayecto confiando en el Señor y perdonándose a sí mismo!

    El potente cambio de corazón de Danny fue prácticamente un milagro. Con el tiempo, su semblante cambió y recuperó el brillo de los ojos. ¡Llegó a ser digno de entrar en el templo! ¡Por fin había regresado!

    Después de varios meses, le pregunté si quería presentar una solicitud para servir en una misión de tiempo completo. Su reacción fue de sorpresa y asombro.

    Él dijo: “Me encantaría servir en una misión, pero usted sabe dónde he estado y las cosas que he hecho. Creía que no cumplía los requisitos”.

    Yo respondí: “Pues quizá tengas razón; sin embargo, no hay nada que nos impida presentar una solicitud. Si quedas exento, al menos sabrás que has expresado un deseo sincero de servir al Señor”. Se le iluminaron los ojos; estaba emocionado con la idea. Para él era una posibilidad remota, pero estaba dispuesto a intentarlo.

    Unas semanas más tarde, para su asombro, ocurrió otro milagro: Danny recibió un llamamiento a servir en una misión de tiempo completo.

    Unos meses después de que Danny llegara al campo misional, recibí una llamada telefónica. Su presidente dijo simplemente: “¿Cuál es la historia de este joven? ¡Es el misionero más increíble que he visto!”. Y es que aquel presidente había recibido a un moderno Alma, hijo.

    Dos años más tarde, Danny regresó a casa con honor, habiendo servido al Señor con todo su corazón, alma, mente y fuerza.

    Después de su informe misional en la reunión sacramental, regresé a casa y oí que llamaban a la puerta. Allí estaba Danny con los ojos llenos de lágrimas. Me dijo: “¿Podemos hablar un momento?”, y salimos a aquel mismo escalón de la entrada.

     

    Me dijo: “Presidente, ¿cree de verdad que he sido perdonado?”.

    Ahora mis lágrimas acompañaban a las suyas. Ante mí se encontraba un devoto discípulo de Jesucristo que lo había dado todo enseñando y testificando sobre el Salvador. Danny era la encarnación del poder sanador y fortalecedor de la expiación del Salvador.

    Le dije: “¡Danny! ¿Te has mirado en el espejo? ¿Has visto tus ojos? Están llenos de luz y resplandeces con el Espíritu del Señor. ¡Por supuesto que has sido perdonado! ¡Eres asombroso! Lo que tienes que hacer ahora es seguir adelante con tu vida. ¡No mires atrás! Mira adelante con fe hacia la próxima ordenanza”.

    El milagro de Danny continúa en la actualidad. Se casó en el templo, volvió a estudiar y obtuvo una maestría; continúa sirviendo al Señor con honor y dignidad en sus llamamientos y, más importante aún, se ha convertido en un esposo increíble y en un padre fiel. Es un devoto discípulo de Jesucristo.

    El presidente Russell M. Nelson enseñó: “Sin la infinita expiación [del Salvador], toda la humanidad se habría perdido irremediablemente”. Danny no estaba perdido, y nosotros tampoco lo estamos para el Señor. Él está a la puerta para elevarnos, fortalecernos y perdonarnos. ¡Él siempre se acuerda de amarnos!

    En el Libro de Mormón se registra una increíble demostración del amor del Salvador por los hijos de Dios: “cuando Jesús hubo hablado así, de nuevo dirigió la vista alrededor hacia la multitud, y vio que estaban llorando, y lo miraban fijamente, como si le quisieran pedir que permaneciese un poco más con ellos” (3 Nefi 17:5).

    El Salvador ya había pasado un día entero ministrando al pueblo; sin embargo, tenía más que hacer: debía visitar a Sus otras ovejas, debía ir a Su Padre.

    Testifico que Dios vive y nos ama, que Jesucristo es el Salvador y Redentor del mundo. Él es el gran sanador. ¡Yo sé que mi Redentor vive! En el nombre de Jesucristo. Amén

    Google Bookmarks

  • Saisir chaque occasion de témoigner du Christ

    Par Bonnie H. Cordon, Présidente générale des Jeunes Filles

     

    En 2011, alors que mon mari et moi étions dirigeants de mission à Curitiba, une belle ville du Brésil, mon téléphone a sonné au cours d’une réunion. En me dépêchant de couper la sonnerie, j’ai remarqué que l’appel venait de mon père. J’ai quitté la réunion rapidement pour lui répondre : « Bonjour, papa ! »

    Étrangement, sa voix était remplie d’émotion : « Bonjour, Bonnie. Je dois te dire quelque chose. Je suis atteint de la maladie de Charcot. »

    L’esprit embrumé, je lui ai demandé : « Mais, quelle est cette maladie ? »

    Mon père était déjà en train de me l’expliquer : « Mon esprit restera vif, mais mon corps cessera lentement de fonctionner. »

    J’ai senti mon univers basculer lorsque j’ai commencé à réfléchir aux conséquences de cette triste nouvelle. Mais en ce jour inoubliable, c’est sa dernière phrase qui est restée gravée dans mon cœur. Mon père m’a dit avec insistance : « Bonnie, saisis chaque occasion de témoigner du Christ. »

    J’ai réfléchi au conseil de mon père et prié à ce sujet. Je me suis souvent demandé si je savais vraiment ce que signifiait saisir chaque occasion de témoigner de Jésus-Christ.

    Comme vous, il m’est arrivé de rendre témoignage du Christ le premier dimanche du mois. J’ai souvent témoigné des vérités de l’Évangile dans le cadre d’une leçon. Avec hardiesse, j’ai enseigné la vérité et déclaré la divinité du Christ durant ma mission.

    Pourtant la demande de mon père m’a beaucoup touchée ! C’était comme s’il me disait : « Bonnie, ne laisse pas le monde avoir le dessus ! Reste fidèle aux alliances que tu as contractées avec le Sauveur. Cherche à recevoir ses bénédictions tous les jours, et sois prête à témoigner, par l’intermédiaire du Saint-Esprit, de son pouvoir et de sa présence dans ta vie ! »

     

    Nous vivons dans un monde déchu, avec des distractions qui nous tirent vers le bas plus qu’elles ne nous élèvent. Tout comme les Néphites dans 3 Néphi 11, nous avons besoin de Jésus-Christ. Pouvez-vous vous imaginer à cette époque, parmi des gens qui avaient connu tant de chaos et de destructions ? Que ressentiriez-vous si vous entendiez personnellement l’invitation du Sauveur :

    « Levez-vous et venez à moi, afin de mettre la main dans mon côté, et aussi afin de toucher la marque des clous dans mes mains et dans mes pieds, afin que vous sachiez que je suis le Dieu de toute la terre, et que j’ai été mis à mort pour les péchés du monde.

    « Et il arriva que la multitude s’avançât un à un et vit de ses yeux, et toucha de ses mains, et connut et témoigna. »

    Ces Néphites s’avancèrent avec empressement pour toucher de leurs mains son côté et sentir la marque des clous dans ses mains et dans ses pieds, afin de pouvoir témoigner qu’il s’agissait bien du Christ. De même, de nombreux fidèles dont nous étudions les histoires dans le Nouveau Testament cette année attendaient avec impatience la venue du Christ : Alors, ils ont quitté leurs champs, leurs établis et leurs tables pour le suivre, s’attrouper et se presser autour de lui, et s’asseoir avec lui. Sommes-nous autant désireux de voir le Christ que ces multitudes dans les Écritures ? Les bénédictions que nous recherchons sont-elles moins importantes que les leurs ?

    Lorsque le Christ a rendu visite en personne aux Néphites dans leur temple, il ne leur a pas demandé de se tenir à distance et de le regarder, mais de venir le toucher, de ressentir par eux-mêmes qu’il est réellement le Sauveur de l’humanité. Comment pouvons-nous nous approcher suffisamment pour obtenir un témoignage personnel de Jésus-Christ ? C’est peut-être en partie ce que mon père essayait de m’apprendre. Même si nous ne sommes pas aussi près du Christ que les personnes qui ont marché avec lui pendant son ministère dans la condition mortelle, nous pouvons, grâce au Saint-Esprit, jouir de son pouvoir chaque jour ! Autant que nous en avons besoin !

    Nous savons que dans les derniers jours, « tout genou fléchira et toute langue confessera » que Jésus est le Christ. Je prie pour qu’à partir d’aujourd’hui, ce témoignage soit un élément normal et naturel de notre vie et que nous saisissions chaque occasion de témoigner avec joie que Jésus-Christ vit !

    Oh, combien je l’aime ! Comme nous sommes reconnaissants de son expiation infinie, qui a « fait de la vie éternelle une possibilité et de l’immortalité une réalité pour nous tous ». Je témoigne de la bonté et de la grande gloire de notre Sauveur en son nom sacré, celui de Jésus-Christ. Amen.

     

    PORTUGUES (PORTUGAIS).

     

    Nunca perca uma oportunidade de testificar de Cristo.

    Presidente Bonnie H. Cordon, Presidente geral das Moças.

     

    Em 2011, enquanto servia com meu marido como líderes de missão na bela Curitiba, Brasil, meu telefone tocou durante uma reunião. Ao me apressar para silenciá-lo, notei que a ligação era do meu pai. Saí rapidamente da reunião para atender: “Oi, pai!”

    Inesperadamente, sua voz ficou muito emotiva: “Oi, Bonnie. Preciso lhe contar uma coisa. Fui diagnosticado com ELA”.

    Fiquei muito confusa: “Como assim? O que é ELA?

    Meu pai se apressou em explicar: “Minha mente vai ficar alerta enquanto meu corpo vai parando lentamente”.

    Senti meu mundo virar de cabeça para baixo ao pensar nas implicações daquela triste notícia. Mas, naquele dia inesquecível, foi sua última frase que ficou permanentemente marcada em meu coração. Meu querido pai disse com firmeza: “Bonnie, nunca perca uma oportunidade de testificar de Cristo”.

    Tenho ponderado e orado sobre o conselho do meu pai. Sempre me pergunto se sei plenamente o que significa nunca perder uma oportunidade de testificar de Jesus Cristo.

     

    Assim como vocês, ocasionalmente me levanto no primeiro domingo do mês e presto testemunho de Cristo. Muitas vezes testifiquei das verdades do evangelho como parte de uma lição. Ensinei a verdade com coragem e declarei a divindade de Cristo como missionária.

    Mas aquela súplica foi mais pessoal! Parecia que ele estava dizendo: “Bonnie, não permita que o mundo a distraia! Permaneça fiel aos convênios que fez com o Salvador. Procure vivenciar Suas bênçãos todos os dias e testifique, por meio do Espírito Santo, de Seu poder e de Sua presença em sua vida!”

    Vivemos em um mundo decaído que tenta nos persuadir a nos concentrar mais nas coisas mundanas do que nas coisas espirituais. Assim como os nefitas em 3 Néfi 11, precisamos de Jesus Cristo. Conseguem se imaginar lá, entre pessoas que passaram por tanto caos e destruição? Como seria ouvir o convite pessoal do Senhor?

    “Levantai-vos e aproximai-vos de mim, para que possais meter as mãos no meu lado e também apalpar as marcas dos cravos em minhas mãos e em meus pés, a fim de que saibais que eu sou o Deus de toda a Terra e fui morto pelos pecados do mundo.

    E a multidão se adiantou  um por um, até que todos viram com os próprios olhos, apalparam com as mãos e souberam  e [verificaram] por si mesmos.”

    Aqueles nefitas avançaram ansiosamente para colocar as mãos em Seu lado e sentir as marcas dos cravos em Suas mãos e em Seus pés a fim de que pudessem testemunhar por si mesmos que aquele era o Cristo. Da mesma forma, muitas pessoas fiéis sobre as quais estudamos no Novo Testamento este ano aguardavam ansiosamente a vinda de Cristo. Então saíram de seus campos, de suas bancadas de trabalho e mesas de jantar e O seguiram, apertaram-No e se sentaram com Ele. Estamos tão ansiosos quanto as multidões das escrituras para testemunhar por nós mesmos? As bênçãos que buscamos são menos necessárias do que as deles?

    Quando Cristo visitou fisicamente os nefitas no templo, Seu convite não foi para que ficassem à distância e olhassem para Ele, mas que O tocassem, sentissem por si mesmos a realidade do Salvador da humanidade. Como podemos nos aproximar o suficiente para obter um testemunho pessoal de Jesus Cristo? Isso pode ser parte do que meu pai estava tentando me ensinar. Embora não desfrutemos da mesma proximidade física daqueles que andaram com Cristo durante Seu ministério terreno, podemos sentir Seu poder todos os dias por meio do Espírito Santo! Tanto quanto precisarmos!

    Em um dia futuro, “todo joelho se dobrará e toda língua confessará” que Jesus é o Cristo. Oro para que esse testemunho se torne uma experiência normal e natural para nós agora — que aproveitemos todas as oportunidades para testificar com alegria: Jesus Cristo vive!

    Eu O amo tanto! Quão gratos somos por Sua Expiação infinita, que fez com que “a vida eterna fosse possível e a imortalidade uma realidade para todos”. Testifico da bondade e grande glória de nosso Salvador. Em Seu nome sagrado, sim, Jesus Cristo, amém.

     

    Castellano (Espagnol).

     

    Nunca dejen pasar la oportunidad de testificar de Cristo.

    Por  Bonnie H. Cordon, Presidenta General de las Mujeres Jóvenes.

    En 2011, cuando mi esposo y yo servíamos como líderes de misión en la hermosa Curitiba, en Brasil, mi teléfono sonó durante una reunión. Al apresurarme a silenciarlo, me di cuenta de que la llamada era de mi padre. Rápidamente salí de la reunión para responder: “¡Hola, papá!”.

    Para mi sorpresa, con la voz colmada de emoción, me dijo: “Hola, Bonnie. Debo decirte algo. Me han diagnosticado ELA”.

    La confusión me abrumaba. “¡Espera! ¿Qué es ELA?”.

     

    Papá ya lo estaba explicando: “Mi mente se mantendrá alerta mientras mi cuerpo se debilita lentamente”.

    Sentía que todo mi mundo daba un vuelco al comenzar a lidiar con las repercusiones de aquella dolorosa noticia. Sin embargo, en aquel día inolvidable, fue su última frase la que encontró un lugar permanente en mi corazón. Mi querido padre dijo con premura: “Bonnie, nunca dejes pasar la oportunidad de testificar de Cristo”.

    He meditado y orado acerca del consejo de papá. A menudo me he preguntado si sé con certeza lo que significa nunca dejar pasar la oportunidad de testificar de Jesucristo.

    Al igual que ustedes, en ocasiones me he levantado el primer domingo del mes para dar testimonio de Cristo. Muchas veces he testificado de las verdades del Evangelio como parte de una lección. He enseñado la verdad con determinación y he declarado la divinidad de Cristo como misionera.

    ¡Pero aquella petición se sentía más personal! Fue como si me dijera: “¡Bonnie, no permitas que el mundo te supere! Permanece fiel a tus convenios con el Salvador. ¡Busca sentir Sus bendiciones cada día y sé capaz de testificar por medio del Espíritu Santo de Su poder y presencia en tu vida!”.

    Vivimos en un mundo caído, con distracciones que persuaden a los ojos y al corazón a dirigirse hacia abajo en lugar de hacia el cielo. Al igual que los nefitas en 3 Nefi 11, necesitamos a Jesucristo. ¿Se pueden imaginar a ustedes mismos allí, entre personas que habían vivido tanto caos y destrucción? ¿Cómo sería oír la invitación personal del Salvador?:

    “Levantaos y venid a mí, para que metáis vuestras manos en mi costado, y para que también palpéis las marcas de los clavos en mis manos y en mis pies, a fin de que sepáis que soy el Dios de toda la tierra, y que he sido muerto por los pecados del mundo.

    “Y  los de la multitud se adelantaron uno por uno , y vieron con los ojos y palparon con las manos, y supieron  y comprobaron por sí mismos”.

    Aquellos nefitas se acercaron con entusiasmo para meter las manos en Su costado y palpar las marcas de los clavos en Sus manos y pies, a fin de comprobar por sí mismos que Él era el Cristo. Igualmente, hemos visto en nuestro estudio de este año del Nuevo Testamento, que muchas personas fieles habían esperado con anhelo la venida de Cristo. Dejaron sus campos, mesas de trabajo y cenas familiares y lo siguieron, se agolparon a Su alrededor, se apiñaron y se sentaron con Él. ¿Estamos tan anhelosos como las multitudes de las Escrituras de ser testigos por nosotros mismos? ¿Son las bendiciones que buscamos menos necesarias que las de ellos?

    Cuando Cristo visitó en persona a los nefitas en el templo, no los invitó a que se detuvieran a observarlo a la distancia, sino a tocarlo, a comprobar por sí mismos la realidad del Salvador de la humanidad. ¿Cómo podemos acercarnos lo suficiente para obtener un testimonio personal de Jesucristo? Esto puede ser parte de lo que mi padre estaba tratando de enseñarme. Aunque tal vez no disfrutemos de la misma cercanía física que quienes caminaron con Cristo durante Su ministerio terrenal, ¡podemos sentir Su poder cada día por medio del Espíritu Santo! ¡Tanto como sea necesario!

    Sabemos que en los últimos días “toda rodilla se doblará, y toda lengua confesará” que Jesús es el Cristo. Ruego que ese testimonio se convierta en una experiencia normal y natural para nosotros ahora mismo, que aprovechemos cada oportunidad para testificar con gozo: ¡Jesucristo vive!

    Oh, cuánto lo amo. Cuán agradecidos estamos por Su infinita expiación, la cual ha “hecho que la vida eterna sea una posibilidad y la inmortalidad, una realidad para todos nosotros”. Testifico de la bondad y gran gloria de nuestro Salvador, en Su sagrado nombre, sí, Jesucristo. Amén.

    Google Bookmarks

  • Par Russell M. Nelson, Président de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours.

    Mes chers frères et sœurs, quelle joie d’être parmi vous ! Au cours des six derniers mois, vous avez été constamment dans mes pensées et mes prières. Je prie pour que le Saint-Esprit transmette ce que le Seigneur veut que vous entendiez pendant que je m’adresse maintenant à vous !

    Il y a de nombreuses années, pendant mon internat de chirurgie, j’assistais un praticien qui amputait une jambe atteinte d’une gangrène extrêmement infectieuse. L’opération était difficile. Pour ajouter à la tension, un membre de l’équipe a mal exécuté une tâche et le chirurgien s’est emporté. Dans sa colère, il a jeté son scalpel chargé de microbes et celui-ci a atterri dans mon avant-bras !

    Hormis le chirurgien incontrôlable, toutes les personnes présentes dans le bloc étaient horrifiées par cette violation dangereuse des pratiques chirurgicales. Je n’ai pas été contaminé, heureusement, mais cette expérience m’a laissé une impression durable. Dès cet instant, je me suis promis que quoi qu’il arrive dans mon bloc opératoire, je ne perdrais jamais le contrôle de mes émotions. Je me suis aussi engagé ce jour-là à ne jamais jeter quoi que ce soit dans un accès de colère, ni scalpels, ni paroles.

    Maintenant encore, des décennies plus tard, je me demande si le scalpel contaminé qui a atterri dans mon bras était beaucoup plus toxique que les conflits venimeux qui infectent aujourd’hui notre dialogue civique et trop de relations personnelles. En cette époque de polarisation et de désaccords passionnés, la courtoisie et les bonnes manières semblent avoir disparu.

    La vulgarité, la critique et la médisance sont bien trop présentes. Trop de commentateurs, de politiciens, d’artistes et autres influenceurs ont constamment recours aux insultes. Cela me préoccupe grandement que tant de personnes semblent croire qu’il est tout à fait acceptable de condamner, diffamer et calomnier quiconque est en désaccord avec elles. Beaucoup s’empressent de nuire à la réputation d’autres personnes à coup de piques mordantes et pathétiques !

    La colère ne persuade jamais. L’hostilité n’édifie personne. La querelle ne mène jamais à des solutions inspirées. Malheureusement, nous voyons parfois des comportements querelleurs même dans nos rangs. Nous apprenons que certains rabaissent leur conjoint et leurs enfants, utilisent les éclats de colère pour contrôler, punissent par le « traitement silencieux » les membres de leur famille. Nous apprenons que des jeunes et des enfants en harcèlent d’autres, que des employés diffament leurs collègues.

    Mes chers frères et sœurs, cela ne devrait pas exister. En qualité de disciples de Jésus-Christ, nous devons être exemplaires dans nos interactions, surtout s’il y a des divergences d’opinion. L’un des moyens les plus simples de reconnaître un vrai disciple de Jésus-Christ est par le degré de compassion avec lequel il traite ses semblables.

    Le Sauveur l’a clairement expliqué dans ses sermons à ses disciples des deux hémisphères, lorsqu’il a dit : « Heureux ceux qui procurent la paix. » « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. » Et, bien sûr, il a donné l’exhortation qui nous met tous à l’épreuve : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. »

    Avant de mourir, le Sauveur a commandé à ses douze apôtres de s’aimer les uns les autres comme il les avait aimés. Puis, il a ajouté : « À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

    Le message du Sauveur est clair : ses vrais disciples édifient, élèvent, encouragent, persuadent et inspirent, quelle que soit la difficulté de la situation. Les vrais disciples de Jésus-Christ procurent la paix.

    Aujourd’hui, c’est le dimanche des Rameaux. Nous nous préparons à commémorer l’événement le plus important et le plus sublime jamais rapporté ici-bas, à savoir l’expiation et la résurrection du Seigneur Jésus-Christ. L’un des meilleurs moyens d’honorer le Sauveur est de devenir un artisan de paix.

    L’expiation du Sauveur nous permet de vaincre tous les maux, y compris la querelle. Ne vous y trompez pas : la querelle est un mal ! Jésus-Christ a déclaré : « Celui qui a l’esprit de querelle n’est pas de moi, mais est du diable, qui est le père des querelles, et il excite le cœur des hommes à se quereller avec colère8. » Les personnes qui encouragent les querelles imitent Satan, qu’elles en soient conscientes ou non. « Nul ne peut servir deux maîtres. » Nous ne pouvons pas soutenir Satan par nos attaques verbales, puis penser que nous pouvons aussi servir Dieu.

    Mes chers frères et sœurs, la manière dont nous nous traitons mutuellement importe vraiment ! La façon dont nous nous adressons à d’autres personnes et parlons d’elles au foyer, à l’église, au travail et en ligne importe vraiment. Aujourd’hui, je nous demande d’interagir d’une manière plus élevée, plus sainte. Écoutez attentivement, s’il vous plaît. Tout ce que nous disons d’une personne (en face ou dans son dos) doit être vertueux, aimable, mériter l’approbation ou être digne de louange. Voilà notre modèle de communication.

    Un couple de votre paroisse qui divorce, un jeune qui rentre prématurément de mission ou un adolescent qui remet son témoignage en question, n’ont pas besoin de votre jugement. Ils ont besoin de percevoir l’amour pur de Jésus-Christ dans vos paroles et vos actions.

    Si un ami exprime fermement des opinions sociales ou politiques sur les réseaux sociaux qui vont à l’encontre de tout ce en quoi vous croyez, une réplique cinglante de votre part ne servira à rien. Favoriser la compréhension entre vous vous coûtera davantage, mais c’est exactement ce dont votre ami a besoin.

    La querelle chasse l’Esprit, à chaque fois. Elle nourrit la fausse notion que la confrontation est le moyen de résoudre les différends. Ce n’est jamais le cas. La querelle est un choix. Être un artisan de paix est un choix. Vous êtes libres de choisir la querelle ou la réconciliation. Je vous exhorte à choisir d’être un artisan de paix, maintenant et toujours.

    Frères et sœurs, nous pouvons littéralement changer le monde, une personne et une interaction à la fois. Comment ? En montrant comment gérer les divergences d’opinion avec respect et dignité.

    Les différends font partie de la vie. Chaque jour, je travaille avec des serviteurs dévoués du Seigneur qui ne voient pas toujours les problèmes de la même façon. Ils savent que je veux entendre leurs idées et leurs sentiments honnêtes sur tous les sujets que nous abordons, surtout les sujets sensibles.

    Mes deux nobles conseillers, Dallin H. Oaks et Henry B. Eyring, expriment leurs sentiments de façon exemplaire, surtout lorsque ceux-ci diffèrent. Ils le font avec un amour pur l’un envers l’autre. Ni l’un ni l’autre n’estime être plus avisé et, par conséquent, justifié de défendre rigoureusement son point de vue. Ils ne manifestent aucun besoin d’être en compétition. Comme chacun est rempli de charité, « l’amour pur du Christ », nos délibérations sont guidées par l’Esprit du Seigneur. Combien j’aime et honore ces deux grands hommes !

    La charité est l’antidote de la querelle. La charité est le don spirituel qui nous permet de nous dépouiller de l’homme naturel qui est égoïste, agressif, orgueilleux et jaloux. La charité est la caractéristique principale d’un vrai disciple de Jésus-Christ. La charité définit un artisan de paix.

    Si nous nous humilions devant Dieu et prions de toute l’énergie de notre cœur, Dieu nous accordera la charité.

    Les personnes à qui ce don divin est accordé sont patientes et bienveillantes. Elles n’envient pas et ne sont pas imbues d’elles-mêmes. Elles ne s’irritent pas et ne soupçonnent pas le mal.

    Frères et sœurs, l’amour pur du Christ est la réponse aux querelles dont nous souffrons aujourd’hui. La charité nous pousse à « porter les fardeaux les uns des autres » et non à se les amonceler les uns sur les autres. L’amour pur du Christ nous permet d’ « être les témoins de Dieu en tout temps, et en toutes choses, et dans tous les lieux » surtout dans les situations tendues. La charité nous permet de montrer comment parlent et agissent les femmes et les hommes de Christ, surtout lorsqu’ils sont attaqués.

    Je ne suis pas en train de parler de « la paix à tout prix ». Je parle de traiter autrui conformément au respect de l’alliance que vous faites lorsque vous prenez la Sainte-Cène. Vous faites alliance de toujours vous souvenir du Sauveur. Dans les situations très tendues et conflictuelles, je vous invite à vous souvenir de Jésus-Christ. Priez pour avoir le courage et la sagesse de dire ce qu’il dirait ou faire ce qu’il ferait. Si nous suivons le Prince de la paix, nous deviendrons ses artisans de paix.

    À ce stade, vous vous dîtes peut-être que ce message serait très utile à l’une de vos connaissances. Vous espérez peut-être que cela l’aidera à être plus gentille avec vous. Je l’espère ! Mais j’espère aussi que vous examinerez attentivement votre cœur afin de voir si des fragments d’orgueil ou de jalousie vous empêchent de devenir un artisan de paix.

    Si vous tenez sérieusement à participer au rassemblement d’Israël et à édifier des relations qui dureront toute l’éternité, c’est maintenant qu’il faut renoncer à l’amertume. C’est maintenant qu’il faut apprendre à faire des compromis. C’est maintenant qu’il faut cesser de faire ce qui oblige votre entourage à marcher sur des œufs par crainte de vous contrarier. C’est maintenant qu’il faut enterrer vos armes de guerre. Si votre arsenal verbal est rempli d’insultes et d’accusations, c’est maintenant qu’il faut les remiser. Vous deviendrez une femme ou un homme du Christ spirituellement fort.

    Le temple nous aidera dans notre quête. Nous y sommes dotés du pouvoir de Dieu, ce qui nous rend capables de vaincre Satan, l’instigateur de toute querelle. Chassez-le de vos relations ! Notez que nous réprimandons aussi l’adversaire chaque fois que nous réglons un malentendu ou refusons de nous offenser. Nous pouvons au contraire faire preuve de la tendre miséricorde qui caractérise les vrais disciples de Jésus-Christ. Les artisans de paix contrecarrent l’adversaire.

    Devenons, en tant que peuple, une vraie lumière sur la montagne, une lumière qui « ne peut être cachée ». Montrons qu’il existe une manière pacifique et respectueuse de solutionner les problèmes complexes et une façon éclairée de résoudre les désaccords. Si vous faites preuve de la charité que manifestent les vrais disciples de Jésus-Christ, le Seigneur magnifiera vos efforts au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer.

    Le filet de l’Évangile est le plus grand filet du monde. Dieu a invité tout le monde à venir à lui, « noirs et blancs, esclaves et libres, hommes et femmes ». Il y a de la place pour tout le monde. En revanche, il n’y a aucune place pour les préjugés, la condamnation ou la querelle.

    Mes chers frères et sœurs, le meilleur est encore à venir pour les personnes qui passent leur vie à édifier autrui. Aujourd’hui, je vous invite à examiner votre vie de disciple d’après votre manière de traiter autrui. Je vous bénis pour que vous modifiiez ce qui doit l’être afin que votre conduite soit noble, respectueuse et digne d’un vrai disciple de Jésus-Christ.

    Je vous bénis pour que vous remplaciez l’agressivité par la sollicitude, l’animosité par la compréhension et la querelle par la paix.

    Dieu vit ! Jésus est le Christ. Il est à la tête de l’Église. Nous sommes ses serviteurs. Il nous aidera à devenir ses artisans de paix. C’est là mon témoignage, au nom sacré de Jésus-Christ. Amen.

     

    Castellano (Espagnol)

    Se necesitan pacificadores, Por el presidente Russell M. Nelson.

    Presidente de La Iglesia de Jesucristo de los Santos de los Últimos Días.

     

    Mis queridos hermanos y hermanas, es un gozo estar con ustedes. Durante estos últimos seis meses, han estado constantemente en mi mente y en mis oraciones. Ruego que el Espíritu Santo comunique lo que el Señor desea que escuchen al dirigirme ahora a ustedes.

    Hace muchos años, durante mi pasantía en cirugía, asistí a un cirujano que iba a amputar una pierna invadida de gangrena muy infecciosa. La operación era difícil y, además, para agravar la tensión, un integrante del equipo no desempeñó bien una de las tareas y el cirujano se encolerizó. En pleno berrinche, lanzó su bisturí cargado de gérmenes, ¡que cayó en mi antebrazo!

    Todos los que estaban en el quirófano —excepto el descontrolado cirujano— se quedaron horrorizados ante aquella peligrosa vulneración de las prácticas quirúrgicas. Afortunadamente, no me infecté, pero esa experiencia dejó una impresión duradera en mí. En aquel preciso momento, me prometí que ocurriera lo que ocurriera en mi quirófano, nunca perdería el control de mis emociones. Ese día también me prometí que jamás lanzaría nada estando enojado, ya fueran bisturíes o palabras.

    Incluso ahora, décadas más tarde, me pregunto si el bisturí contaminado que me cayó en el brazo era más tóxico que la venenosa contención que, en la actualidad, infecta nuestro diálogo cívico y demasiadas relaciones personales. El civismo y la decencia parecen haber desaparecido durante esta época de polarización y desacuerdos enardecidos.

    La vulgaridad, la crítica y la maledicencia son demasiado habituales. Hay demasiados eruditos, políticos, artistas y otras personas influyentes que lanzan insultos constantemente. Me preocupa sobremanera que tantas personas parezcan creer que es completamente aceptable condenar, calumniar y denigrar a cualquiera que no esté de acuerdo con ellas. ¡Muchos parecen estar impacientes por dañar la reputación de otros con comentarios lamentables y mordaces!

    La ira nunca persuade, la hostilidad no edifica a nadie, la contención nunca lleva a soluciones inspiradas. Desgraciadamente, en ocasiones vemos comportamientos contenciosos incluso en nuestras propias filas. Oímos hablar de personas que denigran a sus cónyuges e hijos, de aquellas que usan los arrebatos de ira para controlar a los demás y de aquellas que castigan a los miembros de su familia dejando de dirigirles la palabra. Oímos hablar de jóvenes y niños que acosan a otros y de empleados que difaman a sus colegas.

    Mis queridos hermanos y hermanas, esto no debe ocurrir. Como discípulos de Jesucristo, debemos ser ejemplos de cómo interactuar con los demás, especialmente cuando tenemos diferencias de opinión. Una de las maneras más sencillas de reconocer a un verdadero seguidor de Jesucristo es fijarse en qué medida trata a los demás con compasión.

    En Sus sermones, el Salvador aclaró esto a Sus seguidores en ambos hemisferios. “Bienaventurados los pacificadores”, dijo Él y “a cualquiera que te golpee en la mejilla derecha, vuélvele también la otra”. Y por supuesto, más adelante, Él dio esta admonición que supone un desafío para cada uno de nosotros: “Amad a vuestros enemigos, bendecid a los que os maldicen, haced bien a los que os aborrecen, y orad por los que os ultrajan y os persiguen”.

    Antes de Su muerte, el Salvador mandó a Sus doce apóstoles que se amaran unos a otros como Él los había amado. Y luego agregó: “En esto conocerán todos que sois mis discípulos, si tenéis amor los unos por los otros”.

    El mensaje del Salvador es claro: Sus verdaderos discípulos edifican, elevan, alientan, persuaden e inspiran, por muy difícil que sea la situación. Los verdaderos discípulos de Jesucristo son pacificadores.

    Hoy es Domingo de Ramos. Nos estamos preparando para conmemorar el evento más importante y de mayor trascendencia que haya tenido lugar en la tierra: la expiación y resurrección del Señor Jesucristo. Una de las mejores maneras en las que podemos honrar al Salvador es convirtiéndonos en pacificadores.

    La expiación del Salvador hizo posible que venciéramos todo lo malo, incluida la contención. No se confundan: ¡la contención es mala! Jesucristo declaró que aquellos que tienen “el espíritu de contención” no son Suyos, sino “del diablo, que es el padre de la contención, y [el diablo] irrita los corazones de los hombres, para que contiendan con ira unos con otros”. Quienes fomentan la contención están haciendo lo mismo que hizo Satanás, ya sea que se den cuenta o no. “Ningún hombre puede servir a dos señores”9. No podemos respaldar a Satanás con nuestras agresiones verbales y luego suponer que podemos seguir sirviendo a Dios.

    Mis amados hermanos y hermanas, ¡la manera en que nos tratamos en verdad importa! En verdad importa el modo en que hablamos a los demás y de los demás en casa, en la capilla, en el trabajo y en línea. Hoy pido que interactuemos con los demás de una manera más elevada y santa. Por favor, escuchen con atención: “Si hay algo virtuoso, o bello, o de buena reputación, o digno de alabanza” que podamos decir de otra persona ya sea directamente o a sus espaldas—, esa debe ser nuestra norma de comunicación.

    Si un matrimonio de su barrio se divorcia, si un joven misionero regresa a casa antes de tiempo o si un adolescente tiene dudas en cuanto a su testimonio, ellos no necesitan que ustedes los juzguen; necesitan experimentar el amor puro de Jesucristo reflejado en las palabras y acciones de ustedes.

    Si un amigo en las redes sociales tiene firmes opiniones políticas o sociales que profanan todo en lo que ustedes creen, replicarle de manera airada y mordaz no servirá de ayuda. Edificar puentes de entendimiento requerirá mucho más de su parte, pero eso es exactamente lo que su amigo necesita.

    La contención aleja al Espíritu, en todos los casos. La contención refuerza el concepto falso de que el enfrentamiento es la manera de resolver las diferencias, pero nunca lo es. La contención es una elección. Ser pacificador es una elección. Ustedes tienen su albedrío para elegir la contención o la reconciliación. Los insto a elegir ser pacificadores, ahora y siempre.

    Hermanos y hermanas, podemos cambiar el mundo de manera literal, persona a persona e interacción a interacción. ¿Cómo? Demostrando formas de manejar las diferencias de opinión sinceras con respeto mutuo y diálogo decoroso.

    Las diferencias de opinión forman parte de la vida. Trabajo todos los días con dedicados siervos del Señor que no siempre perciben un asunto de la misma manera. Ellos saben que quiero escuchar sus ideas y sentimientos sinceros en cuanto a todo lo que analizamos, en especial las cuestiones delicadas.

    Mis dos nobles consejeros, el presidente Dallin H. Oaks y el presidente Henry B. Eyring, son ejemplares en su manera de expresar sus sentimientos, especialmente cuando pueden diferir, y lo hacen con amor puro el uno por el otro. Ninguno de los dos insinúa que sabe lo que es mejor y que, por lo tanto, debe defender de manera rigurosa su opinión. Ninguno de los dos manifiesta la necesidad de competir con el otro. Puesto que cada uno de ellos está lleno de caridad, “el amor puro de Cristo”, nuestras deliberaciones pueden ser guiadas por el Espíritu del Señor. ¡Cuánto amo y honro a estos dos grandes hombres!

    La caridad es el antídoto de la contención. La caridad es el don espiritual que nos ayuda a despojarnos del hombre natural, el cual es egoísta, se pone a la defensiva y es soberbio y celoso. La caridad es la característica principal de un verdadero seguidor de Jesucristo. La caridad define a un pacificador.

    Si nos humillamos ante Dios y oramos con toda la energía de nuestro corazón, Dios nos otorgará caridad.

    Aquellos que son bendecidos con este don divino son sufridos y benignos, no envidian a los demás y no se jactan de su propia importancia, no se irritan fácilmente y no piensan mal de los demás15.

    Hermanos y hermanas, el amor puro de Cristo es la respuesta a la contención que nos aflige en la actualidad. La caridad nos impulsa a “llevar las cargas los unos de los otros” en lugar de apilar las cargas los unos sobre los otros. El amor puro de Cristo nos permite “ser testigos de Dios en todo tiempo, y en todas las cosas”, especialmente en las situaciones tensas. La caridad nos permite demostrar cómo hablan y actúan los hombres y las mujeres de Cristo, especialmente cuando somos atacados.

    Ahora bien, no estoy hablando de “la paz a cualquier precio”; me refiero a tratar a los demás de maneras que sean consecuentes con guardar el convenio que hacen al participar de la Santa Cena. Ustedes hacen el convenio de recordar siempre al Salvador. En situaciones muy tensas y llenas de contención, los invito a que recuerden a Jesucristo. Oren para tener el valor y la sabiduría para decir o hacer lo que Él diría o haría. A medida que sigamos al Príncipe de paz, nos convertiremos en Sus pacificadores.

    En este momento, tal vez piensen que este mensaje en verdad ayudaría a alguien que conocen; quizás estén esperando que ayude a que esa persona sea más amable con ustedes. ¡Espero que así sea! Pero también tengo la esperanza de que examinen bien el corazón de ustedes para ver si hay pequeños fragmentos de orgullo o de celos que no les permitan convertirse en pacificadores.

    Si se toman en serio el ayudar a recoger a Israel y edificar relaciones que perduren por todas las eternidades, ahora es el momento de dejar de lado el rencor. Ahora es el momento de dejar de insistir en que las cosas se hagan a su manera y de ninguna otra. Ahora es el momento de dejar de hacer cosas que llevan a los demás a tener mucho cuidado por miedo a que ustedes se molesten. Ahora es el momento de que entierren sus armas de guerra. Si su arsenal verbal está repleto de insultos y acusaciones, ahora es el momento de deshacerse de él. Y se levantarán como un hombre o una mujer de Cristo espiritualmente fuerte.

    El templo puede ayudarnos en nuestro objetivo. Allí somos investidos con el poder de Dios, que nos da la capacidad de vencer a Satanás, el incitador de toda contención. ¡Expúlsenlo de sus relaciones! Fíjense en que también reprendemos al adversario cada vez que resolvemos un malentendido o nos negamos a ofendernos. Por el contrario, podemos mostrar la tierna misericordia que es característica de los verdaderos discípulos de Jesucristo. Los pacificadores frustran al adversario.

    Como pueblo, seamos una luz verdadera sobre la colina, una luz que “no se puede ocultar”. Demostremos que hay una manera pacífica y respetuosa de resolver las cuestiones complejas y una manera sabia de resolver nuestros desacuerdos. Conforme ustedes muestren la caridad que los verdaderos seguidores de Jesucristo manifiestan, el Señor magnificará sus esfuerzos mucho más allá de lo que pudieron imaginar.

    La red del Evangelio es la red más grande del mundo. Dios ha invitado a todos a venir a Él, “negros o blancos, esclavos o libres, varones o mujeres”. Hay lugar para todos; sin embargo, no hay lugar para ningún tipo de prejuicio, condena o contención.

    Mis queridos hermanos y hermanas, lo mejor está por llegar para quienes pasan su vida edificando a los demás. Hoy los invito a examinar su discipulado en el contexto de la manera en que tratan a los demás. Los bendigo para que hagan los ajustes que sean necesarios a fin de que su comportamiento resulte ennoblecedor, respetuoso y representativo de un verdadero seguidor de Jesucristo.

    Los bendigo para que reemplacen la agresividad por ruegos, la hostilidad por comprensión y la contención por paz.

    ¡Dios vive! Jesús es el Cristo. Él está a la cabeza de esta Iglesia. Somos Sus siervos. Él nos ayudará a convertirnos en Sus pacificadores. Testifico de ello en el sagrado nombre de Jesucristo. Amén.

     

    Portugues (Portugais)

    Precisa-se de pacificadores, Presidente Russell M. Nelson

    Presidente de A Igreja de Jesus Cristo dos Santos dos Últimos Dias

     

    Meus queridos irmãos e irmãs, é uma alegria estar com vocês. Nos últimos seis meses, vocês têm permanecido em minha mente e em minhas orações. Oro para que o Espírito Santo transmita o que o Senhor deseja que ouçam enquanto falo a vocês.

    Durante minha residência como cirurgião há muitos anos, auxiliei um cirurgião enquanto ele amputava uma perna gangrenada que estava muito infeccionada. A cirurgia foi difícil. E, para aumentar ainda mais a tensão, alguém da equipe realizou mal uma tarefa, e o cirurgião explodiu de raiva. No meio de seu ataque de fúria, ele atirou o bisturi cheio de germes, que acabou acertando meu antebraço!

    Todos na sala de cirurgia — exceto o cirurgião descontrolado — ficaram horrorizados com aquela perigosa violação da prática cirúrgica. Felizmente, não fui infectado, mas essa experiência me marcou de modo permanente. Naquele exato momento, prometi a mim mesmo que, independentemente do que acontecesse em minha sala de cirurgia, eu jamais perderia o controle de minhas emoções. Também prometi a mim mesmo naquele dia que jamais lançaria qualquer coisa em um momento de raiva; fossem bisturis ou palavras.

    Até mesmo hoje, décadas depois, continuo a me perguntar se o bisturi contaminado que me acertou o braço era de fato mais tóxico do que a contenda venenosa que infecta o diálogo cívico e muitos relacionamentos pessoais em nossos dias. A civilidade e a decência parecem ter desaparecido durante esta época de polarização e desentendimentos acalorados.

    A vulgaridade, o julgamento e a difamação são muito comuns. Um grande número de eruditos, políticos, apresentadores e outros influenciadores constantemente lançam insultos. Fico extremamente preocupado com o fato de que tantas pessoas parecem crer que é totalmente aceitável condenar, caluniar e difamar qualquer pessoa que não concorde com elas. Muitas parecem ansiar por prejudicar a reputação de outra pessoa com comentários patéticos e cruéis!

    A ira nunca persuade ninguém. A hostilidade a ninguém edifica. A contenda nunca leva a soluções inspiradas. Lamentavelmente, às vezes vemos o comportamento contencioso até mesmo em nosso meio. Ouvimos que há pessoas que menosprezam seu cônjuge e seus filhos, pessoas que usam de surtos raivosos para controlar os outros e pessoas que punem os membros da família com o “castigo do silêncio”. Ouvimos que há jovens e crianças que fazem bullying, e funcionários que difamam os colegas.

    Meus queridos irmãos e irmãs, isso não deveria acontecer. Como discípulos de Jesus Cristo, devemos ser um exemplo de como interagir com o próximo; especialmente quando nossas opiniões divergem. Um dos meios mais fáceis de identificar um verdadeiro seguidor de Jesus Cristo é ver quão compassiva essa pessoa é com os outros.

    O Salvador deixou isso claro nos sermões a Seus seguidores em ambos os hemisférios. “Bem-aventurados os pacificadores”, disse Ele. “Se qualquer te bater na face direita, oferece-lhe também a outra.” Em seguida, naturalmente, Ele nos deu a admoestação que desafia cada um de nós: “Amai vossos inimigos, bendizei os que vos maldizem, fazei bem aos que vos odeiam, e orai pelos que vos maltratam e vos perseguem”.

    Antes de Sua morte, o Salvador ordenou a Seus Doze Apóstolos que amassem uns aos outros como Ele os amou. E então, Ele acrescentou: “Nisto todos conhecerão que sois meus discípulos, se vos amardes uns aos outros”.

    A mensagem do Salvador é clara: Seus verdadeiros discípulos edificam, elevam, incentivam, persuadem e inspiram; por mais difícil que seja a situação. Os verdadeiros discípulos de Jesus Cristo são pacificadores.

    Hoje é Domingo de Ramos. Estamos nos preparando para comemorar o evento mais importante e transcendental já registrado na Terra, que é a Expiação e a Ressurreição do Senhor Jesus Cristo. Uma das melhores maneiras de honrarmos o Salvador é nos tornando pacificadores.

    A Expiação do Salvador nos possibilitou vencer todo o mal — inclusive a contenda. Não se deixem enganar: a contenda é do mal! Jesus Cristo declarou que aqueles que têm o “espírito de discórdia” não são Dele, mas são “do diabo, que é o pai da discórdia e [o diabo] leva a cólera ao coração dos homens, para contenderem uns com os outros”. Aqueles que promovem a contenda seguem exatamente as regras do jogo de Satanás, quer percebam ou não. “Ninguém pode servir a dois senhores.” Não podemos apoiar Satanás com nossos ataques verbais e achar que ainda assim podemos servir a Deus.

    Meus queridos irmãos e irmãs, a maneira como tratamos uns aos outros realmente importa! A maneira como falamos com as pessoas e sobre elas em casa, na igreja, no trabalho e na internet realmente importa. Hoje, peço que nossas interações com o próximo sejam mais elevadas e santas. Peço que ouçam com atenção. “Se houver qualquer coisa virtuosa, amável, de boa fama ou louvável” que pudermos falar sobre outra pessoa — seja pessoalmente ou pelas costas dela —, esse deve ser nosso padrão de comunicação.

    Se um casal em sua ala se divorciar, se um jovem missionário voltar para casa mais cedo ou se um adolescente não tiver um testemunho firme, essas pessoas não precisam de nosso julgamento. Elas precisam vivenciar o puro amor de Jesus Cristo que é refletido em suas palavras e ações.

    Se um amigo demonstrar nas mídias sociais um forte posicionamento político ou social que viola tudo o que vocês acreditam, uma resposta raivosa e mordaz de sua parte não vai ajudar. Edificar pontes de entendimento vai exigir muito mais de vocês, mas é exatamente disso que seu amigo precisa.

    A contenda afasta o Espírito — sempre. A contenda reforça a falsa noção de que o confronto é o meio de resolver diferenças; mas nunca é. A contenda é uma escolha. Ser um pacificador é uma escolha. Vocês têm o arbítrio para escolher a contenda ou a reconciliação. Eu os exorto a escolher serem pacificadores, hoje e sempre.

    Irmãos e irmãs, podemos literalmente mudar o mundo — uma pessoa e uma interação por vez. Como? Buscando maneiras de lidar com diferenças sinceras de opinião com respeito mútuo e um diálogo cordial.

    Diferenças de opinião fazem parte da vida. Trabalho todos os dias com servos dedicados do Senhor que nem sempre veem uma questão da mesma maneira. Eles sabem que quero ouvir ideias e sentimentos sinceros sobre tudo o que debatemos — especialmente temas delicados.

    Meus dois nobres conselheiros, o presidente Dallin H. Oaks e o presidente Henry B. Eyring, são exemplares no modo como expressam seus sentimentos; especialmente quando eles divergem. Eles o fazem com puro amor um pelo outro. Nenhum deles sugere que sabe mais do que o outro e que, portanto, precisa defender sua posição rigorosamente. Nenhum demonstra que precisa competir com o outro. Cada um deles está repleto de caridade, “o puro amor de Cristo”; por esse motivo, nossas deliberações podem ser guiadas pelo Espírito do Senhor. Como amo e honro esses dois grandes homens!

    A caridade é o antídoto para a contenda. A caridade é o dom espiritual que nos ajuda a nos livrar do homem natural, que é egoísta, defensivo, orgulhoso e invejoso. A caridade é a principal característica de um verdadeiro seguidor de Jesus Cristo. A caridade define um pacificador.

    Quando nos humilhamos perante Deus e oramos com toda a energia de nosso coração, Deus nos concede a caridade.

     Aqueles que são abençoados com esse dom divino são longânimos e gentis. Eles não são invejosos nem soberbos. Não se irritam facilmente nem suspeitam mal dos outros.

    Irmãos e irmãs, o puro amor de Cristo é a resposta para a contenda que nos adoece em nossos dias. A caridade nos impele a “carregar os fardos uns dos outros” em vez de acumularmos fardos uns sobre os outros. O puro amor de Cristo permite que sirvamos como “testemunhas de Deus em todos os momentos e em todas as coisas”; especialmente em momentos de tensão. A caridade permite que demonstremos como homens e mulheres de Cristo falam e agem; especialmente quando estão sob ataque.

    No entanto, não estou falando sobre paz a qualquer preço. Estou falando sobre tratarmos os outros de maneiras que estão em conformidade com a obediência ao convênio que fazemos quando tomamos o sacramento. Vocês prometeram sempre se lembrar do Salvador. Em situações extremamente tensas e cheias de contenda, eu os convido a se lembrarem de Jesus Cristo. Orem para que tenham a coragem e a sabedoria para dizer ou fazer o que Ele diria ou faria. Ao seguirmos o Príncipe da Paz, nós nos tornaremos Seus pacificadores.

    Neste momento, vocês devem estar pensando que esta mensagem de fato ajudaria alguém que conhecem. Talvez esperem que ela ajude essa pessoa a ser mais agradável com vocês. Espero que sim. Mas também espero que examinem profundamente seu coração para que vejam se lá existem farpas de orgulho ou de inveja que impedem que vocês se tornem pacificadores.1

    Se realmente pretendem ajudar a coligar Israel e a edificar relacionamentos que durarão pelas eternidades, agora é o momento de abandonar os rancores. Agora é o momento de parar de insistir que o único jeito certo é o seu. Agora é o momento de parar de fazer com que os outros sintam que precisam pisar em ovos, temendo feri-los ou aborrecê-los. Agora é o momento de enterrar suas armas de guerra. Se seu arsenal verbal está repleto de insultos e acusações, agora é o momento de abandoná-los. Vocês se erguerão como homens ou mulheres de Cristo espiritualmente fortes.

    O templo pode nos ajudar em nossa busca. Nele, somos investidos com o poder de Deus, que nos capacita a vencer Satanás, que é o instigador de toda a contenda. Expulsem-no de todos os seus relacionamentos! Observem que também repreendemos o adversário sempre que curamos um mal-entendido ou decidimos não nos ofender. Em vez disso, podemos mostrar a terna misericórdia que é característica dos verdadeiros discípulos de Jesus Cristo. Os pacificadores impedem o sucesso do adversário.

    Como povo, que nos tornemos uma verdadeira luz sobre o monte; uma luz que “não se pode esconder”. Que mostremos que há um meio pacífico e respeitoso de resolver questões complexas e um meio inspirado de solucionar desentendimentos. Ao demonstrarem a caridade que os verdadeiros seguidores de Jesus Cristo manifestam, o Senhor magnificará seus esforços muito além do que vocês imaginam.

    A rede do evangelho é a maior rede que existe no mundo. Deus convidou todos a se achegarem a Ele, “negro e branco, escravo e livre, homem e mulher”. Há lugar para todos. Contudo, não há lugar para preconceito, acusação ou contenda de nenhum tipo.

    Queridos irmãos e irmãs, o melhor ainda está por vir para aqueles que passam a vida edificando o próximo. Hoje eu os convido a examinar seu discipulado conforme o modo como tratam as outras pessoas. Eu os abençoo para que façam os ajustes necessários a fim de que seu comportamento seja enobrecedor, respeitoso e que represente um verdadeiro seguidor de Jesus Cristo.

     Eu os abençoo para que substituam a agressividade pela súplica, a animosidade pela compreensão e a contenda pela paz.

    Deus vive! Jesus é o Cristo. Ele é o cabeça desta Igreja. Somos Seus servos. Ele vai nos ajudar a nos tornarmos Seus pacificadores. Presto testemunho dessas coisas no sagrado nome de Jesus Cristo, amém.

     

    Google Bookmarks

  •  

    Soyons positifs

    J’aime tellement cette écriture. Je vois la compassion de Dieu, père Éternel.

    Je me dis : ça vaut la peine d’avoir la fois, d’obéir les commandements de l’Éternel, de prier, d’aller à l’église. J’ai eu une conversation avec une personne plus âgée que moi et elle me disait : (Tu vois le monde? Regarde qu’est ce qui se passe en Turquie, regarde comment la vie est cher aujourd’hui… Les écritures disent que ça ne va pas s’amélioré, ça va devenir pire.). Je dis, je préfère penser positif et c’est pour ça que j’aime cette écriture, parce que grâce aux personnes, bonnes, honnêtes, serviables et croyantes, le monde peut être sauvé.

     

    Genèse 18 : 20 Et l'Éternel dit: Le cri contre Sodome et Gomorrhe s'est accru, et leur péché est énorme. 21 C'est pourquoi je vais descendre, et je verrai s'ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu'à moi; et si cela n'est pas, je le saurai.

    22Les hommes s'éloignèrent, et allèrent vers Sodome. Mais Abraham se tint encore en présence de l'Éternel. 23Abraham s'approcha, et dit: Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant? 24Peut-être y a-t-il cinquante justes au milieu de la ville: les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d'elle? 25Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu'il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d'agir! loin de toi! Celui qui juge toute la terre n'exercera-t-il pas la justice? 26Et l'Éternel dit: Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d'eux. 27Abraham reprit, et dit: Voici, j'ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poudre et cendre. 28Peut-être des cinquante justes en manquera-t-il cinq: pour cinq, détruiras-tu toute la ville? Et l'Éternel dit: Je ne la détruirai point, si j'y trouve quarante-cinq justes. 29Abraham continua de lui parler, et dit: Peut-être s'y trouvera-t-il quarante justes. Et l'Éternel dit: Je ne ferai rien, à cause de ces quarante. 30Abraham dit: Que le Seigneur ne s'irrite point, et je parlerai. Peut-être s'y trouvera-t-il trente justes. Et l'Éternel dit: Je ne ferai rien, si j'y trouve trente justes. 31Abraham dit: Voici, j'ai osé parler au Seigneur. Peut-être s'y trouvera-t-il vingt justes. Et l'Éternel dit: Je ne la détruirai point, à cause de ces vingt. 32Abraham dit: Que le Seigneur ne s'irrite point, et je ne parlerai plus que cette fois. Peut-être s'y trouvera-t-il dix justes. Et l'Éternel dit: Je ne la détruirai point, à cause de ces dix justes. 33L'Eternel s'en alla lorsqu'il eut achevé de parler à Abraham. Et Abraham retourna dans sa demeure.

    Português (portugais)

     

    Soyons positifs

    Gosto tanto desta escritura, vejo nela a compassao do nosso pai eterno, falo comigo mesma e digo: vale a pena ter fé, obedecer os mandamentos do pai eterno, vale a pen air na igreja, vale a pena orar…

    Um dia falei com uma pessoa mas velha que eu e ela me dessia que a vida custa muito cara agora e veja o que esta acontecendo na Turquia e as escrituras dissent que nada vai meilhorar, que no futuro tudo vai ser pior.

    Eu disse que eu prefiro ser positiva. É por isso que eu gosto desta escritura. Graça as pessoas, boas, honestas, que gostam de servir, graças as pessoas que creem em Jesus Cristo, o mundo pode ser salvado.

     

    Gênesis 18 : 20 Disse mais o Senhor: Porquanto o clamor de Sodoma e Gomorra se multiplicou, e porquanto o seu apecado se agravou muito,

    21 Descerei agora, e verei se com efeito fizeram segundo o seu clamor, que chegou até mim; e se não, asabê-lo-ei.

    22 aEntão viraram aqueles homens o rosto dali, e foram para Sodoma, mas Abraão ficou ainda em pé diante da face do Senhor.

    23 E chegou-se Abraão, dizendo: aDestruirás também o justo com o bímpio?

    24 Se porventura houver cinquenta justos na cidade, destruirás também e não pouparás o lugar por causa dos cinquenta justos que estão dentro dela?

    25 Longe de ti que faças tal coisa, que mates o justo com o ímpio; que o justo seja como o ímpio, longe de ti seja. Não faria justiça o aJuiz de toda a terra?

    26 Então disse o Senhor: Se eu em Sodoma achar cinquenta ajustos dentro da cidade, pouparei todo o lugar por causa deles.

    27 E respondeu Abraão, dizendo: Eis que agora me atrevi a falar ao Senhor, ainda que eu seja apó e cinzas:

    28 Se porventura de cinquenta justos faltarem cinco, destruirás por aqueles cinco toda a cidade? E disse: Não a destruirei, se eu achar ali quarenta e cinco.

    29 E continuou ainda a falar-lhe, e disse: Se porventura se acharem ali quarenta? E disse: Não o farei por causa dos quarenta.

    30 Disse mais: Ora, não se ire o Senhor, se eu ainda falar: Se porventura se acharem ali trinta? E disse: Não o farei se achar ali trinta.

    31 E disse: Eis que agora me atrevi a falar ao Senhor: Se porventura se acharem ali vinte? E disse: Não a destruirei por causa dos vinte.

    32 Disse mais: Ora, não se ire o Senhor, que ainda só mais esta vez eu fale: Se porventura se acharem ali dez? E disse: Não a destruirei por causa dos dez.

    33 E foi-se o Senhor, quando acabou de falar a Abraão; e Abraão retornou ao seu lugar.

     

    Castellano (espagnol).

     

    Soyons positifs

    Me gusta tanto esta escritura. En ella veo la compassion de nuestro padre eterno. Hablo comigo misma y me digo : vale la pena orar cada dia, vale la pena ir para la iglesia, vale la pena obedecer losmandamientos de nuestro padre eterno, Un dia hablé con una persona mayor que yo y ella me dujo : (La vida coesta muy cara ahora y vea lo que sucediendo en Turquia, las escrituras dicen que nada va mejorar, todo va ser peor).

    Yo dije que yo prefiero ser positiva, Es por eso que me gusta esta escritura, por que gracia a la personas buenas, honestas, que sirvem a los demas, que creen en Jesus Cristo el mundo puede salvarse.

     

    Génesis 18 : 20 Entonces Jehová le dijo: Por cuanto el clamor de Sodoma y Gomorra aumenta más y más, y ael pecado de ellos se ha agravado en extremo,

    21 descenderé ahora y veré si han consumado su obra según el clamor que ha venido hasta mí; y si no, alo sabré.

    22 aY se apartaron de allí los varones y fueron hacia Sodoma, mas Abraham estaba aún delante de Jehová.

    23 Y se acercó Abraham y dijo: ¿aDestruirás también al justo con el bmalvado?

    24 Quizá haya cincuenta justos dentro de la ciudad; ¿destruirás también el lugar y no lo perdonarás por amor a cincuenta justos que estén dentro de él?

    25 Lejos de ti está el hacer tal, que hagas morir al justo con el malvado, y que sea el justo tratado como el malvado; nunca tal hagas. El aJuez de toda la tierra, ¿no ha de hacer lo que es justo?

    26 Entonces respondió Jehová: Si hallare en Sodoma cincuenta ajustos dentro de la ciudad, perdonaré a todo este lugar por amor a ellos.

    27 Y Abraham replicó y dijo: He aquí, ahora me he atrevido a hablar a mi Señor, aunque soy apolvo y ceniza.

    28 Quizá de cincuenta justos falten cinco; ¿destruirás por aquellos cinco toda la ciudad? Y dijo: No la destruiré si hallare allí cuarenta y cinco.

    29 Y volvió a hablarle y dijo: Quizá se hallen allí cuarenta. Y respondió: No lo haré por amor a los cuarenta.

    30 Y dijo: No se enoje ahora mi Señor si yo hablo: Quizá se hallen allí treinta. Y respondió: No lo haré si hallare allí treinta.

    31 Y dijo: He aquí, ahora me he atrevido a hablar a mi Señor: Quizá se hallen allí veinte. No la destruiré, respondió, por amor a los veinte.

    32 Y volvió a decir: No se enoje ahora mi Señor si hablo solamente una vez más: Quizá se hallen allí diez. No la destruiré, respondió, por amor a los diez.

    33 Y Jehová se fue luego que acabó de hablar a Abraham; y Abraham volvió a su lugar.

    Google Bookmarks

  • Cette vie est le moment

     

    « Vous êtes encore là? »

    Gary J. Coleman, conférence d’avril 2000.

    Réjouissons-nous d’être réunis pour adorer Dieu en compagnie des prophètes qui sont actuellement ici-bas, voient au-delà de ce qui est visible, entendent des paroles divinement inspirées malgré le tumulte du monde et connaissent notre Dieu.

    Il existe un plan divin. On l’appelle le plan de notre Père céleste.

    Nous croyons en Dieu. Nous savons qu’il vit et nous pouvons avoir foi en lui. Les Écritures témoignent que nous sommes enfants de Dieu, nous sommes littéralement ses enfants d’esprit. Nous vivions avec lui avant de venir sur cette terre. Nous avons été créés à son image et il est notre Père céleste. Par conséquent, nous sommes tous frères et sœurs.

    J’ai appris par les Écritures et les prophètes actuels que cette vie est le moment de nous préparer à rencontrer Dieu et à connaître un jour la vie éternelle auprès de lui.

    Dans son grand plan, Dieu a prévu que nous ayons un Sauveur. Toutes les personnes responsables commettent des péchés et doivent passer par l’expérience de la mort à la fin de la condition mortelle. Par conséquent, Dieu a envoyé Jésus-Christ pour accomplir son plan, en nous aidant à vaincre le péché et la mort. Jésus est notre Sauveur et notre Rédempteur. Par le sacrifice expiatoire qu’il accomplit pour chacun de nous, il nous aide à vaincre le péché par le repentir et le baptême. Grâce à sa résurrection, il permet à tous les hommes de vaincre la mort et le tombeau. Nous avons la foi nécessaire pour suivre Jésus et devenir davantage semblables à lui. Je sais que Jésus nous sauve des effets du péché et de la mort.

    Nous remercions Dieu de révéler son plan et la mission de Jésus par l’intermédiaire de témoins qu’il a choisis, les prophètes et les apôtres. Dieu donne à ces témoins l’autorité d’agir en son nom. Leur témoignage des vérités de l’Évangile est inscrit dans des livres sacrés appelés les Écritures. Lorsque les gens entendent et lisent ces enseignements des prophètes, ils peuvent savoir, par le pouvoir du Saint-Esprit, que c’est vrai.

     

    Castellano (Espagnol).

     

    Cette vie est le moment

    “¿Todavía está aquí?” Gary J. Coleman (conférencia de abril 2000).

    Regocijémonos por estar aquí en este lugar de adoración con los profetas vivientes que hoy andan por la tierra y ven más allá de lo visto, oyen palabras inspiradas de los cielos por sobre el barullo diario y conocen a nuestro Dios.

    Existe un plan divino; se le llama el plan de nuestro Padre Celestial.

    Creemos en Dios. Sabemos que Él vive y que podemos tener fe en Él. Las Escrituras testifican que somos hijos de Dios, Su literal progenie espiritual. Vivíamos con Él antes de venir a esta tierra; somos creados a Su imagen y Él es nuestro Padre Celestial; por consiguiente, todos somos hermanos.

    En virtud del amor que nuestro Padre Celestial tiene por nosotros, ha preparado un plan para el tiempo que vivamos aquí en la tierra.. De las Escrituras y de los profetas vivientes he aprendido que esta vida es el tiempo en el que debemos prepararnos para comparecer ante Dios y un día disfrutar con Él de la vida eterna.

    El gran plan de Dios nos proporcionó un Salvador. Como todas las personas responsables pecan y deben experimentar la muerte al final de su vida terrenal, Dios envió a Jesucristo para cumplir el plan al ayudarnos a vencer el pecado y la muerte. Jesucristo es nuestro Salvador y Redentor; mediante Su sacrificio expiatorio, que realizó por cada uno de nosotros, Él nos ayuda a vencer el pecado por medio del arrepentimiento y del bautismo. Por medio de Su resurrección, hace posible que todos venzamos la muerte y la sepultura. Tenemos fe para seguir a Jesús y llegar a ser más como Él. ¡Cuánto amamos a nuestro amigo, el Señor Jesucristo, el único “nombre dado debajo del cielo… mediante el cual el hombre pueda ser salvo”! Sé que Jesús nos salva de los efectos del pecado y de la muerte.

     

    Agradecemos a Dios el que revelara Su plan y la misión de Jesús por medio de Sus testigos escogidos: los profetas y los apóstoles. Dios da a esos testigos la autoridad para actuar en Su nombre. Sus testimonios de las verdades del Evangelio están escritos en libros sagrados llamados Escrituras. Si las personas escuchan y leen esas enseñanzas de los profetas, pueden saber que son verdaderas mediante el poder del Espíritu Santo.

     

    Portugues (Portugais).

     

    Cette vie est le moment

    Liahona de abril 2000. “Você Ainda Está Aí?’Gary J. Coleman.

     

    Alegres cantemos por estarmos aqui em espírito de adoração na presença dos profetas vivos que hoje estão na Terra e enxergam além dos olhos naturais, ouvem palavras divinamente inspiradas acima do burburinho do cotidiano e conhecem nosso Deus.

    Há um plano divino. Chama-se o plano de nosso Pai Celestial.

    Cremos em Deus. Sabemos que Ele vive e que podemos ter fé Nele. As escrituras testificam que somos filhos de Deus, literalmente Sua geração espiritual. Vivemos com Ele antes de virmos para esta Terra. Fomos criados à Sua imagem e Ele é nosso Pai Celestial; portanto, somos todos irmãos.

    Por muito nos amar, o Pai Celestial preparou um plano para nossa vida aqui na mortalidade. Lembro-me das primeiras experiências relacionadas a esse plano maravilhoso que tive antes de entrar para a Igreja ao começar a aprender sobre o evangelho restaurado. Tomei conhecimento da escritura moderna que ensina sobre a importância de nosso aprendizado no mundo espiritual e que revela que recebemos muitas lições lá em preparação para nossa estada na Terra. Aprendi com as escrituras e os profetas vivos que esta vida é o tempo para prepararmo-nos para o encontro com Deus e um dia desfrutarmos a vida eterna a Seu lado.

     

    Sei que Deus vive e deseja ajudar-nos a voltar a habitar com Ele.

    O grande plano de Deus proporcionou-nos um Salvador. Todas as pessoas que possam ser responsabilizadas pecam e precisam passar pela experiência da morte ao fim da vida terrena. Por isso, Deus enviou Jesus Cristo para cumprir o plano ajudando-nos a sobrepujar o pecado e a morte. Jesus é nosso Salvador e Redentor. Por meio do sacrifício expiatório que realizou por todos nós, ajuda-nos a vencer o pecado mediante o arrependimento e o batismo. E graças à Sua Ressurreição, todos triunfarão sobre a morte e a sepultura. Temos fé para seguir a Jesus Cristo e tornar-nos mais semelhantes a Ele. Oh! Como amamos nosso amigo, o Senhor Jesus Cristo. “Não há outro nome debaixo do céu mediante o qual o homem possa ser salvo.” Sei que Jesus nos salva do pecado e da morte.

    Agradecemos a Deus por revelar Seu plano e a missão de Jesus por intermédio de Suas testemunhas escolhidas, os profetas e apóstolos. Deus concede a essas testemunhas autoridade para agir em Seu nome. O testemunho que elas prestam das verdades do evangelho está registrado em livros sagrados chamados escrituras. Quando elas ouvem e lêem esses ensinamentos dos profetas, podem, pelo poder do Espírito Santo, saber que são verdadeiros.

    Google Bookmarks